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Vu de la place Victor-Hugo - Page 874

  • Ka dynamique Hollande

    Ainsi donc François Hollande a gagné et très largement. Etait ce une surpise? Non point et Martine Aubry ayrait dû se retirer, personne ne s'étant rallié à elle. Une dynamique Hollande est en marche, où s'arrêtra-t-elle? Nul ne le sait. Son auteur espère évidemment qu'elle le ménera jusqu'à l'Elysée. Mais qui sait ce qui va vraiment se passer. Mais une chose est claire: l'UMP a un problème et certains n'hésutent même plus à mettre un nom sur ce problème...

    La première question est de savoir si les blessures des primaires vont se cicatriser et si la vaincue du second tour va vraiment mettre tout le parti en ordre de marche pour son concurrent plus heureux. Ens omme, de devenir une simple exécutante. C'est très peu paobable. C'est pourquoi il ne faut pas exclure une démission ou un retrait momentané jusqu'à l'élection présidentielle.

    Comme je le notais dans le précédent papier, la droite est en recul, elle a raté une belle occasion de se manifester et de conquérir le terrain perdu. La faute majeure fut de minimiser les primaires, de penser que cela ne marcherait pas etc... En fait, on se demande ce que pense l'opinion de tout cela.`

    Et cette opinion est désespérément atone pour le président la République même si celui-ci dispose encore de nombreux moi spour reprendre le dessus et mobiliser ses troupes. Ne jouons pas aux porphètes, tant de choses peuvent se passer d'ici là.

    Mais une chose demeure incontestable: François Hollande a pris de l'avance et son programme est fin prêt. S'il réussit à neutraliser ceux qui, au sein du PS, le détestent et rêvent de lui mordre la poussière, il a des chances. Sinon, ce sera l'échec?

    Attendons et voyons la suite

  • FRANÇOIS FILLON ET FRANÇOIS HOLLANDE : ETUDE D’UN CONTRASTE ?

    FRANÇOIS FILLON ET FRANÇOIS HOLLANDE : ETUDE D’UN CONTRASTE ?

    L’UMP commence tout juste à se réveiller et à réaliser que François Hollande (et pas nécessairement le PS) a pris une bonne longueur d’avance. Mais le premier à avoir pris conscience de l’erreur d’appréciation de son camp n’est autre que l’autre François, le Premier Ministre. Et comme d’habitude, au lieu  de s’en réjouir, cette lucidité n’a pas manqué de susciter quelques aigreurs dans d’autres lieux du pouvoir …

    Il semble qu’un certain nombre de points communs rapprochent (je n’ose dire : unissent) les deux François : le calme, la lucidité, la modération médiatique, la force de caractère et la retenue face aux attaques… Evidemment, les programmes différent considérablement, même si l’adversaire de Martine Aubry place la réduction et la maîtrise de la dette en tête de ses priorités. Il ne lui a échappé que le seul service de cette dette (accumulée par tous les régimes) engloutit une bonne partie des revenus de l’Etat.

    Certes, pour complaire à son camp et à la base de son électorat socialiste, Fr. Hollande -qui sait que le corps enseignant (écoles primaires, lycées et collèges) constitue, de tout temps, une citadelle du PS- a parlé (un peu inconsidérément) d’une recrutement massif dans ce secteur en cas de victoire : 70.000 enseignants supplémentaires viendraient alors grossir les effectifs déjà pléthoriques de l’éducation nationale… En fait, il le redit de moins en moins souvent et a dû gauchir (et non gauchiser) son discours pour ne plus prêter le flanc aux critiques acerbes d’une adversaire qui le taxait de mollesse face à la droite.

    Mais à y regarder d’un peu plus près, bien des détails montrent que le candidat du PS ira bien au-delà des limites de ce programme et lui donnera très probablement une touche personnelle qui en modifiera les contours. Il a dit maintes fois qu’on ne pouvait pas tout faire tout de suite. En gros, il semble s’être converti au réalisme économique et avoir compris que la France n’est pas seule au monde et qu’elle dépend de plus en plus de la conjoncture économique mondiale. Il suffit de voir comment Fr Hollande quel accueil François Hollande a réservé aux exigences infantiles de M. Montebourg pour s’en convaincre.

