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  • Les cérémonies du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël,

     

      Les cérémonies du soixantième anniversaire de l’Etat d’Israël,
            L’invité qui se fait attendre…
       
        La presse internationale dans son ensemble donne un très large écho à cet événement qui a signifié la renaissance du peuple juif après la Shoah : la restauration d’une souveraineté juive sur le sol ancestral. Toutes les radios, toutes les télévisions rendent compte de l’événement soit en couvrant les manifestations en Israël même, soit en rappelant l’odyssée des bateaux illégaux chargés de réfugiés et tentant de forcer le blocus de la marine de guerre britannique, au large des côtes palestiniennes.  Hier soir, sur la chaîne culturelle ARTE, nous avons eu droit à une très belle rétrospective, très bien équilibrée puisqu’elle donnait la parole tant aux Juifs qu’aux Palestiniens…
        Très émouvant ce passage sur le fameux album noir de photographies de la lutte en 1948 autour du quartier juif de la vieille ville… Un album perdu, retrouvé et enfin restitué à ses propriétaires arabes. Et le film emblématique intitulé Colline 24 ne répond plus…
        Même si le gouvernement israélien, en sa qualité de puissance invitante, a laissé de côté (pour des raisons qui ne regardent que lui) certains dirigeants de pays d’Europe, même si l’on s’apprête à accueillir en grande pompe le Président des Etats Unis d’Amérique, on déplore l’absence d’un grand convive, un convive qu’on n’a encore jamais vu aux cérémonies d’anniversaire de l’Etat juif, et pourtant un convive dont on espère, année après année, l’arrivée impromptue… Ce convive s’appelle la paix, shalom.
        Lorsque le 6 juin 1944, au matin, le roi Georges V annonçait à son peuple le début du débarquement en Normandie, il conclut son allocution par un très beau verset des Psaumes (29 ;11). Ce verset, tel que prononcé en anglais par le monarque, le voici : May God give strength to his people, may Gode bless his people with peace. Ha-Shem ‘oz le’ammo ytten, ha-Shem yebarech et ammo ba-shalom. Dieu accorde de la puissance à son peuple, Dieu bénisse son peuple par la paix.
        C’est donc la paix qui est attendue comme invité d’honneur du prochain anniversaire…

     

  • Comment ramener les généraux birmans à la raison ?

     

     

      Comment ramener les généraux birmans à la raison ?
        Oui, comment faire entendre raison aux dictateurs militaires de la Birmanie qui préfèrent temporiser au lieu de permettre à la communauté internationale de voler au secours de leur peuple meurtri et sinistré. Nous avons vu à la télévision des hommes et des femmes, mais aussi des moines et des bonzes, reconnaître qu’ils étaient livrés à eux-mêmes, qu’ils avaient dû -par leurs propres moyens- abattre les arbres déracinés par le cyclone et, qu’en guise d’eau potable, ils étaient dépendants de l’eau du fleuve…
        Au lieu d’expulser le journaliste britannique qui les critiquait, les autorités birmanes devraient saisir l’opportunité du malheur qui les frappe pour reprendre langue avec la communauté internationale sans perdre la face. Elles devraient aussi réfléchir à une éventuelle extension du droit d’ingérence : ne pas permettre aux nations d’aider les Birmans , c’est refuser une assistance à des personnes en danger… L’ONU est désormais doté de structures judiciaires pour juger de tels actes. Enfin, la Chine qui a barre sur ce régime, devrait se manifester un peu plus fortement
        C’est qu’au moment où l’on écrit, les morts et les disparus se chiffrent par dizaines de milliers. Prions le Seigneur pour qu’en tout état de cause, on n’arrive pas, dans les heures ou les jours qui viennent, au 100. 000 victimes.
        Si, à ce chiffre astronomique, devaient se surajouter des victimes de la faim, de la soif et des épidémies, les autorités de ce pays ne pourraient alors s’en prendre qu’à elles mêmes…

     

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  • La Chine et le Japon : un mariage du bout des lèvres


        La Chine et le Japon : un mariage du bout des lèvres
        C’est une visite historique du Président chinois au Japon où il a été reçu par le Premier Ministre nippon. Cela faisait près de dix ans qu’un tel événement ne s’était pas produit ! Pourquoi un tel rapprochement ? il suffit de jeter un coup d’œil sur une carte de géographie pour comprendre : la Mer de Chine est le couloir utilisé par toutes les importations et exportations du Japon. C’est la voie maritime empruntée par le Japon pour importer les hydrocarbures dont il a besoin. Quant à la Chine, elle a tout intérêt à coopérer avec la deuxième puissance économique mondiale dont les technologies de pointe lui sont aussi indispensables que l’air à respirer…
        En outre, les investissements chinois au Japon se montent à près de 70 milliards de dollars et la Chine est devenu le premier partenaire commercial du Japon, avant même les Etats Unis d’Amérique…
        Certes, les Chinois n’ont pas oublié les massacres de Nankin en 1937 et on les comprend. Les militaristes japonais avaient alors massacré plus de 350. 000 civils sans égard pour l’âge, le sexe ou le statut social. Le climat entre les deux pays n’est donc pas au beau fixe. D’ailleurs, chaque fois qu’un Premier Ministre japonais se rend dans ce lieu de recueillement pour rendre hommage aux âmes des disparus pour l’Empereur, il s’attire des commentaires courroucés de la Chine qui n’oublie que ce mausolée abrite aussi les «âmes» de terribles criminels de guerre, responsables de centaines de milliers de morts.
        Mais les deux pays ont décidé de ne pas insulter l’avenir, comme disait le Général de Gaulle. La leçon qui s’impose à nous Européens, c’est que le centre de gravité du monde technologiquement avancé se déplace vers l’Asie. Et si nous ne nous éveillons pas, pire, si nous continuons à faire des grèves à répétition, nous finirons par compter encore moins qu’aujourd’hui …
       

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