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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1044

  • Hommage à un jeune policier, mort pour que d’autres vivent..

    Hommage à un jeune policier, mort pour que d’autres vivent..

    On aurait tort de parler de faits divers, car en l’occurrence, c’est un fait grandiose. Il arrive que la valeur symbolique d’un acte dépasse –et de très loin- sa simple existence matérielle. Je pense évidemment à l’acte héroïque de ce policier qui n’a pas hésité une seconde à secourir un homme tombé à l’eau. Il a donné sa vie en voulant sauver celle d’un autre. Quel exceptionnel altruisme !

    Rien ne l’y obligeait, sinon son sens moral et la haute idée qu’il se faisait de son devoir. Âgé de vingt-cinq ans, il n’a pas calculé ni prémédité son geste. Seul l’accomplissement de son devoir a primé à ses yeux. Policier et pompier, il a obéi à sa conscience qui lui commandait de se jeter à l’eau.

    Cet homme est devenu un héros tragique. Notre société semblait incapable d’en produire tant l’individualisme et l’égoïsme y règnent sans partage. Son geste prouve que des êtres bien nés peuvent résister victorieusement aux dérives de notre socio-culture.

    Que cet homme soit aussi un policier, c’est-à-dire un citoyen au service d’autres citoyens, n’est pas le fruit d’un pur hasard. Il a commis un acte authentiquement vertueux, au sens que Platon donne à un adjectif qui ferait rire aujourd’hui, tant un mal sournois s’est infiltré dans tous les pores de notre société. Une sorte de haine de soi, ou pour reprendre une expression célèbre, un malaise dans la culture (Unbehagen in der Kultur).

    Au moment même où ceux qui sont censés transmettre la science et le savoir refusent de le faire par égoïsme, commettant ainsi un véritable péché contre l’Esprit, ce policier a, lui, fait abstraction de soi et n’a pensé qu’aux autres.

    Le philosophe français Emmanuel Lévinas a écrit dans a thèse Totalité et infini cette phrase presque irréelle : mon moi, ce sont les autres. Ce qui signifie, je n’existe que par eux et pour eux. Ce jeune homme a écrit avec son sang cette phrase qu’il n’a probablement jamais lue mais qui était pourtant gravée au plus profond de lui-même.

    Je pense aussi à ce refrain d’une poétesse israélienne : bienheureux ceux qui sèment ais ne récoltent pas…

  • Le professeur Charles MELA, chevalier de la Légion d'honneur

    REMISE DES INSIGNES DE CHEVALIER DE LA LÉGION D’HONNEUR A MONSIEUR LE PROFESSEUR CHARLES MELA

    Genève le 1er septembre 2010

    Mesdames, Messieurs, (et si vous le permettez), chers Amis,

    Cher collègue et ami Charles Mela,

    ou devrais-je plutôt dire, cher Maître, tant vos titres, les grands emplois que vous occupez ainsi que votre œuvre m’ont profondément impressionné.

    Permettez moi, je vous prie, de dire d’emblée que je ressens comme un grand honneur, un exceptionnel témoignage d’amitié, le privilège de vous remettre, en présence de votre chère famille et de vos amis, les insignes de chevalier de notre premier ordre national.

    Ce type de cérémonie comporte, comme vous le savez, quelques aspects convenus auxquels je me plie avec joie. Il me faut donc évoquer en quelques lignes les faits les plus marquants de votre vie et ce votre carrière.

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  • Sauver cette jeune femme iranienne, menacée de lapidation...

    Sauver cette jeune femme iranienne, menacée de lapidation...

    En parcourant la presse internationale et nationale, maints thèmes ont retenu mon attention, notamment les attentats du Hamas, la semaine sociale qui s'annonce chargée en France, mais j'ai pensé que notre devoir à tous était de voler aus ecours d'une pauvre femme, accusée de je ne sais quel crime et qui court le risque de mourir de manière atroce, suivant un rite barbare, la lapidation.

    Je ne sais pas ce qui s'est passé. Nous ignorons tous la réalité ou le fondement des accusations. Mais comment accuser une femme d'adultère quand son amri est décédé? Et comment lui imputer une responsabilité dans l'assinat de son époux?

    Enfin, comment placer une telle peine capitale su un tel délit si tant est que c'en est un?

    Franchement, le régime des Mollahs va trop loin. Qu'il s'en prenne -verbalement- aux USA, à Israël et à la France passe encore, mais qu'il menace de mort -et quelle mort- une pauvre femme déjà fouettée des dizaines de fois est intolérable.

    Au fond, il y a d'une part la culture et la civilisation, et de l'autre, la barabarie et la cruauté. On ne peut pas se taire. Je n'aime ni la luxure, ni l'adultère, ni la débauche. Mais trop, c'est trop.