Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 909

  • DSK : RETOUR AU FMI OU CANDIDATURE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ?

    DSK : RETOUR AU FMI OU CANDIDATURE A LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ?

    Au fond, si l’on remonte le cours des événements, c’est la fausse accusation de la Guinéenne qui a contraint DSK, du fond de sa cellule new yorkaise, à envoyer sa lettre de démission au FMI. Et maintenant que l’accusation s’effondre, que la femme de chambre est taxée de prostituée dans un hôtel de luxe, les raisons de cette démission disparaissent et si DSK est rétabli dans son honneur et dans ses droits, il devrait mener son ancien mandate jusqu’au bout. Il semblerait que certains cabinets d’avocats travaillent sur cette configuration et sur la demande de dédommagements à l’Etat de NY pour sa désastreuse gestion de l’affaire et sa coupable impéritie qui eut, n’ayons pas peur des mots, un retentissement mondial… C’est incroyable ! Comme est incroyable le traitement de DSK par la presse US qui est passée d’une  extrême à l’autre : de pervers on le traite aujourd’hui de victime, d’accusé immonde il devient une victime expiatoire pour tous les militants du tiers-mondisme et les partisans inavoués ou inconscients de la haine de soi, si courante en Occident judéo-chrétien. Le raisonnement était le suivant et il constituait la trame du système de défense de l’avocat afro-américain de la Guinéenne : les forts, les riches, les puissants qui sont tous blancs s’arrogent le droit de faire du mal aux pauvres, aux faibles qui sont tous noirs… Ce n’est pas un raisonnement, c’est un gargouillement et tous ceux qui ont écouté la plaidoirie de cet homme sur les marches du palais de justice l’ont compris. J’ai bien apprécié l’analyse de Robert Badinter l’autre soir sur France 2 : tous les pseudo-arguments de cet avocat avaient déjà été portés à la connaissance de Cyrus Vance Jr qui n’en a pas tenu compte. Et dans moins de dix jours, DSK sera lavé de tout soupçon de viol.

    Comment un tel renversement de situation a-t-il été possible ? J’ai déjà évoqué hier les écoutes téléphoniques qui ont mis la puce à l’oreille de l’équipe du procureur lequel a décidé d’approfondir ses investigation : pourquoi ne l’a-t-il pas fait plus tôt ?

    Et là on a découvert des choses graves dont la plus grave est le mensonge de la Guinéenne face au grand jury devant lequel elle témoignait sous serment. Aux USA, ce n’est pas comme en France, on ne pardonne pas le parhure, punissable par 7 années de prison et 10.000 $ d’amende. Ensuite on a découvert que cette femme qui pratiquait l’amour tarifé pour les clients avait reçu plus de 100 000$ sur ses comptes, qu’elle avait plusieurs portables, qu’elle avait fait une fausse déclaration au fisc de NY pour payer moins d’impôts, qu’elle savait parfiatement bien qui était DSK, qu’après son rapport sexuel consenti avec lui, elle avait, contrairement à ses allégations, continué à nettoyer la chambre voisine, était même revenue dans la suite de DSK pour y parachever le ménage, et qu’elle ne fut pas retrouvée prostrée par ses collègues, prostrée et effarée par ce qui venait de lui arriver… Cela fait beaucoup !

    Cette femme apparaît comme l’essence même de la duplicité, si les choses s’avéraient. Je ne sais pas si le grand tabloïd de NY dit vrai, mais elle ne serait pas cette musulmane pieuse, allant de chez elle à l’hôtel et ensuite à la mosquée, entièrement dévouée à sa fille qu’elle élevait seule, besogneuse et honnête… On se croyait dans un roman de Zola à l’africaine.

    Vous vous souvenez sûrement des déclarations de tous ces Afro-amércains qui disaient que cette était dévastée, qu’elle émergeait à peine, etc, etc… Et on les a presque crus, tant l’empathie avec la victime présumée était naturelle.

    J’ai moi-même ici laissé timidement place à des doutes sur le déroulement des faits, mais connaissant la réputation d’hommes à femmes de DSK, j’ai pensé qu’il avait dérapé, mais je ne l’ai jamais imaginé comme un violeur !

