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Vu de la place Victor-Hugo - Page 906

  • le meurtre d un rabbin en Israel

    Le meurtre d un rabbin en Israel

    Un evenement incroyablem unqiue ou presaue dans les annales; un rabbin poigmarde par un desequilibre mental qui lui reprochait d avoir rendu un juge;ent trop favorable a l epouse dans un conflit de nature fa;iliale.

    Cel s est passe jeudi dans le nuit je croism car ke rabbin en questionm issu d une noble lignee rabbinique, recevait des okaignants a toute heure et etait tres ecoute et respecte.

    L homme fut enterre le lendemain a Jerusalem au cimetiere du Mont des oliviers, un enterrement suivi par des dizaiines de milliers de personnes. Un drame et un malheur.

    Cela va declencher tout un debat sur la psychologie des hommes et des femmes qui choisissent de vivre dans une obeissance quqsi servile a une certaine frorme de tradition. Vela reste tout de meme un malheur

  • Au Néguev

    Vers lemochav

    Dans le Néguev, il fait toujours très chaud mais au moins le ciel est toujours bleu, pas une goutte de pluie ne vient troubler cette implacable sécheresse qui dure jusqu'au mois d'octobre. Comme chacun sait, le problème de l'eau touchera le proche orient avant toute autre région du monde. Et comme les pays de ce coin ci de l'univers ne s'entdndent guère, on voit le type de difficultés, réelles, auxquelles ils seront bientôt confrontées.

     

    Là o*je vais, à neuf km environ, se trouve le lieu où le soldats franco-israélien Gilad Schalit fut enlevé et dont nous sommes sans nouvelles depuis tant d'années. Je redoute un coup de force car ici la patience des Israéliens a des limites. Peut-être le négociateur allemand, réputé pour son habileté et ses contacts, saura trouver la bonne monnaie d'échange. On  l'ignore paffois, mais les ALlemands ont su nouer avec les pays arabes des liens intéressants, notamment avec les forces en présence au Liban.

    Je vous souhaite à tous un week end aussi ensoleillé qu'ici. Mais on dit qu'il pleut à PAris? Quel dommage.

     

     

  • l'hébreu et le russe

    breu et le russe en Israël

    Croyez moi ou pas, mais le russe est la première langue des Israéliens ! Hier, sous une chaleur étouffante, nous nous sommes rendus dans un centre commercial afin de faire des courses au supermarché. Heureusement, tout était climatisé. Nous passons les contrôles de sécurité sans peine et nous voila dans une immense surface commerciale où sont entreposées toutes les victuailles de la terre. Evidemment, je me pâme devant le rayon boucherie charcuterie car ici tout est cacher. Une vie juive vraiment normalisée :ici, tout le monde mange cacher pour ainsi dire puisque l’abattage rituel est imposé par l’Etat et que nul n’a droit à un abattage individualisé.

    Mais je vais d’étonnement en étonnement lorsque le client qui est juste devant moi s’adresse directement en russe à la vendeuse du rayon, laquelle lui répond dans la même langue. Le seul mot que je comprends en russe c’est harashow car les russophones disent toujours après be-séder qui signifie en hébreu la même chose… Quand mon tour arrive, je commande ce que je souhaite avoir en hébreu et on me répond dans la même langue avec tout de même une point de russe qui m’a toujours fait rire. On croit être la norme et être dans le vrai, la dame me dit en découpant des tranches fines de pastrami hodou, tu es français, toi (atta tsarfati, ken ?). Que puis je faire ? Je réponds oui

    Et comme à mon âge on ne se refait pas, je me remets à méditer et à me dire mais comment donc participons nous, ici et là bas, à la même identité juive ? Comment font les autorités pour tenir ensemble dans un même territoire, un même peuple, une même armée, 120 nationalités différentes ? Qu’est ce qui rapproche un juif russe d’un juif marocain ou d’un juif yéménite qui sont si typés au point de les confondre avec d’autres, disons, des voisins assez turbulents, pour ne pas en dire plus ? En somme se repose à nousla question de l’identité juive. Pour tenir ensemble tant de gens de cultures et de provenances différentes, il faut des lois civiles très dures. Il faut dire que le pays rassemble le meilleur et le pire, un peu comme la langue d’Esope. Essayer de vous abonner à une société de télévision et vous verrez. Que la banque oublie le virement automatique pour la note de téléphone et vous arracherez les cheveux pour le rétablissement de la ligne, tant la burocratie est effrayante.

    Je vais vous raconter ce qui s’est passé hier lorsque j’ai prié notre charmante voisine de nous abonner à une chaîne de télévision et d’installer l’internet : elle a passé une bonne heure au téléphone et en fin de compte, nous avons dû renoncer tous deux, tant les règles sont rigides. J’en ai profité pour lui faire remarquer que je n’exagérais guère jadis lorsque jed éonçais en termes sévères ces difficultés artificielles et qu’elle me rabrouait vertement. Un mot pour rire : dans la langue hébraïque moderne, on reprend, mais dans un sens ironique, certains oracles prophétiques, notamment une phrase d’Ezéchiel, je pense, récités dans la prière du matin : un Sauveur viendra à Sion (U-va le-tsiyon goél). C’est-à-dire que la rédemption est proche. La voisine a dit cela aux employés de la société de télévision qui demeurèrent inflexibles. Off the record, elle m’a confié qu’il y a dans ce pays tant de gens qui ne respectent ni les règles ni leurs engagements que les formalités sont devenues très dures, voire inflexibles, tant l’inventivité des mauvais payeurs est grande.

    Ce qui nous ramène aux Russes et aux autres. Mais plus sérieusement, aucune identité nationale et religieuse n’est prise dans un tel processus de mutation comme en Israël ! Je me demande comment la définition de la judéité par la matrilinéarité continue d’avoir encore quelque validité.