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Vu de la place Victor-Hugo - Page 859

  • le spectre de l’islamisme plane sur toute la Méditerranée

    le spectre de l’islamisme plane sur toute la Méditerranée

    Le résultat des élections législatives marocaines n’est guère encourageant pour la démocratie et pour l’évolution sans heurts de ce royaume vers plus de justice sociale et de progrès. Ce sont désormais les partis islamistes qui, de la Tunisie à l’Egypte, en passant par la Libye, et la Turquie, semblent incarner le mieux la volonté de changement des électeurs de ces pays.

    Mais pourquoi donc ? Pour la simple raison que notre Occident a, durant des décennies,, favorisé la stabilité dans le pourtour méditerranéen, au détriment des légitimes aspirations des peuples, victimes de la dictature, de la corruption et de l’injustice dans tant d’autres domaines. Or, nous savons bien que les agendas des islamistes ne favoriseront jamais le bien-être ni la démocratie, ni même le simple redémarrage économique ; et pourtant, les peuples veulent leur donner une chance qui pourrait se terminer par tout autre chose que le résultat escompté…

    Voyez ce qui se passe en Egypte : même l’armée qui tient les rênes du pouvoir depuis plus d’un demi siècle n’a pas réussi à se faire accepter et est en proie à de grandes difficultés, au point de mettre et de démettre des premiers ministres et des gouvernements au jour le jour. Or, si les élections devaient se tenir, tant législatives que présidentielles, les islamistes gagneraient sans peine.

    Voyez ce qui s’est produit en Tunisie et ce qui vient de se passer au Maroc ; là aussi, les islamistes arrivent en tête. Curieux qu’en 2012 bientôt, tant de populations ne parviennent pas à dissocier intellectuellement entre politique et religieux, un pas que l’Europe judéo-chrétienne, les USA et l’Australie, et même les anciens pays de l’est ont franchi depuis un certain temps déjà…

    Même en Syrie, lorsque Bachar sera chassé du pouvoir ou prendra la décision de s’en aller enfin, si des élections étaient organisées, ce seront les islamistes qui triompheront. Alors que faire ? je l’ignore. Pourtant, les habitants savent que la chute de Bachar changerait la face du Proche Orient, du tout au tout. C’est ce qui explique le subtil acharnement des Etats modérés de la région (Jordanie, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis, etc…) qui sont à la manœuvre pour changer le régime à Damas. Ainsi l’axe Damas-Téhéran s’effondrerait tandis le Hezbollah libanais et même le Hamas seraient orphelins d’un père protecteur, fournisseur d’armes et d’argent. Et même si cela arrivait, la menace islamiste ne serait pas écartée. Alors, pourquoi, une nouvelle fois ?

    J’ai beaucoup lu Bernard Lewis, qui, bien que très vieux aujourd’hui, est le meilleur islamologue de s génération. Selon l’éminent chercheur, une certaine absence de valeurs en Occident (notamment un excessive libéralisation des mœurs, la révolution sexuelle, le développement de l’homosexualité etc…) empêchent les populations arabo-musulmanes de reprendre le legs démocratique des Occidentaux, condamnés à leurs yeux par de tels comportements. IL y a le douloureux souvenir de la colonisation qui s’est accompagnée d’une douloureux processus de dé-culturation et, dernier mais non moindre, soutien sans faille, ou presque, aux régimes dictatoriaux arabes qui oppressaient leurs peuples…

    Nous ne pourrons pas remonter la pente très facilement ni très rapidement et je suis très inquiet au sujet de l’Union pour la Méditerranée. Peut-être faudrait-il que tous ces pays fissent une expérience islamiste pour bien comprendre ce que vaut la démocratie, fût-elle estampillée gréco-occidentale…

  • Retour sur DSK, victime d’un complot ?

    Retour sur DSK, victime d’un complot ?

    Cela devait arriver et ce n’est pas vraiment une surprise : un jouranliste américian est en train d’enquêter à l’américaine sur l’affaire opposant l’ancien Directeur général du FMI à Madame Nafissatou Dialo, ancienne femme de chambre de l’hôtel Sofitel de New York. Dans son article, le journaliste en question revient sur de nombreuses zones d’ombre qui avaient déjà intrigué les observateurs mais qui furent passés sous silence en raison de la stupeur générée par ces terribles images nous montrant un homme traqué, menotté, entrava comme un animal, alors qu’il avait eu (le tribunal l’a prouvé) une simple relation sexuelle consentie. CE fut une erreur, voir une faute, venant de la part d’une si haute personnalité, mais ne nous occupons pas de cela, du moment que ce n’est qu’un manquement moral et non un crime de nature pénale.

