LA VIOLENCE DU CLIMAT SOCIAL EN FRANCE
Le climat social en France n’est vraiment pas bon. Et les exactions commises à Paris par les employés du gaz n’arrangent pas les choses. Loin de là. Comment faire pour ramener un minimum de sérénité ? D’un côté, il y a une crise qui s’étend, réduit le pouvoir d’achat des gens, instille chaque jour un peu plus d’incertitude, d’angoisse et de peur du lendemain. De l’autre, des gens qui réagissent diversement. Parfois même en usant de moyens que la loi et la morale réprouvent. On est passé des séquestrations aux exactions, notamment celles d’hier au siège de la direction de Gaz de France… Comment en sommes nous arrivés là ?
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LA BIBLIOTHÈQUE DE QUMARAN/ TORA. I. LA GENÈSE
LA BIBLIOTHÈQUE DE QUMARAN/ TORA. I. LA GENÈSE EDITION BILINGUE DES MANUSCRITS. CERF, 2008
Dans le voisinage de la Mer morte, dans les grottes du désert de Judée, furent découverts, il y q quelques décennies déjà, des manuscrits en hébreu, en araméen et même en grec, qui correspondent à des extraits de la littérature biblique. Ces manuscrits proviennent d’une secte juive ancienne, les Esséniens, qui avaient opté pour une vie solitaire, seul moyen de réaliser à leurs yeux les idéaux d’une vie juive réussie. Cette secte se développa entre 180 avant l’ère chrétienne et l’an 70 de notre ère. A ce moment là, on ne pouvait pas encore parler de canon biblique, c’est-à-dire des 24 livres finalement retenus comme étant issus d’une inspiration divine véridique… Le canon biblique ne fut définitivement arrêté que vers le milieu du second siècle de notre ère. C’est dire l’importance de ces fragments, hélas souvent mutilés et peu étendus, pour nous renseigner sur l’état antérieur des textes qui allaient donner la littérature biblique, telle que nous la connaissons. Donc, du temps des sectaires du désert de Judée, on ne peut parler que d’un processus de canonisation. -
Le voyage de Benoît XVI en Israël, en Palestine et en Jordanie
Le voyage de Benoît XVI en Israël, en Palestine et en Jordanie
Il convient de se féliciter de la prochaine visite de Benoît XVI en Israël. Pourquoi en Israël ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas vraiment de contentieux opposant le Saint Siège à ces deux pays musulmans à 99% que sont les territoires palestiniens et la Jordanie.
Cette heureuse initiative que les esprits chagrins taxeront peut-être de session de rattrapage d’une diplomatie vaticane, jadis réputée pour sa grande adresse, devrait rassurer ceux qui s’interrogeaient sur certaines initiatives, plutôt déroutantes du Saint Père, en l’occurrence la très hâtive réhabilitation de quatre évêques intégristes de la Fraternité saint Pie X. Cette démarche, dictée par une magnanime indulgence pontificale mais si dépourvue de discernement (pas la moindre déclaration écrite des intéressés ne laissant planer aucun doute sur leur obéissance au pape et leur acceptation sans réserve aucune des décisions conciliaires) a valu à Benoît XVI et à son entourage les critiques les plus acerbes jamais encourues par le Saint Siège. Mais tout ceci relève du passé. La visite préalable d’une importante délégation de rabbins israéliens au Vatican a réglé les principaux différents et ouvert la voie à une réelle entente.