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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1078

  • y a t il eu des Justes allemands durant la guerre ?

    Le film MARGA : y a t il eu des Justes allemands durant la guerre ?

    C’est là une question angoissante dont pourrait même dépendre l’honneur de la population allemande durant la dictature national-socialiste. Y a t-il eu des hommes et des femmes qui auraient sauvé leurs compatriotes juifs au péril de leur vie ? Oui, mais dans une infime proportion : moins de 500 sur 70. 000 000 d’âmes. C’est le sujet d’un nouveau film qui met en scène la vie de Madame M. Spiegel, juive allemande ayant vécu dans un petit village et dont le mari avait été décoré pour faits de bravoure durant la première guerre mondiale.

    Ce sont des amis de régiment qui décidèrent de cacher la mère et sa petite fille qui changèrent de nom et se firent passer pour des réfugiés ayant fui les bombardements des cités allemandes.

    La rescapée a aujourd’hui près de 95 ans et elle n’était pas encore parvenue à convaincre un cinéaste d’outre-Rhin à porter à l’écran son histoire. Cela allait contre le politiquement correct de l’époque. Aujourd’hui, c’est chose faite.

    Le constat est, certes, peu réjouissant mais cela montre qu’il ne saurait y avoir de responsabilité collective même si un pourcentage infinitésimal nous réchauffe le cœur. Souvenons nous des villes pécheresses pour lesquelles Abraham négocie avec son Dieu : et s’il n’y en avait que dix, détruirais tu la cité ? Le Dieu qui juge tout l’univers ne pratiquerait-il pas la justice ?

  • La Turquie islamiste et le souci humanitaire…

    La Turquie islamiste et le souci humanitaire…

    Ce n’est guère par malice que je reviens rapidement sur le rôle peu glorieux joué par les autorités turques actuelles, en l’occurrence l’actuel Premier Ministre, dans l’envoi d’une flottille «humanitaire». D’habitude, on pratique à l’extérieur, c’est-à-dire en matière de politique internationale §en l’occurrence Gaza) les mêmes principes que ceux que l’on retient en politique intérieure.

    Or, quelle n’a été ma surprise de lire dans le journal Le Monde un article stigmatisant l’attitude des autorités turques qui emprisonnent de tout jeunes enfants kurdes, les condamnent à plus de cinq an de privation de liberté, au simple motif qu’ils auraient jeté des pierres contre les forces de l’odre… Les enfants kurdes, pourtant citoyens turcs (bien contre leur gré) seraient moins pitoyables que ceux des Palestiniens ? Est-ce à dire à dire que les Turcs ont une conception sélective ou discriminatoire de l’humanitaire et de la nationalité des enfants ?

    En outre, ces pauvres enfants kurdes se sont plaints de mauvais traitement infligés par leur gardiens. Je m’étonne que Amnesty International ou Human rights watch ne sout pas intervenu.

    En outre, un emprisonnement aussi long pour des enfants ruine leur avenir car aucun établissement scolaire ni universitaire ne veut les admettre en son sein. La double peine, quoi.

    De telles pratiques sont inadmissibles en Europe. On le comprend bien, sauf peut-être ailleurs.

  • L’équipe de France : le chagrin et la pitié

    L’équipe de France : le chagrin et la pitié

    Le fantôme de l’Irlande rodait depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois autour de cette équipe de France qui eut la malchance de représenter le pays en Afrique du sud. Qualification mal acquise finit par se payer… Cette main de Thierry Henry (qui n’est pas un mauvais garçon) n’était vraiment pas la main de Dieu. Comment faire aujourd’hui ? Comment jeter le manteau de Noé sur tant de frasques et sur un tel désastre ? Et quand on pense aux dernières simagrées de l’entraîneur en Afrique du sud, on pense à cette terrible expression allemande qui dit que rien, pas même l’outrage suprême ne nous aura été épargné (nichts blieb uns erspart).

    Ce qui frappe le plus, c’est la faillite totale d’un système d’intégration où l’on a tout misé sur le sport, notamment sur le foot ball, alors que nous sommes le pays qui a le plus grande nombre de grandes écoles et d’institutions les plus renommées. Je connais bon nombre de très hauts fonctionnaires européens, allemands notamment, venus chez nous étudier à l’ENA (Ecole Nationale d’Administration).

    Et une nation comme la nôtre place son espoir dans la façon de taper le ballon… Ne soyons pas étonnés du résultat obtenu.