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  • L'avenir de l'immigration en France

    Nicolas Sarkozy est en train de transformer de fond en comble le visage même de l'immigration en France. Domaine extrêmement sensible de la politique intérieure, l'immigration, notamment de populations non-euroépennes, a agi sur l'équilibre des forces politiques dans l'hexagone et fait de cette question un enjeu important.

    Qu'on le reconnaisse ou non, bien des points sont en rapport avec un afflux non contrôlé de migrants. Il semble que le gouvernement ait mis le doigt sur ce qui peut inverset le flux migratoire et coûter moins cher au pays: faire passer l'immigration économiqiue, située aujourd'hui aux alentours de 7% à 50 %, ce qui devrait donner à la France une immigration choisie et créatrice de richesses au lieu d'être génératrice de dépenses sociales…

    C'est une page qui se tourne: depuis le milieu des années 70, du temps de Valéry Giscard d'Estaing, c'était le regroupement familial qui donnait le ton: l'octroi de cartes de séjour dans ce cadre excédait tous les autres secteurs.

    C'est peut-être la bonne solution. Espérons. Mais attention à l'application de cette nouvelle mesure et à son coût humain.

  • L'avenir du Liban

    Ce 12 juillet 2007 marque un anniversaire; en effet, il y a un an, jour pour jour, Israël réagissait à l'attaque et à l'enlèvement de ses soldats à la frontière avec le pays du cèdre. Trente-quatre jours d'intenses bombardements s'ensuivirent sans résultat décisif, même si la configuration du champ de bataille a entièrement changé. Désormais, pas loin de dix mille soldats de l'ONU stationnent dans le sud du Liban, assurant une paix tendue, mais une paix tout de même…

    Quels enseignements peut-on tirer de cette conflagration qui ne fut en réalité qu'une répétition générale d'un conflit régional bien plus grave qui se profile avec insistance à l'horizon?

    D'emblée, c'est le rôle de la Syrie qui retient l'attention car ce pays, acculé par l'ONU qui a voté la création d'une cour pour juger les assassins de M. Hariri, ne peut supporter cette intense pression sans réagir en allumant des contre-feux. La république islamique d'Iran n'a pas le même souci: disposant d'une manne pétrolière considérable, même si ces capacités de raffinage de l'or noir lui imposent une série de limitations dommageables à la consommation et à son expansion économique, elle cherche avant tout à sauver son programme nucléaire et à voir enfin reconnues ses aspirations à devenir la vraie puissance régionale. Ceci fait évidemment ombrage à l'Arabie Séoudite, et dans une moindre mesure, à l'Egypte.

    Reste Israël qui n'entend pas en rester à un demi échec ou à un demi succès et qui s'est récemment donné un nouveau ministre de la défense en la personne du général Ehoud Barak. Ce fait change entièrement la donne car, en cas de confloit (toujours possible, hélas) ce héros de Tsahal ne commettra pas les erreurs de son prédecesseur et ne s'en laissera pas conter par des généraux plus experts que lui-même…

    Il faut espérer que cette fois encore la sagesse l'emportera. Mais cet espoir est il réaliste?

  • La numérologie et ses mirages







    La numérologie et la symbolique des chiffres et des lettres dans la kabbale

    Depuis que le monde est monde, la légende a toujours supplanté l’histoire, le mythe le discours rationnel et l’imaginaire le réel. Aristote, issu de l’école de Socrate, a victorieusement combattu pour imposer, grâce à sa philosophie la supériorité du logos sur le mythos.
    Mais le genre humain préfère le rêve ou, pour parler avec Ernest Renan, l’humanité est incurablement dupe, mieux, elle veut être dupée…
    Depuis hier samedi, le 7 juillet 2007, en d’autres termes, le 7.07.07, les buralistes sont assiégés par les parieurs, les mairies par les mariés et les grands magasins par une foule de clients avides de faire une affaire dont cette constellation numérique pourrait bien leur faire l’aubaine…
    A quoi devons nous un tel engouement, je ne dis pas commet expliquer une tel phénomène pour la bonne raison que la réponse est toute trouvée : à l’imaginaire et à des contre sens séculaires éminemment productifs.
    Que l’on me comprenne bien, loin de moi toute idée d’être un rabat-joie et un destructeur de mythes, de rêves et de légendes qui demeurent une vision subjective, voire subjectiviste, de l’Histoire… Mais tout de même !
    Même si dans les textes fondateurs de notre civilisation, la Bible hébraïque et les Evangiles, certains chiffres sont symboliques, il y a loin de la coupe aux lèvres : certes les chiffres 3, 7 et 10, voire même 12 signifient plus qu’une simple valeur numérique : les sept jours de la créations, les 7 signes du zodiaque les trois anges qui se présentent devant Abraham (ancêtre de la trinité chrétienne), les trois jours avant la résurrection (Osée), les dix plaies d’Egypte, les douze tribus d’Israël etc…
    Mais il y aura surtout l’exégèse kabbalistique de la Tora qui saura s’imposer comme la méthode la plus innovante et la plus révélatrice de l’imagination créatrice. Mais ce ne fut pas la plus véridique, ce qui explique aussi, peut-être, son exceptionnelle longévité

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