La rentrée politique en France
Comme toutes les rentrées politiques, cette année ci s’annonce un peu agitée. Il faut dire que les Français sortes d’une cascade d’élections, qu’ils ont changé de président et de majorité, mais que la crise qui s’appesantit sur eux les rend nerveux et impatients. Et eu égard à la versatilité proverbiale des Français, les sondages ne sont pas très bons pour les deux têtes de l’exécutif. C’est injuste.
Certes, la situation est difficile, la crise est là et bien là et l’Euro suscite des inquiétudes concernant sa survie. Le président Hollande a clarifié les choses et s’est entendu avec la chancelière allemande sur la marche à suivre : on tient à l’Euro et on maintient la Grèce à l’intérieur de la zone Euro, ce qui me semble être une gageure.
En ce qui concerne la rentrée proprement dite, le gouvernement actuel ne pouvait pas faire plus qu’il n’a fait ; il n’est là que depuis deux mois et il ne dispose pas d’une baguette magique pour changer les choses.
J’ai suivi hier l’intervention du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault sur France 2 et je trouve qu’il a très bien parlé, sans embellir la situation ni faire de vaines promesses. Il est resté ferme su les Roms et il a eu raison. Il faut faire appliquer la loi et ne pas accréditer l’idée que la gauche et la sécurité ne vont pas bien ensemble.
Reste la situation économique qui est loin d’être reluisante. Le gouvernement se bat sur plusieurs fronts, le chômage, la baisse du prix des carburants, la rentrée scolaire, la formation des jeunes maîtres, la fermeture d’usine etc.. Comment réussir à tout faire ?
Il y a une autre nouvelle qui m’a à la fois iniquité et attristé : un journaliste a parlé du retour de la pauvreté en signalant qu’un grand consortium a décidé de changer de conditionnement de ses produits : on ne proposera plus au consommateur des produits en grande quantité, mais des doses individuelles (exemple donné : doses individuelles et uniques de champoing…) C’est affreux car de grands pays d’Europe retombent au niveau de certains pays d’Afrique.
L’économie tient tout. Un auteur allemand mort en 1923 a gentiment dénoncé les jacasseurs politiques. C’est effrayant comme les situation reviennent comme suivant une loi de l’éternel retour.