    Que va-t-il se passer à présent ? Que va faire le Sofitel qui avait précipitamment décerné à son employée un certificat de bonne conduite et d’honorabilité alors qu’elle se livrait (ailleurs, chez elle ou hors les murs) à des activités que la morale réprouve ? L’hôtel prendra ses responsabilités et n’oublions pas que c’est son directeur qui a appelé la police avant de vérifier les faits…

    La grande leçon à tirer porte sur l’attitude de la presse qui avait condamné DSK sans appel. Que va faire le principal intéressé ? Il aurait le droit de revenir au FMI puisque son départ lui fut imposé par des faits qui ne sont plus avérés ?

    Quelle affaire ! Comment une petite femme de chambre, l’incarnation même de la duplicité et du mensonge, a-t-elle pu abuser, un temps, la planète entière ?

  • UN PETIT CONSEIL A DSK : PLUS DE POLITIQUE !

    UN PETIT CONSEIL A DSK : PLUS DE POLITIQUE !

    Il est des retournements dont  on se demande d’où ils proviennent, pourquoi ils interviennent à tel moment et pas à tel autre, qui les initie et comment ? Il est des rencontres qui ont lieu et d’autres qui n‘ont jamais lieu et qui, pourtant, auraient changé le cours de l’Histoire, ou plus modestement, le cours d’une vie !  Entre la réussite et l’échec, entre le bonheur et le malheur, m’avait dit un jour une dame d’un certain âge, il y a tout juste assez de place pour la tête d’une épingle… Cette métaphore n’a jamais cessé d’obséder mon esprit. Certes, je vous ai déjà parlé de citations talmudique, bibliques, notamment des livres de Job et des Psaumes. Mais ces retournements restent incroyables tant ils sont soudains et s’imposent par je ne sais quelle force magique.

    Hier, je prévoyais, sans en avoir parlé avec DSK (que je ne connais pas personnellement) qu’il irait au restaurant savourer avec des amis sa première soirée de liberté. Il a donc jeté son dévolu sur un petit restaurant italien où il s’est régalé de pâtes aux truffes : On le lui permet pour une fois car c’était une fête mais il faut qu’il fasse un régime pour mincir ! Cependant, quel changement ! C’est comme dans les livres prophétiques où D- change les jours de deuil en jours de joie, les jours de contrition en jours d’allégresse. Et là la prophétie s’est réalisée : un DSK, la main dans la poche, la démarche un peu chaloupée qui plaît tant aux femmes, et un sourire presque de revanche. Mais quelle épreuve.

    A propos des facteurs déclenchants qui surgissent à tel moment plutôt qu’a tel autre, ou, hélas, ne surgissent jamais… Pourquoi ? Le saurons nous un jour ? Je ne le crois pas. Mais méditez ceci : on dit que la plaignante qui est une menteuse effrontée et qui devra répondre de l’accusation de parjure pour avoir menti sous serment devant le Grand Jury, a téléphoné à un détenu (pour trafic de drogue et falsification de cartes de crédit) en lui disant à peu près ceci, 24 heures après la prétendue agression : Ne t’inquiète pas, ce gars est plein aux as, je sais ce que je fais… Or, cet échange tenu en langue poehl n’a été traduit que plus tard et a fini par mettre la puce à l’oreille du procureur Cyrus Vance qui eut le courage et l’honnêteté d’interrompre la procédure. Et s’il n’a pas, dès hier soir, abandonné toutes les charges, c’est pour ne pas perdre la face et ne pas compromettre définitivement ses chances d’être réélu.

    Question troublante : pour quelle raison la divine providence n’a-t-elle pas permis à d’humaines mains d’exploiter plus vite et plus efficacement des informations révélant la vraie nature de la plaignante ? Cela aurait épargné à DSK des jours horribles, abrégé ses souffrances, mis un terme à son opprobre, interrompu le calvaire vécu par sa famille, peut-être même lui aurait permis de conserver son poste à la tête du FMI, voire même de se présenter à l’élection présidentielle… Je n’aurais personnellement pas voté pour lui, en dépit de l’estime que je lui porte.

