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Vu de la place Victor-Hugo - Page 641

  • Comment faire confiance à l'Iran?

    Faut-il faire confiance à l’Iran des Mollahs ?

    Tout le monde connaît cette image : quand on dîne avec le diable, on prévoit une longue cuillère ! En fait, l’Iran est étranglé par les sanctions qui ne lui laissent plus aucune marge et d’autre part, le Congrès des USA se prépare à voter une autre série de sanctions qui vont neutraliser le peu d’allant qui reste dans l’économie de ce pays. On voit le ministre des affaires étrangères d’Iran plaider  désespérément pour un accord alors que des années durant, son pays a fait marcher els Occidentaux refusant les inspections, multipliant les signaux et les messages contradictoires. Et surtout faire tourner à plein régime les centrifugeuses pour enrichir l’uranium.

    Contrairement à leurs habitudes d’atermoiements et de reculades, les Occidentaux ont compris et multiplient les messages de prudence et de réserve. C’est encore ce que disait ce matin même le porte-parole de l’Union Européenne qui rappelait que si les Iraniens voulaient un accord, il devraient traiter enfin des questions de fond et cesser de louvoyer et de pratiquer la politique de l’esquive.

    Les Occidentaux disposent enfin d’une arme fatale pour se débarrasser de ce régime qui ose menacer la paix mondiale et s’en prend sur les ondes et les voies de la presse à un pays avec lequel il n’a aucun conflit. En effet, on ne comprend toujours pas pourquoi l’Iran veut la destruction d’Israël et pourquoi il cherche à acquérir l’arme nucléaire. Les Arabes, sunnites pour la plupart redoutent ce turbulent et dangereux voisin et verraient d’un très bon œil l’élimination par la force ses velléités nucléaires. Imaginez ce que serait un Iran nucléarisé, ce qui ne manquera pas d’arriver, si on laissait faire : jamais l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats Arabes Unis et toutes les monarchies pétrolières de la région ne se sentiraient en sécurité. Pour la fixation du prix du baril de brut, pour le stationnement de troupes US dans cette région, tout ceci et bien d’autres choses deviendraient impossibles.

    Enfin, il y a le peuple iranien qui souffre sous cette dictature des Mollahs : s’entendre avec eux sans qu’ils donnent des gages sérieux et vérifiables serait un crime moral contre des millions d’hommes et de femmes qui souhaitent vivre libres et heureux. On feint souvent de l’oublier, mais vivre heureux, c’est d’abord vivre libre. Certes, cette élection de M. Rouhani, montre que les Iraniens n’ont pas été, une nouvelle fois, victimes du bourrage des urnes, mais cela ne suffit pas. L’actuel président est probablement moins fou que le précédent qui tenait des discours à la limite de la démence, mais il reste un Mollah, acquis aux fondements d’une société fondée sur la coercition religieuse.

    En conclusion, si l’on veut la normalisation avec l’Iran, il faut renforcer les sanctions, forcer ce pays à renoncer à ses capacités nucléaires et c’est seulement ensuite qu’il faudra l’intégrer à une vie normale. Et je ne parle même pas de son action en Syrie où ce sont ses troupes qui maintiennent la tête de Bachar hors de l’eau.

    Au terme des tristement célèbres accords de Munich, on disait que l’on avait face à Hitler, évité la guerre et le déshonneur. La suite a montré que l’ monde libre, par lâcheté, a eu et la guerre et le déshonneur. De grâce ne refaisons pas la même erreur gravissime

     

  • Le récit biblique de lExode: mythe fondateur ou récit historique?

    Le récit de la sortie d’Egypte, récit historique ou mythe fondateur du peuple d’Israël.

     

             Conférence à la Mairie du XVIe arrondissement de Paris

                        Le mercredi 6 novembre 2013

                                        Salle des mariages

     

     

    La Bible n’est pas un livre historique

    C’est une lecture théologique de l’Histoire

    Attribue le rôle majeur, exclsuif à D)

    Les bené Israël en Egypte

    L’Egypte, maison des esclaves, creuset de fer (kour ha barzel

    Description de sbrimades, des persécutions dont victimes les enfants d’Israël

     

    Ha-Am, peuple plus un agrégat d’anciens esclaves

     

    MOÏSE, mythe du fondateur de religion ou d’empire (Sargon d’Accad

    L’hégire de Moïse : puisqu’il fuit l’Egypte pour se réfugier en pays de Madian

     

    Exode 12 ; 1-14 lA fête de Pâque pour Dieu pas une orgine (lél shimmourim hou la shem

    Pessah hou la-Shem

     

    après la trvsersée de la Mer rougen, commence la traversée du désert

     

    Ex 2. 11 : Moïse sortit voir ses frères !!!

     

    Mythe fondateur

    Centralité de la sortie d’Egypte.
    Souvenir gravé dans la mémoire nationale

    L’Egypte, creuset matriciel du peuple d’Israël

    C’est là qu’il devient un peuple

     

    Comment s’est opéré cette théologisation d’un simple exode, devenu un événement inoubliable.