    Lorsque je rencontrai DSK au palais des congrès à Paris, au début du mois d’octobre, je n’eus pas le temps de lui parler plus longuement mais je le lui aurais dit, tout en pensant qu’il avait été, volontairement ou involontairement, entrainé dans un traquenard, mû par ses instincts mal maîtrisés. Aujourd’hui, alors que d’autres foyers s’allument pour lui nuire, il semble que son camp reprend courage et passe à l’attaque : pourquoi donc ce portable a-t-il joué un si grand rôle dans l’affaire au point de servir d’appât et de faire revenir DSK pour être enfin pris dans les mâchoires de iniquité ? Au fond, s’il n’avait pas téléphoné pour dire où il se trouvait, il serait arrivé en France, serait reparti pour Berlin où l’attendait Me Merkel et là, même le coup de semonce de la police newyorkaise n’aurait jamais eu le même retentissement : plus de photos nous présentant un DSK déjà condamné, déchu, traîné plus bas que terre. La suite a prouvé que les limiers de la police se sont fait bernés par la plaignante qui n’est pas nécessairement une victime. Cette distinction subtile émane d’un éminent juriste, doublé d’un honnête homme, Robert Badinter.

    Selon certaines confidences entendues dans des cercles plutôt privés, la machine infernale qui s’était mise en place comptait tout d’abord sur le déclenchement de l’affaire du Carlton de Lille, qui éclaterait dès que DEK proclamerait sa candidature… Mais d’autres auraient voulu tenter le tout pour le tout à NY et c’est cette bombe qui a explosé la première…

    Alors complot ou pas complot ? L’avenir nous le dira. Mais une chose est sûre : DSK a été le meilleur allié de ceux qui cherchèrent à exploiter cette horrible faiblesse : cette frénésie de relations sexuelles qui porte un nom en médecine et ne mérite qu’une chose : un traitement efficace.

    La question la plus angoissante qui se pose est la suivante : qui a organisé tout cela ? Et dans quel but ? Si la réponse à la seconde question est claire comme de l’eau de roche,, celle de la première est enveloppés dans des ténèbres. Mais espérons qu’elles ne deviendront pas, un jour, le linceul politique de ceux qui auraient pu être à l’origine de tout cela.

    Mais je le répète : si DSK avait été clean sur ce point, il ne lui serait rien arrivé…

  • Vers l’éclatement de la zone Euro ?

     

     

    Vers l’éclatement de la zone Euro ?

    A la suite du mini sommet européen de Strasbourg, réunissant Allemands, Français et Italiens, la chancelière fédérale a eu raison de rester inflexible et de camper sur ses positions : pas question de céder au laxisme de certains, incapables de mettre de l’ordre chez eux et désireux d’obtenir de permanentes facilités de caisse. En somme, certains voudraient que la BCE se transformât en planche à billets, à l’échelle de toute l’Europe, ainsi plus besoin de politique d’assainissement, avec, en sous entendu, l’Allemagne paiera… La chancelière a vu venir et elle a dit non !

    J’ai déjà eu l’opportunité de parler ici même, et tout récemment, du caractère fictif du couple ou du moteur franco-allemand : on ne peut pas accoupler une Porsche et un deux chevaux qui aurait, de surcroît, des problèmes de moteur ou de carburant à intervalles réguliers.

    Un minimum de sérieux s’impose. Il faut juguler les déficits et réduire la dette . C’est une affaire, une mission d’intérêt national. ET pour y arriver, il faut une réforme fiscale et une homogénéisation au niveau européen. Je ne veux pas dire qu’il faut taxer les riches : c’est une mesure stupide car, de nos jours, par un simple clic on fait déménager des sièges sociaux vers des paradis fiscaux connus et qui pullulent , même en Europe, à quelques centaines de km de Paris.

    Non, ce qu’il faut, c’est remettre le pays au travail, réhabiliter la valeur du travail et mettre un terme à la financiarisation de l’économie. Peut-être aussi, et c’est là le plus délicat, réduire le niveau de vie de certaines catégories sociales qui ne vont pas l’accepter de bonne grâce : et je le dis, d’emblée, je les comprends.

    Mais comment faire ? La main d’œuvre européenne, et surtout française, est l’une des plus onéreuses. Les Allemands ont fait des avancées spectaculaires dans ce domaine, mais les Français ?