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Vu de la place Victor-Hugo - Page 642

  • Titre de la noteLe disocurs du ministre syrien des affaires étrangères devant l’ONU

    Le disocurs du ministre syrien des affaires étrangères devant l’ONU

    Le régime syrien, sauvé in extremis, reprend courage et se livrer à la face du monde sa propre version de ce qui se passe chez lui. Ainsi, selon le ministre des affaires étrangères Oualid Mouallem, ce n’est pas une guerre civile qui fait rage en Syrie mais un courageux régime, le sien, qui se bat avec une grande énergie contre le terrorisme international. Et le ministre d’en conclure que son pays et le régime de Bachar sont victimes d’agressions caractérisées de la part de ces groupes qui ont d’ailleurs fait allégeance à al Quaïda.. Il ajoute que les pays du monde libre, les démocraties occidentales devraient lui venir en iade dans cette lutte sans merci que la Syrie livre aux avants- postes de la civilisation… On croit rêver.

    Mais le ministre ne s’arrête pas là. Il pointe les contradiction des puissances européennes qui, d’un côté, exigent la destruction des armes chimiques, et de l’autre en livrent aux rebelles qui s’en servent contre d’innocentes populations civiles. On n’avait encore jamais entendu de tels propos. Les Occidentaux ne livrent aucune arme chimique aux insurgés, ils hésitent même à leur livrer des armes létales classiques, comment les fourniraient ils en gaz asphyxiants ?

    Grâce aux Russes, Bachar s’en tire sans une égratignure (Le journal Le Monde). En raison de l’impéritie du Pr Obama Bachar peut dormir en paix et projeter des plans pour venir à bout de la rébellion.. le discours du ministre Mouallem marque un tournant et d’ailleurs Bacahr se permet même de dire qui doit siéger dans la conférence internationale prévue en novembre à Genève. Mais à mon avis, elle n’aura pas lieu car les insurgés ne prendront jamais place à la même table que Bachar ou ses représentants.

    C’est incroyable, mais cela dure depuis plus de deux ans. On peut même envisager une sorte de pourrissement de la situation avec, en bout de course, une sorte de partition de fait. Il n’est plus du tout sûr que le régime va s’effondrer, le soutien des Russes y est pour beaucoup. Et puis, il y a les divisions des insurgés, la montée en puissance des islamistes qui change tout. Ces groupes n’ont aucun sens de ce que sont les media ont ruiné leur crédibilité en se ralliant publiquement à al quaida et en rejetant toute tutelle du Conseil national  de la résistance.

    Ainsi va le monde…

  • Travailler le dimanche

     

    Travailler le dimanche..

     

    La France est la seule nation en Europe et dans le monde civilisé à détenir ce triste record des débats d’un autre âge et d’un autre temps. Tout bouge autour d’elle, tout change, mais elle, et elle seule, se cramponne à de vieilles habitudes qui ne signifient plus rien. A l’époque d’Amazone, des achats sur internet, de vie cybernétique, des tribunaux français, saisis par des syndicats rétrogrades, condamnent des grands magasins à de lourdes amendes et voici que ces mêmes grandes surfaces défient la loi (une loi inepte) et ouvrent malgré tout le dimanche. Et ce triste spectacle aurait pu être évité si l’exécutif avait pris les devants, adaptant la législation à la vie d’aujourd’hui. Enfin, le Premier Ministre français réunit les ministres concernés pour trouver une solution.

     

     

     

    Quel danger renferme cette ouverture des magasins le dimanche ? La dislocation du lien familial, notamment les mamans qui ne seraient plus disponibles pour leurs familles et notamment pour leurs enfants. Mais si l’on précise bien que son travail repose sur le volontariat, on devrait éviter les conflits. Toutefois, les syndicats, arcboutés sur leurs certitudes archaïques et ne représentant plus qu’eux-mêmes, se sont permis d’assigner ces grands magasins, au motif que cette pratique, si elle venait à se généraliser, entraînerait des conséquences incalculables. Le souci est louable mais la mentalité est d’un autre âge : les ventes sur internet échappent à tout contrôle.

     

     

     

    Est ce que quelqu’un vient vous contrôler si, chez vous, vous travaillez vingt quatre heures sur vingt quatre ?

     

     

     

    Par ailleurs, que vient faire la justice dans ce contexte ? C’est une affaire qui se règle entre parties contractantes. Cela montre une nouvelle fois que la France ne vit pas encore pleinement avec son temps.

     

     

     

    La protection des salariés, oui, la paralysie de l’économie par des lois d’un autre âge, non.

     

  • White House down, un film à peine divertissant..

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    Un film américain à peine divertissant White Hous down

     

     

     

    Hier soir , à Deauville,  nous sommes allés voir un film au Morny, White House down. On nous avait du bien mais nous avons été plutôt déçus. Certes, les effets spéciaux sont spectaculaires, l’intrigue assez endiablée mais le résultat est tout juste moyen.-

     

    L’Amérique est admirable mais elle a ses propres problèmes, son propre humour et ses propres problèmes.

     

    On trouve dans ce film, et de manière omniprésente, ce moralisme US simplificateur : l’Amérique est une Terre promise, élue de Dieu, sa population est droit, bonne, craignant Dieu. Et il y a malheureusement des ennemis, incarnation du mal, qui la menacent de l’intérieur comme de l’extérieur. Alors de bons citoyeens, si possible aidés de leurs tout jeunes enfants, se lancent courageusement dans une croisade contre les forces du mal. C’est dur, on croit la partie perdue mais le bien reprend le dessus. C’est assez manichéen. Mais ce qui frappe dans l’évolution de la mentalité US, c’est que les terroristes ne viennent pas seulement du dehors, ils ont aussi à l’intérieur. Il faut donc les traquer, les démasquer et les mettre hors d’état de nuire.

     

    Telle est la trame de ce film que tous les rebondissements qu’il contient ne réussissent pas en faire un bon film. Et c’est bien dommage…