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  • Les infirmières cilgares

    Le monde entier éprouvera une joie sans mélange en apprenant que les infirmières bulgares et leur compagnon d’infortune, le médecin palestinien, naturalisé bulgare, bénéficient d’une commutation de peine. Le monde espère que ce douloureux feuilleton –plus de huit années passées dans les geôles libyennes avec une condamnation à mort confirmée par toutes les instances judiciaires- prendra effectivement fin dans les meilleurs délais : à savoir le renvoi dans leur pays de pauvres individus injustement accusés et condamnés de manière inique.
    Nous nous inclinons respectueusement devant les jeunes victimes et communions sincèrement avec leurs familles : perdre un être cher est une épreuve, perdre un enfant est une douleur inextinguible.
    Mais il faut aussitôt ajouter que tous les experts internationaux, donc impartiaux, ont imputé cette épidémie mortelle aux déplorables conditions sanitaires dans les hôpitaux de ce pays… On peut même s’interroger sur la persistance avec laquelle les autorités locales ont monté cette affaire en épingle pour finir par conduire l’Union Européenne dans l’étroit défilé de dédommagements financiers. On se demande s’il ne s’agit pas d’une revanche sur une affaire qui avait valu à ce pays un long et éprouvant ostracisme… Mais que faire ?
    Que cela nous serve de leçon. Merci, tout de même, aux autorités libyennes pour avoir fait preuve d’un peu d’humanité. Prions pour qu’elles résolvent ces problèmes sanitaires afin d’éviter de nouvelles victimes. Quant à nous, nous devons assurer avec toujours plus de fermeté l’entrée en vigueur d’un ordre éthique international interdisant que soient mis en accusation et détenus des êtres innocents.

  • Le 1er 14 juillet de Nicolas Sarkozy, un défilé sous le signe de la grâce



    Un défilé sous le signe de la grâce, une France rajeunie, moins guindée, moins apprêtée, plus ouverte, plus spontanée, en une phrase plus authentique!

    C'est un peu la fin de ce qu'on nommait un peu sottement l'exception française. Cette insertion dans l'Europe , cette participation massive des grandes personnalités du continent, ce défilé des 27 armées aux côtés de la France, tout était était ineffablement beau.

    Et le salut, la proximité physique aux enfants malades, ceci laissera une trace inoubliable. Enfin, la réunion familiale avec des généraux cinq étoiles parlant paternellement aux enfants, képi à la main: c'est du jamais vu.

    Mais c'est aussi cela la France d'aujourd'hui: plus de vie, moins de protocole.

  • Les derniers développements au Vatican



    Nombreux sont les catholiques (dont je ne suis pas) qui, attachés aux conclusions de Vatican II, si'nquiètent des récentes initiatives de la Curie romaine qui tendent à renforcer l'idée qu'une reprise en main se profile. certains éditoriaux, notamment du Monde de cette semaine, n'hésitent pas à parler de rigidification…

    Le terme est un peu exagéré: le nouveau pape est littéralement obsédé par l'unité des chrétiens, ce qui explique son voyage (contre vents et marées en Turquie) et sa main tendue aux chrétiens d'autres obédiences que celle de Rome.

    La messe en latin constitue pour un certain nombre de catholiques un symbole dont on les avait injustement privés il y a près d'un demi siècle. La nouvelle autorisation romaine ne la replace dans son exclusivité mais se contente d'en libéraliser l"usage. Je doute que les paroisses acquises à Vatican II abandonnent leurs pratiques lirugiques actuelles pour se mettre à latiniser… Pas de risque de contagion, peut-être un petit souci de capillarité si certains, alarmés par le vide des églises, croient bon de latiniser pour les repeupler…

    Il demeure que ce pape est étonnant: quand on lit avec attention son livre sur Jésus de Nazareth, quand on analyse ses propres analyses sur la méthode historico-critique et l'exégèse canonique (sans oublier ses débats avec le professeur-rabbin Jacob Neusner des USA) on sent qu'on a affaire à un grand érudit, nourri de science et de connaissance puisées aux meilleures sources.

    Il est vrai aussi qu'il souligne que la science ne saurait tenir lieu de foi ni de religion. Comment le Saint Père Benoît XVI effectue-t-il la synthèse? Probablement par ce que les philosophes nomment, en désespoir de cause, l'unité organique.

    C'est-à-dire: lorsque nous ne parvenons pas à rapprocher deux choses par la voie conceptuelle, nous y suppléons en quittant le solide terrain de la déduction pour aborder celui de l'analogie et de la métaphore…

    Lien permanent Catégories : Religion