Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 749

  • Benjamin Netanyahou a t il commis une erreur diplomatique à Toulouse?

    Benjamin Netanyahou a t il commis une erreur diplomatique à Youlouse?

    On peut se poser la question en toute légitimté. Qu' a fait le Premier Ministre d'Israël? Devant le président de la République, il a jugé bon de dire que les juifs qui ne sentent pas en sécuroté en France, bien qu'ils soient des citpyens français de plein droit, peuvent émigrer en Israël, le pays des juifs...

    Monsieur François Hollande a aussitôt compris le sens de cette phrase et a tenu ) faire une mise au point immédiate: les Juifs français sont des Français comme les autres, ce ne sont pas une miniroté protégée, mais une composaznte fort ancienne de la communauté nationale qui a les mêmes doits et les mêmes devoirs que tous les autres citoyens de ce pays.

    Quels sont les non=dits des interventions des deux dirigeants?

    Pour Benjamin Netanyahou il y a un rappel histoique à faire: les juifs sont ils une communauté religieuse ou une communauté nationale? En d'autres termes constituent ils une religion disséminée à travers le monde ou, au contraire, un peuple? Et dans ce second cas, leur place serait en Israël, consodédéré comme l'Etat, la strcuture natioanle d'accueil des juifs du monde entier.

    Pour le président de la république français, l'enjeu se situe ailleurs. François Hollande sait qu'en Isra¨£el les juifs, y compris ceux qui sont français considèrent que laz France est gagnée par l'islamisme et que l'on s'y sent moins en sécurité, vu le nombre de musulmans sur place et l'augmentation d'actes antisémites. D'où sa rapide mise au point: les juifs français ne sont pas une miniroté protégée mais une composante irremplaçable de la communauté nationale, et ce depuis des temps immémoriaux.

     

    En écrivant cette note, je me trouve justement en Israël pour une cérémonie familiale. Et j'entends ce que mes disent les Israéliens sur l'équilibre éthnique et religeieux en France. Les rumeurs alamrmistes que j'entends ne reflètent pas mon point de vue, mais dois les prendre en considération.

    Je reviendrai sur cette délicate question plus tard. Mais c'esst une affaire importante qui fera date.

  • Titre de la noteLa nature et la campagne électorale aux USA

    La nature et la campagne électorale aux USA

     

    Nul n’aurauit pu prévoir cette calamité naturelle et ses éventeulles conséquences sur les élections présidentielles aux USA : un éventuel report de l’élection est-il envisageable ? N y aura-t-il pas des recours, quoi qu’il arrive ? La chose doit être envisagée avec sérieux.

     

    Même la plus grande puissance mondiale n’est pas à l’abri des violents caprices de la nature. Certes, les USA auxquels nous souhaitons bonne chance en ont vu d’autres et s’en sont tirés avec tous les honneurs. Mais tout de même, quel traumatisme ! Un président en exercice contraint de revêtir en catastrophe ses habits présidentiels, un challenger, si proche du but, contraint lui aussi de s’en remettre au destin. L’imprévu qui règne sans partage.

     

    Même les plus pessimistes ne pouvaient pas envisager pareille chose. Les images en boucle des télévision américaines nous laissent pantois. La plus grand ville du monde, la ville qui ne dort jamais, New York, tous feux éteints, victime d’un véritable déluge. Et plusieurs centaines de milliers d’habitants contraints de partir, le temps que la nature se calme.

     

    Du jamais. C’est toute la dialectique entre la puissance et la sagesse. Souvenez vous du sociologue Georges Friedmann.

  • Titre de la noteLa fin de la mission de M. Lakhdar Brahimi

    La fin de la mission de M. Lakhdar Brahimi

     

    Toute la presse, à l’intérieur comme à l’extérieur de la Syrie, les avis sont unanimes : la mission Brahimi a pris fin et la trêve est enterrée. Ce n’est pas faire offense à ce grand diplomate que de dresser ce constat d’échec : c’est le principe de réalité qui nous dicte ce jugement : en quelques jours, ceux là mêmes où devait avoir lieu cette trêve (houdna) tant espérée, l’observatoire syrien a enregistré près de quatre cents victimes et presque autant de blessés.

     

    Pourquoi les puissances occidentales ne font-elles rien pour mettre un terme aux massacres ? Probablement en raison de l’accroissement des djihadistes islamistes qui combattent, de leur côté, l’armée du régime et qui sont nettement mieux armés et mieux organisés que les insurgés. Les Occidentaux sont hantés par une image : que les islamistes arrivent les premiers au palais présidentiel de Bachar et qu’ils hissent leur étendard avant le drapeau des insurgés syriens.

     

    Cette crainte nourrit aussi les hésitations des grandes capitales qui ne veulent pas armer suffisamment les rebelles car les armes finissent par se retrouver dans d’autres mains auxquelles elles n’étaient pas destinées. IL suffit de jeter un coup d’œil sur ce qui s’est passé en Libye où les arsenaux de Kaddhafi ont été pillés par des islamistes qui s’en servent pour occuper le nord u Mali.

     

    Et le dernier point est la contagion aux autres pays de la zone : le Proche Orient est une véritable poudrière, le régime syrien le sait et cherche à déstabiliser ses voisins. Il n’ose pas encore lancer de provocation à Israël dont les canons à longue portée pourraient réduire en cendres la capitale syrienne. Mais s’il n’a pas d’autre alternative, il le fera.

     

    Il y  surtout le Liban et le Hezbollah : hier soir sur al-Arabiya, j’ai suivi la revue de presse internationale qui insistait sur les remous au sein même du parti chiite libanais. Certains au sein même de cette organisation se demandent s’il ne faut pas abandonner Bachar à son triste sort. Or, la tenue des prochaines élections donnera sûrement la majorité au parti de M. Saad Hariri qui ne résistera pas à l’envie de régler ses comptes avec le Hezbollah..

     

    L’agenda des forces anti-Bachar au Proche Orient est clair : provoquer la chute du régime syrien, tête de pont de l’Iran dans le secteur, isoler ensuite le Hezbollah au Liban qui sera coupé de son soutien à Damas et de ses sources d’approvisionnement. C’est alors que le Proche Orient cessera d’être un point chaud. Et du coup, les USA pourront se concentrer sur leur adversaire de demain, la Chine.