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Vu de la place Victor-Hugo - Page 645

  • Que ressent on le jour de son anniversaire?

     

    Que ressent on le jour de son anniversaire ?

     

     

     

    Question difficile , voire délicate. Certains, surtout les dames, sont inquiètes de voir le temps qui passe et le temps imprimer ses outrages sur leur apparence. D’autres sont fiers d’avoir enfin dix-huit ou vingt et un ans. D’autres, enfin, fêtent leur trentième anniversaire. Mais l’anniversaire le plus dur pour un homme, c’est évidemment la cinquantaine, le reste suit à peu près normalement, comme la soixantaine. Mais à ce moment là, on voit les rangs s’éclaircir autour de soi : en général, les parents sont déjà partis pour un monde réputé meilleur, d’autres tombent gravement malades, d’autres, enfin, se préparent à se retirer dans des contrées où ils pourront bénéficier d’un climat plus clément.

     

     

     

    Le jour de son anniversaire, on pense surtout à ses parents lorsqu’ils ne sont plus là. On se demande ce qu’ils auraient ressenti de voir leur fils ou leur fille avancer si bien dans l’existence. Ressentiront-ils une légitime fierté ? Partiront-ils dans l’éternité, enfin apaisés et la satisfaction du service accompli ?

     

     

     

    Mais pour celui qui fête avec sa famille ou ses amis son anniversaire ; ce sont les bons vœux par téléphone, par mel, les cadeaux, un dîner dans un excellent restaurant, du champagne de qualité et bien frappé… Et le matin suivant, c’est de se réveiller et de se dire que dans un monde déchiré par la violence la plus aveugle (voir Nairobi ) qu’il est bon d’être vivre et en bonne santé.

     

  • Le dialogue IIran-USA: e,ncore une erreur de M. Obama?

     

    Le dialogue Iran USA : encore une erreur de M. Obama ?

     

     

     

    On tremble à l’idée que M. Obama fasse une nouvelle fois preuve d’inexpérience en cédant devant le discours mielleux des Iraniens. Ce serait porter un coup fatal à toute sa crédibilité au Proche Orient. Cette fois ci, ce serait plus Israël uniquement qui ferait défection au camp américain, mais tous les états arabes dits modérés.

     

    Toute la diplomatie de ces pays du proche Orient vise une chose : exclure les Iraniens du Proche Orient alors qu’ils se sont infiltrés en Irak, au Liban, en Syrie etc… Ils ont même tenté le coup en Egypte et le gouvernement leur a fixé une ligne rouge (khot al-ahmar)

     

    Avant de recevoir M. Rouhani, M. Obama devrait exiger une déclaration brève et claire permettant aux inspecteurs internationaux de visiter, sans exception, tous les sites nucléaires iraniens.

     

    Les Iraniens ne peuvent pas chnger car ce régime ne peut pas changer. Il ne changera jamais par les élection car c’est lui-même qui les organise. O, l’a vu précédemment puisque le Guide suprême a refusé que M. Rafsandjani se présente.

     

    Il faudrait un mouvement de révolte intérieure où les citoyens clameraient leur volonté inébranlable de rejoindre l’Occident et de séparer la religion de la politique. Autant demander la pluie en Arabie en plein mois d’août/ M. Obama a déjà perdu le peu de crédibilité qui lui restait. Il devrait écouter ses conseillers qui lui disent que les Iraniens sont passé maîtres dans l’art de gagner du temps et que la seule chose qui les intéresse est de supprimer les  sanctions qui étranglent leur économie.

     

    Attendons et espérons.

     

  • Angela Merkel, super star

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    Angela Merkel, superstar

     

     

     

    Je me demande vraiment ce que pense Helmut Kohl, celui qui découvrit Angela Merkel et lui donna sa toute première chance, une chance qu’elle a saisie pour ne plus la lâcher. Mais, au gré de son ancien protecteur, elle l’a vraiment lâché, lui Helmut Kohl, détruisant, dit il, ce qu’il avait entrepris de construire.

     

     

     

    Ainsi va le monde : on est souvent dépassé par ceux que l’on promeut et le temps qui passe peut nous rendre amer.

     

     

     

    Mais en dépit de ces réflexions un peu désabusées, il faut bien rendre hommage à cette fille de pasteur, née et éduquée de l’autre côté du mur, une jeune femme au tempérament bien particulier et si germanique, qui ne s’est jamais accommodée d’un Nicolas Sarkozy trop latin, qui n’arrêtait pas de la toucher, de gesticuler autour d’elle, elle la protestante sévère et rigide, qui ne sourit presque jamais et qui, en dépit des apparences, a un caractère bien trempé. A l’époque, lorsque les politiciens chevronnés d’Allemagne l’ont vue arriver, notamment ceux de Bavière, ils eurent l’impression qu’elle ne ferait pas le poids et qu’elle ne faisait vraiment pas l’affaire. Ce serait, au mieux, un chancelière d transition et voici qu’elle a déjà deux mandatures derrière elle et s’apprête, à moins que tout ne trompe (wenn nicht alles täuscht) à en ajouter une troisième.

     

     

     

    Ce qui me frappe aujourd’hui, ce n’est pas que les Allemands s’apprêtent à la reconduire, il faut bien reconnaître que cela va de soi, car si vous regardez le candidat des sociaux démocrates, vous comprenez de suite qu’il ne fait pas l’affaire et constitue une sorte de candidature de témoignage. J’écris cela (bei allem Respekt) mais tout de même, l’autre candidat fait penser à petit notaire de province…

     

     

     

    Il y a un indice qui ne trompe pas : c’est que les Français, connus pour  leur laisser aller et leur laxisme votent pour Angela, en dépit de toutes les tentatives, plus ou moins sournoises de mettre en  évidence les failles et les imperfections du système allemand. Depuis quelques jours, et grâce l’aide des grands media, on voit sur les écrans de télévision des citoyens allemands se plaignant de leur précarité, des difficumtés qu’ils ont à se loger, voire même à manger à leur faim… Certains journaux français, toujours les mêmes, leur emboîtent joyeusement le pas. Mais cela ne suffira pas pour inverser la tendance.

     

     

     

    Quand il faut redresser une situation, on recourt à des moyens radicaux et je pense que tous ceux qui, en France, ont posté leur chèque à l’administration fiscale le 16 septembre avant minuit, savent de quoi je parle.

     

     

     

    Pour parler d’efforts à fournir, bref de sacrifices à faire, les Français recourent à une image de cuisine : pour faire une omelette, il faut casser des Œufs. Les Allemands y vont bien plus fort et utilisent des références à la menuiserie et au fer. Voici ce qu’ils disent : là où l’on rabote, des copeaux  tombent… (wo gehobelt wird, fallen Späne). Quand vous situez ces deux images dans leur contextes respectifs, vous comprenez aussitôt les différences entre les Français et les Allemands. Et surtout vous comprendrez enfin pourquoi les Allemands comme les Français votent Angela.