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Vu de la place Victor-Hugo - Page 642

  • Les otages français du Niger: les dessous d'une étonnante libération...

    Les otages français et le Niger : les dessous d’une libération étonnante…

    Nous n’avions encore jamais vécu une joie de si courte durée ! On se demande vraiment s’il n’existe pas une sorte de malédiction pesant sur l’action du gouvernement actuel. Les Arabes diraient qu’il n’a pas la baraka, ce qui signifie la bénédiction divine qui accompagnerait les actes de l’homme et leur assureraient un certain succès…

    Et en effet, les anciens otages viennent tout juste de passer leur première nuit de liberté dans leur pays que déjà la rumeur enfle sur les conditions réelles d’une telle libération. Mais le pire, c’est probablement le refus des otages de parler, voire tout simplement de faire bonne figure devant le chef de l’Etat. On a même appris qu’ils auraient poliment décliné une invitation à déjeuner au palais de l’Elysée..

    Pourquoi une telle déconvenue, pourquoi une telle crise, pourquoi une telle suspicion ? Nul ne connaît vraiment les dessous de l’affaire, mais il y a au moins un détail sur lequel on saura gré au chef de l’Etat : cette fois ci, il est venu tout seul et il a bien fait.. Restent les circonstances de cette libération dont le service après vente, en quelque sorte, n’a pas été bien préparé.

    Reprenons certains points parmi les plus curieux et que le pouvoir aurait dû mieux expliquer : il est inconcevable que des geôliers, des trafiquants, des bandits sans foi ni loi, libèrent soudain des otages détenus chez eux depuis plus de trois ans sans obtenir la moindre contrepartie, un peu comme s’ils avaient été touchés par la Grâce ou influencés par une opération du Saint-Esprit… Avec ces gens là il n y a pas de miracle. Partant, une contre partie a bien existé et le tout est de savoir laquelle..

    Chacun a pris connaissance de l’article du journal Le Monde, et il semble que tous les cercles du pouvoir, je veux dire les milieux du renseignement, n’ont pas été d’accord avec la décision de laisser l’entourage du président nigérien négocier et verser une contre partie aux ravisseurs. Ces mêmes milieux s’interrogent sérieusement sur le désintéressement des parties engagées dans la négociation. De plus en plus, l’équipe nigériane et notamment son homme fort, tombent dans le creuset de la critique. Sans rien pouvoir prouver ni chercher à mettre en cause l’honnêteté d’un honnête courtier (pour reprendre l’expression de Bismarck : ehrlicher Makler) la décision de payer fut prise sous la pression de quelques intermédiaires qui eurent sûrement une part dans les actifs de la négociation. Mais il faut reconnaître que tout gouvernement démocratique doit naviguer adroitement entre différents écueils .

    Mais on ne comprend pas bien comment une puissance comme la France disposant de redoutables moyens militaires n’ait pas tenté un coup de force et tirer les otages de leur lieu de détention. On s’interroge aussi beaucoup sur la personnalité et les motivations de l’homme qui, dans l’entourage du chef de l’Etat nigérien a joué un rôle clef dans la libération des otages.. Evidemment, il y a l’arrière-plan économique avec Areva qui est un peu la France comme General Motors était jadis les USA… Or, les Nigériens voulaient aussi, et depuis un certain temps déjà, renégocier les contrats portant sur l’exploitation de l’uranium sur place..

    Comme le gouvernement a choisi de s’en tenir à une explication plutôt courte, la presse se déchaîne et ce matin, tous les journaux, je dis bien tous les journaux français, s’interrogent… Au lieu de se réjouir du retour des détenus… Ce n’est pas juste, même si chacun est ici dans son rôle..

    Moi aussi je me demande ce qui se passe ! Alors qu’en d’autres temps, toute la nation aurait salué unanimement cet événement, les gens, depuis hier, demandent des comptes..

    Je ne crois pas aux maléfices ni aux malédictions qu’une implacable hiérarchie de forces démoniaques auraient ourdi ou fulminé contre le pouvoir actuel qui traverse une incroyable zone de turbulence. Je le répète : il y encore peu d’années, une telle libération aurait fait bondir d’une dizaine de points la côte de popularité du chef de l’Etat, quel qu’il fût… Mais aujourd’hui…

    Vous savez, dans la prière juive du matin, il y a des bénédictions ou des béatitudes qui servent de préliminaire à l’oraison principale et statutaire, et on y trouve notamment une qui s’énonce ainsi : Béni sois tu Eternel, notre Dieu, maître de l’univers, toi qui désentraves les entravés. C’est-à-dire qui libère les prisonniers.

    Dans un tel charivari, où plus personne ne fait confiance à ni ne croit personne, une simple prière s’impose.