    Se rend on compte de tout ce qui se serait passé, s’il la menteuse avait directement parlé en anglais ? Les écoutes téléphoniques auraient été exploitées sur place, séance tenante. Les charges auraient été pulvérisées et DSK serait peut-être déjà en France…

    Quelles leçons retirerons nous de tout cela ? L’homme est peu de chose, une vie, un destin, basculent comme un rien ? Si la menteuse n’avait pas été de service ce jour là au Sofitel, si simplement DSK n’avait pas prévu de déjeuner avec sa fille Camille, étudiante à Columbia, rien ne serait arrivé… Alors, pourquoi ? On ne le saura jamais. Des forces obscures agissent en chacun de nous : ne parle-t-on pas des démons secrets du roi David qui firent de sa vie mouvementée ce qu’elle fut ? Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

    Mais je donne à DSK un conseil, bien qu’il ne m’ait rien demandé : plus de politique pendant quelques années. Plus de femmes à part sa épouse Anne Sinclair laquelle mérite toute notre admiration pour sa conduite exemplaire. DSK sera consulté par tous les grands de ce monde pour les orientations économiques, il fait l’unanimité dans les cercles gouvernementaux du monde entier. Et surtout, je dis bien surtout, qu’il fasse le ménage et le départ entre ses amis et ceux qui ne le sont pas, ne l’ont jamais été et ne le seront jamais…

  • DOMINIQUE STRAUSS-KAHN EST INNOCENT (II)

    DOMINIQUE STRAUSS-KAHN EST INNOCENT (II)

    Je viens de suivre en direct ce qui s’est passé lors de l’audience imprévue de ce jour à NY.  DSK se voit restituer sa caution, plus de bracelet électronique, plus de contrainte domiciliaire. Le juge qu’on a entendu parler en anglais directement s’est montré très déférents envers le prévenu. DSK était élégant, reposé, il a même esquissé un sourire avant de monter dans sa belle Lexus noire.

    Ses deux avocats, si compétents et civilisés tranchaient avantageusement face à l’autre conseil, celui de la plaignante (qui n’est plus une victime) qui s’est lancé dans une extravagante plaidoirie où abondaient les détails les plus scabreux. En entendant ce personnage s’exprimer, on se demandait alors quelles raisons pouvaient bien avoir poussé M. Cyrus Vance à reconnaître publiquement que la fameuse Guinéenne n’était plus la personne qu’elle prétendait être. Au lieu de se conduire noblement, comme les autres qui ont remercié le procureur de son travail et de son intégrité, l’avocat de la plaignante, un afro-américain connu, a choisi de charger DSK. Mais ce fut en pure perte puisque la caution est restituée à DSK, il pourra dîner dès ce soir dans le plus beau restaurant de NY avec ses amis, ses avocats et sa famille. Comme je le notais supra, le juge a fait preuve d’une grande déférence. Seule restriction temporaire : pas de passeport mais il peut se rendre où il veut aux USA. Une semaine de vacances en Californie lui fera le plus grand bien.

    En contemplant l’ancien directeur général du FMI, j’ai pensé à Job et à la cruauté du destin : quatre jours avant la prise de fonctions de celle qui lui succède, DSK est pratiquement innocenté. Le procureur n’a pas voulu capituler entièrement ce jour, laissant à une prochaine audience  la possibilité de le faire…
    Donc Job redividus (ramené à la vie) ! Dans les quarante-deux chapitres de ce beau et poignant livre biblique, on trouve une expression hébraïque qui me fait penser à ce qui est arrivé à DSK : malté’ot ‘awel, les mâchoires de l’iniquité ! DSK y a été pris, mais une main providentielle l’en a libéré.

    L’affaire DSK n’a jamais existé ; commence la vrai procès, celui d’une affabulatrice guinéenne. Mais les Américains sauront-ils se montrer indulgents eux qui furent si cruels avec DSK, promené comme une bête de cirque, les mains menottées derrière le dos ? Espérons le. Mais le mérite-t-elle ?