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Vu de la place Victor-Hugo - Page 762

  • La dramatique paupérisation des Etats européens.

    La dramatique paupérisation des Etats européens.

     

    C’est une réalité, triste et indéniable : partout dans nos capitales, Athènes, Madrid, Lisbonne et autres, on voit des gens normaux, normalement vêtus fouiller dans les poubelles, à la recherche soit d’aliments à consommer soit d’effets ou de meubles dont ils ont l’usage mais qu’ils ne peuvent s’offrir en raison de la dureté des temps. C’est à peine croyable. Comment en sommes nous arrivés là ?

     

    Depuis la fin de la guerre, et aussi, hélas, depuis les crises pétrolières successives, les grands pays occidentaux ont continué dans la même voie, au lieu de se dire que les trente glorieuses appartenaient à un passé révolu. Et que la financiarisation de l’économie finirait par produire, un jour, des fruits amers… Il y a eu les subprimes qui ont ruiné l’Amérique et l’Europe, il y a eu les produits toxiques des banques  qui se sont mises à revendre les dettes souveraines, bref une quantité de pratiques qui ont enrichi quelques individus mais en ont ruiné des millions d’autres.

     

    Cette paupérisation alarmante se rapproche de nos pays, Allemagne, France, Suisse etc… Regardez la télévision et vous verrez des citoyens de tous ces pays assis dans des endroits où l’on sert la soupe populaire. Les gens se plaignent de la hausse des prix des carburants, du renchérissement de la vie en général… etc.

     

    Il va falloir réagir. Mais il faut éviter les scènes de xénophobie et de rejet. Cependant, il faudra bien un jour ne plus accepter tous ces gens qui viennent, attirés par les droits et les minima sociaux, les soins médicaux, la scolarisation gratuite etc…

     

    La Suisse a su se protéger en prenant des mesure préventives et en veillant à l’étanchéité relative de ses frontières. L’Allemagne en fait de même avec Me Merkel et la France de M. François Hollande va, elle aussi, s’u résoudre. Si de telles mesures ne sont pas prises à l’échelle européenne, c’est toute la stabilité du continent qui en pâtira. Il faut attendre un retour à bonne fortune pour poursuivre cette vieille tradition d’accueil et d’assistance.

    C’est bien triste mais c’est ainsi.

  • La violence aura t elle une jour une fin ?

    La violence aura t elle une jour une fin ?

     

    C’est peu probable. Si l’on remonte au texte sacré le plus ancien de notre civilisation judéo-chrétienne, on relève que Dieu lui-même regrette, dès les premiers chapitres de la Genèse d’avoir mis au monde l’homme dont le cœur est habité par de mauvaises pensées depuis son enfance. Freud a dû applaudir des deux mains, lui ne comprenait pas que l’on nous demande une chose contraire à notre nature profonde, aimer son prochain comme soi-même. A cela Freud répondait en substance : mais mon prochain, je voudrais plutôt le tuer…

     

    Allumez une télévision, ouvrez un journal ou branchez votre radio : toujours les mêmes horreurs, les mêmes vilénies, les mêmes atrocités. C’est si terrible que plus personne ne parle de changer la vie ou de changer le monde.

     

    Comment en sommes nous arrivés là ? J’avoue que je l’ignore.

    Mais regardez ce simple détail : étant à Paris ce samedi, nous sommes allés voir le fameux film hommes sans loi (Lawless). Je croyais que c’était un beau film des années vingt… Certes je ne dénie pas à ce film des qualités, mais pourquoi des scènes abjectes d’une violence  aussi bestiale qu’inutiles. Et si je vous disais comment les télévisions et les journaux en ont parlé, le couvrant d’éloges…

     

    Alors, nous sommes encore très loin du compte.

  • Le pape Benoît XVI au Liban, un messsager de paix

    Le pape Benoît XVI au Liban, un messsager de paix

     

    Certes, ce déplacement dans l’un des pays les plus exposés de la planète est un voyage à hauts risques. Mais il correspond à la nature même de ce pape qui a la foi chevillée au corps et qui n’hésite pas à payer de sa personne pour porter, partout où il le peut, un message de paix et de fraternité.

     

    Le contexte régional est pourtant nettement défavorable depuis que la Syrie voisine est à feu et à sang. La ville d’Alep, poumon économique du pays est à moitié détruite et aucune autre ville importante n’est épargnée. Le pape se trouvera donc, tout au long de son voyage, à quelques dizaines de kilomètres à peine de la frontière syrienne.

     

    Pourtant, malgré toutes ces contre indications le pape a maintenu son voyage. C’est qu’il ne se résout pas à abandonner les chrétiens d’Orient à leur triste sort. Petit à petit, ces derniers se voient contraints de quitter leur pays, un pays qui fait partie de la région qui vit naître Jésus et le christianisme.

     

    Peut-on reprocher au pape son intrépidité ? Non, car la cause de la paix avance toujours grâce à des hommes audacieux et à des actes audacieux. Si l’on reste sur sa réserve sans jamais prendre le taureau par les cornes, on ne fait pas avancer les choses.

     

    Cela dit, il faut être réaliste. Plus personne ne parle de dialogue des cultures. Très peu de gens osent prôner le dialogue interreligieux. Et pourtant, cela devrait être facile puisque nous prions tous le même Dieu. C’est à Lui que nous adressons nos oraisons, c’est vers Lui que nous nous tournons pour lui ouvrir notre cœur.

     

    Du plus profond de moi-même je souhaite à Sa Sainteté le pape Benoît XVI un bon séjour au Liban