Protéger le peuple syrien
Oui, protéger le peuple syrien qui est livré, pieds et poings liés, à l’arbitraire d ‘un système tyrannique et sanguinaire. Ce gouvernement arabe actuel aura beau signer toutes les conciliations imaginables, il ne cédera jamais sur son principal atout ; le pouvoir et les avantages qu’il procure.
Lorsque que je trouvais à Jérusalem avant-hier, j’ai vu à la télévision un assassinat en direct : un homme vêtu d’un tea short blanc était débout face à des soldats et lors de la séquence suivante, il était à terre, gisant dans une mare de sang. La troisième séquence nous le montre, sans vie, évacué par ses amis. A ses côtés, d’autres cadavres jonchent le sol.
Selon le secrétaire d’Etat adjoint, des pays rabes auraient proposé à Bachar el Assad l’asile politique pour le convaincre de cesser la répression sanglante de son propre peuple. On ne peut plus parler d’un complot ni d’une main de l’étranger. Nous avions déjà évoqué ici même la désintégration de l ‘armée syrienne qui ne pouvait pas continuer de massacrer ses concitoyens sans réagir. Désormais, les déserteurs forment l’ossature de la contestation. On sent ici une contagion de l’exemple yéménite où les soldats du général rebelle el-Ahmar ont rejoint les rebelles.
On ne comprend vraiment pas les réserves de la Chine et de la Russie, même si ces deux pays ne sont des modèles de démocratie et d’intégrité. Ce sont les mêmes qui défendent l’Iran des Mollahs.
Est-ce un pur hasard ?