  • Le retour des otages en France et la crise économique du pays

    La libération des otages français retenus par AQMI

    C’est incontestablement une bonne nouvelle, bonne pour les otages et leurs familles, bonne pour François Hollande et bonne pour la France. Mais cela ne suffira pas hélas à mettre fin à l’incertitude économique et politique qui menace gravement ce pays. Le journal Le Monde qui n’a certes plus la même autorité morale que jadis mais qui reste encore un peu une feuille de référence s’interroge dans sa une sur la capacité de François Hollande à gouverner.

    Que l’on se rassure, la France est solidement ancrée dans le camp démocratique et nul ne s’avisera d’exiger je ne sais quel ajustement afin que la majorité sociologique coïncide avec la majorité présente à l’Assemblée Nationale ? Mais cette série de reculades n’augure rien de bon, ni pour le pour le gouvernement ni pour la France.

    Les gens s’interrogent sur la capacité de François Hollande à gouverner et relèvent que l’on ne dirige pas un tel pays comme on dirige un parti politique, le PS en l’occurrence. Or, c’est qui se semble se dérouler sous nos yeux encore incrédules. Il y a ceux qui critiquent la composition du gouvernement actuel et en dénoncent l’impéritie et l’inexpérience. Et il y a ceux, enfin, qui jugent inacceptable la politique même de ce gouvernement. D’où une triple inadéquation entre le pays et le pouvoir actuel.

    Mais ce qui caractérise selon certains la vraie paralysie de ce gouvernement, c’est l’incohérence au sein même de l’équipe gouvernementale : comment faire cohabiter dans le même groupe le ministre de l’intérieur et celui de la justice ? Commet accorder le ministre du redressement productif (quel nom !) avec celui des l’économie et des finances ? ON a la fâcheuse impression qu’il s’agit de la quadrature du cercle.

    Comment faire ? Je ne sais. Mais une chose est certaine, cela ne peut pas durer indéfiniment. Un seul homme, seul dans tout le pays, croit à l’inversion de la courbe du chômage avant la fin de l’année. Un seul homme dans tout le pays croit que la défaite aux prochaines élections, européennes et municipales, n’affecterait pas sa gouvernance… C’est assez risqué, surtout quand voit la partie recette du budget de 2014.  Un grave problème risque de se poser avec une acuité dont les Bretons nous ont offert un avant-goût : le non consentement des Français à l’impôt…

    Il faut redoubler d’attention : avez vous remarqué la couleur du bonnet des manifestants bretons ?

    Le retour des otages est bienvenu et il faut féliciter chaleureusement tous ceux qui y ont pris part, mais quid de la situation socio-économique du pays ?

  • Qui est vraiment François Hollande?

    Qui est vraiment François Hollande? Nous ne sommes variment pas les seuks à nous poser la question. Même la presse de gauche, et on ne parle pas ici de l'extrême gauche de Jean Luc Mélenchon, s'interroge avec une inquiétude non dissimulée. Les questions qui reviennent le plussouvent sont celles ci: le président de la République accorde assez d'importance à la visibilité de sa politique? Est il bien entouré? POurqui cette valse hésitation qui pousse à annuler des lois venant d'pêtre votées? Après tout, gouverner, c'est prévoir.

    L'opposition dont le rôele est de talonner le pouvoir, n'a pas tardé à s'engouffrer dans la brèche: Hier ce fut Ce fut l'ancien ministre Xavier Bertrand qui s'interrogeait sir les capacité du chef de l'Etat à exercer ses fonctions, aujourd'hui dans Le Figaro c'esst alain Juppé qui enfonce le clou en déonçant l'imépritie et le manque de savoir faire du gouvernement. Quant au journal Le PArisien, il fait sa une en toute simplcité sur: ça ne va pas...

    Les sttratèges proches du piuvoir, voire même qui le conseillent, présentent le plan suivant: 2013 et tout 2014 seront horribles au plan social et au niveau de la fiscalité. En 2015 environ, les mesures d'asutérité auront, espère t on, produit leurs effets salvifiues.. EN 2016, c'estl'embellei, à moins que tout ne trompe et l'année suivante, le président se fait réélir..

    Est ce scénario est réaliste? En tout cas il s'appuie trop sur des hypothèses qui snt loiins d'être réalistes.

    Il reste une autre possibilité sue je ne souhaite pas car elle impliquerait trop d'instabilité politique dans le pays: ce serait une dissolution soudaine de l'assemblée nationale afin que la majorité politique soit proche de la majorité sociologique, c'est à dire en termes plus clairs, que le réel mécontentement du pays puisse s'exprimer au gouvernement. Evidemment ce sont d'autres élus qui émergeraient. Et Monsieur Hollade vivrait une cihabitation...

    Est ce qui va se passer? Seul l'avenir nous le dira..