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Vu de la place Victor-Hugo - Page 859

  • AVONS NOUS RAISON OU LE DROIT DE REEDITER MEIN KAMPF ?

    AVONS NOUS RAISON OU LE DROIT DE REEDITER MEIN KAMPF ?
    Le journal Le Monde en date du vendredi  7 octobre 2011 publiait en page 4 de son supplément une importante tribune libre intitulée Pour une édition critique de Mein Kampf», signée par six personnalités, françaises et étrangères, notamment le président des éditions Plon, Olivier Orban. Dans les deux lignes placées en exergue, le journal signalait qu’en 2015, le manifeste d’Adolf Hitler tombera dans le domaine public et expliquait ceci : plutôt que de le censurer ou de l’interdire, ce qui serait une grave erreur, il faut briser le fétichisme qui l’entoure…
    Cette tribune libre a retenu toute mon attention et je m’étais promis d’y revenir dans le journal de la TDG dès que mes studieux loisirs me le permettraient.  Aujourd’hui, c’est chose faite.
    En 2015 la mort d’Hitler remontera à soixante-quinze ans et vous pourrez faire de cet ouvrage ce que bon vous semble. Certains s’y intéresseront dans des buts politiques pas très honorables (stimuler l’antisémitisme, nier la solution finale ou charger Israël de tous les maux de la terre), d’autres voudront en tirer un profit purement commercial, gageant que le nom seul de l’auteur constitue déjà une promesse de ventes massives.

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  • Jean-Marie Le Pen et son parti

    Jean-Marie Le Pen et son parti

    On en parlait encore il y a quelques jours dans ce blog, et notamment de Marine qui a succédé à son père depuis peu mais qui a doublé le score que ce dernier réalisait aux élections présidentielles. En effet, si les sondages ont encore un sens à près de 6 mois de l’élection grandeur nature, Marine réaliserait un score honorable d’environ 18/20%. Pour ma part, je ne le pense pas car lorsque les deux porte-avions (UMP et PS) largueront les amarres, Marine sera prise en tenaille et se situera aux alentours de 15%, ce qui est déjà considérable.

    Mais on peut dire, comme l’émission d’hier à la télévision, que c’est son père qui a préparé ce résultat en labourant copieusement le terrain, ressassant les mêmes thèmes qui ont fini par porter : l’insécurité, l’immigration, le chômage. En fait, un résumé de son slogan : la France aux Français… Et aujourd’hui, que constatons nous ? Que ces mêmes thèmes sont repris par la droite parlementaire qui fait tout pour stopper la progression du FN en développant des idées similaires.

    Question : assistons nous à une lépenisation générale des esprits et des partis politiques ou est ce une prise de conscience – tardive, certes- des défis et des dangers auxquels la France est confrontée ? Il me semble que c’est la seconde solution qui est la bonne. On a trop misé sur l’entente, le dialogue, la concertation et l’assimilation. Or, les pouvoirs publics ont commis une lourde erreur d’appréciation. De même qu’il ne se trouve plus personne pour reparler du dialogue des cultures, il n’y a plus personne qui défende la mesure giscardienne du regroupement familial. Cette décision, prise sans discernement malgré ses présupposés humanistes, a mis la France dans uns situation qui s’est révélée intenable à la longue : il suffit de jeter un regard sur les banlieues et surtout sur la nouvelle mentalité française pour en mesurer les ravages…

    Des jours sombres et difficiles pointent à l’horizon. On aurait tort de penser que l’élection présidenteille passée, les choses rentreront dans l’ordre, comme par un coup de baguette magique. Il y aura sûrement, de la part d’une fraction sens cesse croissante de l’opinion et de l’électorat, l’exigence d’une inversion significative des flux migratoires..

