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Vu de la place Victor-Hugo - Page 645

  • La crise tunisienne

    La crise tunisienne

    Elle n'en finit pas de durer et durera probablement encore un peu car les islamistes n'abandonneront pas le pouvoir si facilement. Il faut analyser les choses calmement: ces islamistes, les mieux organisés après la chute de Ben Ali, ont séduit les électeurs qui leur ont apporté leurs suffrages. Mais voila ils ont confisqué la vie publique, n'ont pas fait revivre l'économie car les touristes se sont repliés sur des pays non arabes de la Méditerranée et en gros, ont déçu les attentes placéese n eux.

    Ils sont aussi essayé de mettre de l'iédologie dans l'assiette vide des gens alors que ceux ci demandent du travail. La consluion est que en politique, l'islamisme, cela ne marche pas. C'est partout apreil, comme en Egypte où le président déchu est arrivé au pouvoir légalement mais à la suite d'un emabballement du corps électoral qui en avait assez de trente ans de régime autoritaire, même si le Pr Moubarak estloin de n'avoir fait que du mal à son pays.

    Ce petit pays reuiné qu'est la Tunisie doit comprendre qu'il faut oublier les postures idéologiques et s'acharner à faire refleurir l'économie commeles Israéliens ont fait refleurir le désert.

    La renaissance de ce pays est à ce prix. Malheureusement, tout le monde ne l'a pas encore bien compris

  • lES IMMIGR2S EN fRANCE

    les immigrés en France

    Cela devait arriver, cela a fini par arriver. Les partis français, notamment de droite, ne pouvaient pas rester inertes face aux progrès majeurs réalisés par le FN sur la question si disputée des immigrés en France. Cetes, les partis en question ne veulent pas identifier les gens dont ils veulent restreindre la venue ou le séjour en France. Mais tout indique dans quelle direction ils visent. Il s'agit de m'immigration non européenne, non chrétienne, dont l'assimilation, surtout en ces temps de crise, s'avère difficile, voire presqueimmobile.

    Il devenait de plus en plus évident que l'afflux d'immigrés ne resterait pas sans réaction, surtout en cette période de crise, de perte d'emploi et de déclassement social. Certes, il serait faux et injuste de prétendre que les immigrés sont responsables de tous nos maux. Mais l'argumentaire du FN a fait mouche et les gens ne veulent plus d'immigrés ni de gens qui ne veulent plus s'assimiler et qui cherchent entre autres, à  dit on, islmaiser la France.

    Des jours sombres s'annoncent. Les gouvernements, de droite comme de gauche,doicvent s'y faire. Il faut stopper l'immigration, les naturalisations et aplliquer les lois de la laïcité. Comment eput on aller contre le peuple? En d'autres temps, on aurait agi autrement. Et retarder les mesures, c'est simplement aggarver le mal.

    Qui aurait pu prévoir que même l'UMP se porterait sur ce terrain? Il faut savoir que dans le département de Seine Saint Denis, le fameux 9-3, certains jugent la vie impossible avec de tels voisinages. Que faire pour changer cette situation? Comment faire pour que les gens n'aient plus cette réaction cutanée qui consiste à rejeter l'autre? Certes, certains immigrés comment des actes interdits, mais la France a toujours été une terre d'accueil, elle a reçu des Italiens, des Polnais, des Juifs, des Arméniens etc... Mais aujourd'hui ce type d'immigtaion a cessé et ce sont d'autres qui arrivent.

    Laissez moi vousdonner un exemple que j'ai vécu moi-même récemment: Je sortais d'une boulangerie rue de Passy et un mendiant Rom m'a demandé une pièce que je lui ai aussitôt donnée. Derrière une dame jeune, bien mise, me dit sèchement: c'est cela, Monsieur, encouragez les et il y en aura dix derrière... Je suis resté interdité, comme clou sur place.

    Comment faire? Et alors j'ai pensé à ce que dit Marine Le Pen des pompes aspirantes, des aides, des subventions et de ce qu'elle présente comme un gâchis: c'est la fameux slogan: La France aux Français, eh bien aujourd'hui plus d'un Français sur 5 pense ainsi..

    Il fautréagir sainement et correctement.

  • un dieu tentateur ?

     

     

    Un Dieu tentateur? A propos de la traduction du Paer Noster

    Depuis la parution d’un petit article de Stéphanie Le Bars paru dans Le Monde du 17 octobre page 21, les gens, surtout les non spécialistes (en théologie et en hébreu biblique) se posent des questions. En effet, dans le Pater noster (Notre Père), prière centrale du crédo chrétien, les fidèles récitent une prière, une véritable supplique dans laquelle ils implorent Dieu ainsi :  Ne nous soumets pas à la tentation . Dans cette formulation précise, on pourrait penser que c’est Dieu en personne qui chercherait à induire sa propre créature en tentation, ce qui entraînerait, par voie de conséquence, un châtiment de cette âme pécheresse, qui, au fond, ne serait pas responsable de la commission d’une telle faute puisque cet acte condamnable, ce péché, aurait été ordonné par la volonté divine depuis les commencements de l’humanité. Les théologiens catholiques, suivis par les représentants des autres confessions chrétiennes, ont donc choisi une autre formulation, ne nous laisse pas entrer en tentation.