    Déja les patriarches s’étaient vus annoncer que leurs fils seraient esclaves en Egypte……

    Conclusion : la signification historique de la sortie d’Egypte

    La signifique symbolique de cette même sortie d’Egypte

    Ce que la Bible doit à l’Egypte

     

    MRH

  • La France est elle devenue raciste?

    La France est elle devenue raciste ?

    Si me permets de poser la question directement ce matin, c’est parce que Michel Field dans sa revue de presse de ce matin LCI a évoqué deux unes qui portaient justement ce même titre, Les Français, la France, sont ils devenus racistes

    En fait, le mot racisme a lui-même changé de sens car l’approche positiviste du XIXe où un grand philosophe-historien du nom d’Ernest Renan parlait de race, de racialiste, a disparu depuis car nos biologistes et nos généticiens ont prouvé que des familles humaines constituent l’humanité mais sont dépouillées de caractéristiques telles que la couleur de la eau, noire chez les Africains et jaunes chez les asiatiques… Par racisme aujourd’hui, on entend tout autre chose et notamment ce qui touche l’Hexagone.

    Aujourd’hui, le terme racisme recouvre des choses bien différentes. Il s’agit d’un phénomène de rejet, aggravé par la crise économique, de gens issus de culture et de sensibilité différentes qui affluent dans des pays dont ils ne partagent ni l’histoire ni même les mœurs et auxquelles ils refusent volontairement ou involontairement de s’assimiler. Et quand je dis de s’assimiler, je ne parle pas de désintégration de leur personnalité morale ou morale mais de leur intégration au sein du corps traditionnel social français.

    Aujourd’hui, ceux qui se font passer pour des racistes sont en réalité des gens qui n’osent pas désigner publiquement ni clairement ceux dont ils exigent le renvoi dans leur pays d’origine ; ils visent les arabo-musulmans et les Noirs mais préfèrent dire qu’ils combattent le communautarisme, pour la laïcité et contre l’exclusivisme religieux. Aux du public averti, aucun doute ne subsiste plus, les cibles sont nettement désignées.

    Essayons de comprendre ou d’expliquer cette attitude : en Europe, la France a derrière elle une longue tradition d’accueil et d’amitié pour ceux qui ne sont pas nés sur son sol. Cela remonté à la Révolution mais parallèlement il y a une forte demande, pour ne pas dire une pression afin que les nouveaux venus s’acclimatent, se fondent dans la population prennent des prénoms français, bref s’intègrent. Au XIXe siècle, la France devenue grande puissance coloniale a catéchisé et socialisé des millions d’Africains dont une bonne partie sont de religion chrétienne, ce qui a contribué à ôter du chemin tous les obstacles susceptibles de rendre difficile l’assimilation de ces gens. L’affaire se présentait sous un tout autre avec des pays de culture et de religion islamiques où les différences sont nombreuses et les interdis multiples, tant au plan de l’alimentation, des croyances et du statut personnel, je pense au statut d’infériorité de la femme… Sans même parler de l’exclusivisme religieux. Certains n’ont toujours pas oublié le petit pain au chocolat dévoré par les petits écoliers français sous les yeux de quelques camarades en plein jeûne de ramadan.

    On peut donc dire en toute objectivité et sans aucune posture ni arrière-pensée idéologique que les Français qui n’aiment pas les étrangers sont, certes, xénophobes mais pas racistes. Aucun facteur racial n’intervient dans leur dissentiment mais simplement la volonté d’être comme chez eux , chez eux. Or, le sentiment qui bouillonne aujourd’hui dans le cœur de certains est que les Français ne sont plus maîtres chez eux. C’est un peu excessif, même si dans certaines pays du territoire, ces éléments de la population sont surreprésentés.

    En fait, les Français ne veulent pas qu’on remette en question leur mode de vie, leurs habitudes, leurs mœurs et l’ensemble de leur socio-culture.

    Et ils pensent qu’une partie non négligeable de leurs maux provient de l’immigration, elle-même étroitement liée, selon eux, à la délinquance et l’insécurité. Le département de Seine Saint Denis se voit accablé de ces maux dénoncés, à tort ou à raison.

    Et lorsque l’affaire prend une tournure politique, ce phénomène de rejet revêt des allures inquiétudes puisque c’est le Front National qui recueille les fruits de ce dissentiment et de cette xénophobie..

    Alors ? Non la France n’est pas raciste mais ses habitants sont de plus en plus nombreux à réclamer le respect strict et net  du caractère humaniste, démocratique et judéo-chrétien de leur pays. C’est aux étrangers de s’adapter non aux autochtones. Cette leçon est à méditer.

    Mais je reviens sur cela, et plus encore, en présentant le dernier livre de Pierre Nora, Recherches de France…