    Comme la France a changé ! Il y a quelques années, une telle évolution eût été inconcevable ! Je pense qu’on a masqué les problèmes et arrondi les angles. Or, une certaine France continue d’adhérer de plus en plus aux thèmes du FN… Moi-même, j’entends parfois, dans des milieux très favorisés et épargnés par le crise, des remarques que je n’aurais jamais soupçonnées précédemment. Désormais, tout le monde est touché. Et les attaques à main armée, les vols, les violences en tout genre, sont de plus en plus attribués à une population dite criminogène.

    Comment sortir de cette spirale infernale ? Jean-Pierre Raffarin a tenté de le faire récemment à l’UMP. Les réactions de son auditoire ne doivent pas faire illusion, malgré le tonnerre d’applaudissements. A qui la faute ? Si l’on répondait à cette question, on déclencherait un tonnerre de protestations. Donc, je m’en garderai bien. Mais on ne peut pas nier que certains ont largement abusé, mésusé de l’hospitalité de la France.

    Quand des immigrés arrivent, il ne faut pas qu’ils se contentent d’habiter en France, ils doivent aussi y vivre, s’assimiler et endosser la culture, le penser et le vécu de son peuple. Cela n’a pas été le cas et l’on a bien senti hier soir dans l’émission. Ce qui a ouvert une véritable avenue à qui vous savez. Et ce n’est pas demain ni dans un ans, ni dans cinq, que cela va changer.

  • L’Iran a mis le doigt dans un engrenage dangereux

    L’Iran a mis le doigt dans un engrenage dangereux en attaquant l’Ambassade britannique

    En laissant quelques étudiants fanatisés attaquer impunément une légation étrangère dont l’immunité est garantie par la loi internationale, l’Iran a peut-être mis le doigt dans un engrenage qui va sûrement lui coûter fort cher. Il faut situer l’incident dans un cadre bien plus vaste, régional, englobant la Syrie où les massacres se poursuivent, la Turquie où les forces armées de différents pays se préparent et l’Iran qui se verrait obligé d’intervenir si son allié était attaqué, en raison d’un accord secret de défense unissant les deux pays.

    Hier soir sur la télévision al-Arabiya, le journaliste a longuement évoqué des préparatifs de frappes aériennes de forces extérieures contre la Syrie. Ces frappes sont réclamées par les officiers de l’Armée Syrienne Libre (ASL) qui se dit impuissante contre les blindés de Bachar et ne voit qu’un seul moyen de les tenir en respect. Le journaliste a montré, cartes à l’appui, que, malgré les démentis officiels, les choses bougent à la frontière syro-turque et qu’outre l’occupation d’une petite portion frontalière destinée à sécuriser l’afflux des réfugiés, une opération aérienne en concertation avec les alliés occidentaux est envisagée.

    Spécialiste des opérations de diversion, le gouvernement des Mollahs a cru trouver le bon moyen de voler au secours de ses alliés syriens en attaquant l’ambassade britannique. Il a commis une erreur qui risque de lui être fatale et c’est peut-être lui qui est tombé dans son propre piège. Car les Britanniques ne sont pas des peureux, ils l’ont prouvé avec Churchill à l’époque, ils l’ont prouvé lors de la guerre des Malouines, ils l’ont prouvé en Irak à Bassora où leurs troupes patrouillaient sans casque lourd au plus fort de la crise…

    En termes clairs, les Britanniques ne resteront pas inertes ; ils vont participer à la chute du régime de Bachar. Les Iraniens qui jouent leur présence dans la région vont se précipiter au secours de leur allié en difficulté. C’est probablement le moment que choisira Tsahal pour s’en prendre aux installations nucléaires.

    Il ne faut pas oublier que maints pays arabes modérés ont une frontière terrestre commune avec la Syrie : l’Irak, la Jordanie, la Turquie, trois pays qui sont au mieux avec les USA qui n’ont pas oublié les humiliations subies, jadis. Les infiltrations de commandos et les livraisons d’armes, notamment anti-char sont envisagées.

    L’attaque d’une ambassade britannique est toujours un acte inconsidéré. Et l’Iran ne comprend toujours pas. Au lieu de jouer diplomatiquement, il a montré à la face du monde sa véritable nature.