    Il est vrai que le diable vit dans les détails, lui auquel il faudrait, en saine théologie et en bonne logique, imputer cette fonction fâcheuse consistant à pousser vers la faute, la tentation la nature pécheresse de l’homme. C’est d’ailleurs le rôle joué par Satan dans cet ouvrage si énigmatique qu’est le livre de Job où un homme subit les pires punitions sans avoir été reconnu coupable de quelque méfait que ce soit…

    Pour les non spécialistes, les incroyants et les indifférents à la chose religieuse, c’est un débat un peu byzantin qui s’apparente à la recherche sur le sexe des anges. Pourtant, il n’en est rien car c’est sur  cette problématique que philosophie et théologie se rejoignent, soit pour s’invectiver mutuellement, soit pour faire un bout de chemin ensemble.

    Commençons par le commencement. Ce point, la position à tenir sur le rôle joué par Dieu dans le péché de l’homme,  met en lumière l’indéniable lien de filiation entre le christianisme et sa matrice le judaïsme, entre l’église et la synagogue. Cette prière chrétienne, le Pater Noster, ressemble tellement au kaddish des juifs et Jésus lui-même a dû la prononcer un certain nombre de fois dans sa vie.Lorsque les sages se réunissaient en session d’académie pour étudier les saintes Ecritures, ils devaient conclure leur travail par cette même prière… Tous les apôtres parlaient l’araméen ou l’hébreu, deux langues sœurs qui dérivent d’un tronc sémitique commun. Le passage de ces deux langues sœurs qui rendent les mêmes concepts de la même manière sans rien perdre en cours de route ne s’est pas effectué sans perdition lorsqu’il s’est agi d’aller vers le grec et vers le latin pour aboutir à nos langues européennes actuelles.

    Et c’est de ce là que s’originent les difficultés, notamment celle d’imputer improprement à Dieu lui-même l’incontournable nature pécheresse de l’homme.Mais si l’on veut être juste, il faut aussi reconnaître que l’ambiguïté au sujet d’un Dieu tentateur se trouve déjà dans la formule hébraïque passée dans les Evangiles… Comment était ce possible ? Les liturgistes ne sont pas nécessairement des philosophes ni des logiciens.

    Si on veut traiter la question dans toute son ampleur, il faut élargir  le débat, et poser ce problème théologico-philosophique de la manière suivante : il y a Dieu, censé être le créateur de tout l’univers et de ce qu’il contient, mais quid du mal, du péché et surtout de l’homme ? Si l’homme est appelé à rendre compte de ses actes, encore faut il qu’il en soit responsable. Or, la responsabilité présuppose la liberté, le libre arbitre humain. Donc, il est incompréhensible que l’on ait pu, des siècles durant, réciter une telle formulation: Ne nous soumets pas à la tentation… comme si c’était  Dieu qui poussait l’homme à la faute, ce qui serait non sens théologique !

    Un mot sur cette notion de tentation, ou de mise à l’épreuve, car la formulation est différente mais l’idée ou le résultat est le même : comment l’homme doit il s’y pendre pour ne pas pécher ? Comment doit il surmonter cette nature pécheresse qui le poursuit depuis que l’église catholique a suivi Saint Paul qui enracine au cour de sa doctrine l’idée du péché originel tel qu’il a pensé le découvrir dans un verset du Psaume LI que certaine Bibles n’hésitent pas à traduire de la manière suivante (en sollicitant un peu le texte hébraïque): pécheur ma mère m’a conçu…

    La conscience religieuse, surtout contemporaine, ne saurait s’accommoder d’une telle théologie qui contredit ses convictions les plus intimes. Mais alors comment en sommes nous arrivés là ? C’est très simple, il s’agit d’un problème de traduction. En puisant dans mes souvenirs d’enfant, je me suis souvenu des prières préliminaires du matin où avant de réciter les textes statutaires, l’orant implore Dieu de faire en sorte ( c’est la seule expression française que j’ai pu trouver) à nous habituer à ta Tora, à nous faire adhérer à tes préceptes et  ne nous conduis pas à la mise à l’épreuve (we al tevi énou lidé het, welo lidé nissayon)  Voici l’expression idiomatique hébraïque qui est responsable de ce  contresens théologique qui a heurté la conscience des croyants ; le havi lidé, mot à mot : ne nous mets pas, ne nous conduis pas entre les mains du péché… Mieux peut-être : ne nous mets pas en situation de..

    Théologiquement, ce point de vue est éminemment discutable car lorsque Dieu créa l’homme il lui adressa des recommandations, partant l’être humain était donc doté d’un intellect et d’un libre arbitre, sinon on ne lui donnerait pas d’ordre ni de préceptes à respecter ; sinon l’homme serait soit un animal soit un robot programmé par avance…Nous n’en sommes pas là.

    Alors en attendant que l’église catholique rectifie la formule, comment croire en Dieu et en quel Dieu ? En un Dieu résurrecteur des ùorts, peut-être, rédempteur sûrement.

    Maurice-Ruben HAYOUN