    François Fillon, pour lequel je ne dissimule pas un certain parti pris en raison de sa force de caractère, de sa ténacité et de sa persévérance, pourrait très bien s’entendre avec l’autre François. Je ne suis pas en train de préconiser un gouvernement d’union nationale (nous n’en sommes pas là et Nicolas Sarkozy n’a pas dit son dernier mot, loin de là), mais dans l’absolu ces deux hommes politiques qui ont une stature d’hommes d’Etat ont le souci de la France et optent pour un exercice apaisé du pouvoir. M. Fillon a conduit la politique de la France depuis plus de quatre ans sans à- coups majeurs. Son cabinet est admirablement bien dirigé : pas de bévue, pas de scandale,  Matignon est bien tenu et les apparitions médiatiques bien contrôlées…

    Même en annonçant sa volonté d’être présent dans le paysage politique de la capitale, M. Fillon n’a pas provoqué de vagues ; toujours cette même force tranquille, cette approche apaisée des questions et cette volonté de résoudre les problèmes sans accrocs.  Face à Anne Hidalgo, le Premier Ministre ne devrait pas se heurter à des difficultés insurmontables. Et la capitale pourrait évoluer autrement.

    En somme, pas de contraste. les deux François ne sont pas si éloignés l’un de l’autre, au plan des vertus éthiques et dianoétiques (pour parler comme Aristote) mais au niveau économique, le dirigisme (modéré) de l’un tranche par rapport au libéralisme de l’autre… Mais je n’oublie pas que l’un des parrains politiques du Premier Ministre n’est autre que le regretté Philippe Séguin, apôtre du gaullisme social…


  • Les pmrimaires du PS : l’erreur d’appréciation de l’UMP



    Les pmrimaires du PS : l’erreur d’appréciation de l’UMP

    Plus on regarde les choses de près et plus on est convaincu que l’UMP a commis une erreur de jugement en se gaussant jusqu’au bout de la préparation des primaires par le PS. Tous ceux qui ont préténdu que le PS se donnait du mal pour rien sony obligés de reconnaître aujourd’hui l’évidence : le Ps a marqué des points et pris date alors que l’UMP, obéissant à l’injonction du chef de l’Etat, a baissé la garde et a commis une faute d’inattention qui pourrait lui coûter cher.
    ET pendant que les caciques de l’UMP se complaisaient dans dans une sorte de paresse intellectuelle, pour ne pas démentir l’analyse du chef de l’Etat, le navire socaliste, lui, prenait le large. Certes, rien n’est encore joué mais il se développe dans l’opinion, même de droite, l’idée que la majorité présidentielle n’a pas pris la mesure de l’enjeu et que le PS avait marqué des points, faisant émerger un nouveau leader, doté d’authentiques capacités de rassembleur.
    Or, de plus en plus d’électeurs se prennent à penser que l’actuel chef de l’Etat n’a peut-être plus cet allant qui mène vers la victoire et doutent de sa capacité à faire gagner son camp. Un ancien premier ministre a récemment fait part ouevrtement de son inquiétude, un ancien président du Sénat a carrément dit qu’un fossé se creusait entre le président et les élus… D’autres personnalités ont exprimé leur petite musique de manière plus feutrée en raison de leur impmlication directe au sein du gouvernement : nul besoin de les désigner plus clairement car  le premier a dit (avec justesse) que les primaires n’avaient pas que des inconvénients tandis que le second, très brillant sujet au demeurant, n’a pas écarté qu’il puisse lui aussi avoir un destin national…
    Le camp de la méjorité se lézarde et un nombre non négligeable mais pas encore alarmant de députés et d’autres élus commencent à se demander s’ils misent sur le bon cheval et si le chef de l’Etat ne gagnerait pas à changer radicalemenbt de style à défaut de changer de politique .
    Avant chaque élection cruciale, une certaine nervosité gagne les deux camps en lice, mais cette fois ci les choses ne se présentent pas sous un jour très favorable. Interrogés sur ce désamour qui affecte partiellement le chef de l’Etat, les Français mettent en cause le style, une certaine omniprésence audiovisuelle (qui s’est réduite depuis) et une excessive limitation de la respiration du Premier Ministre. La grande loyauté de ce dernier l’empêche de se présenter comme un recours mais si les sondages de ce début d’année continuent d’être si peu encourageants, cela pourrait donner des idées à certains.
    S’il veut conduire son camp vers la victoire, le chef de l’Etat doit, révérence gardée, changer de style et écouter les conseils que lui prodiguent ceux qui cherchent son bien et celui de la France. Des erreurs lourdes de conséquence ont été commises, notamment au sujet des primaires. Si on ne fait rien, on risque de se retrouver dans la situation de VGE en 1981.
    Attention ! François Hollande est très actif et ses amis ratissent large en cherchant à attirer même ceux qui ont toujours milité pour l’autre camp…