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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1075

  • M.M. Jean-Pierre Escalette et Raymond Domenech devant la commission culturelle de l’Assemblée Nationale

    M.M. Jean-Pierre Escalette et Raymond Domenech devant la commission culturelle de l’Assemblée Nationale

    De l’avis unanime des députés présents, ce fut une mise en scène pathétique et ridicule. Les deux hommes avaient d’abord exigé d’être tenus loin des journalistes : des dizaines de reporters, même étrangers, attendaient les deux hommes pour en savoir un peu plus sur le désastre qu’ils n’ont pu éviter de l’équipe de France de foot ball. Rien, ils n’ont rien dit. Et leur départ fut encore plus piteux que leur arrivée !

    Qu’ lon nous comprenne bien : il ne s’agit pas de s’acharner sur deux hommes qui n’ont, certes, jamais inventé la poudre, mais qui nous doivent, tout de même, quelques explications. Eh bien, non !

    D’après quelques députés présents, les deux hommes auraient mis en cause la presse, coupable d’avoir révélé au grand jour les tiraillements et les clans au sein de l’équipe. En somme, nous dépensons votre argent, continuez à nous e donner, quand à nous nous poursuivons notre petit jeu au sein duquel vous n’avez pas le droit de mettre votre nez… C’est tout de même incroyable.

    En fait, le raisonnement de ces Messieurs ressemble étrangement à celui des joueurs : le scandale, c’est qu’on ait révélé les turpitudes de l’équipe nationale. Mais cela, c’est un raisonnement d’un chef de bande, pas d’un capitaine ni d’un entraîneur d’une équipe nationale.

    En fait, ce qui est scandaleux, ce n’est pas d’ébruiter le scandale, c’est que ce scandale existe.

    Souvenez vous, ce capitaine qui dit qu’il faut éliminer le traître… Un peu comme un chef de bande qui cherche à punir celui qui a parlé à la police…

    Il ne faut pas avoir peur de tout changer : les cadres et les joueurs. Nous pouvons trouver des gens doués qui représenteront authentiquement et dignement le pays. La France et l’Europe le méritent bien.

  • Le tournant de la rigueur…

    Le tournant de la rigueur…

    Désormais , on ne peut plus le nier : la rigueur est bien là. De tous les côtés, on serre la vis. Plus aucune niche, plus aucune classe ou catégorie sociale ne sera épargnée. Le Président de la République a frappé les esprits en supprimant la garden party de l’Elysée du 14 juillet. Heureusement, il n’a pas supprimé le défilé militaire auquel les Français tiennent tant.

    Il a fallu beaucoup de temps pour l’admettre : il n’est pas loin le temps où tout ministre osant parler de rigueur était convoqué à l’Elysée pour se voir recommander de mieux choisir sa terminologie en parlant de la crise.

    La faute n’incombe pas aux dirigeants actuels mais à tous les gouvernements depuis au moins trente ans.

    Regardez, par exemple, le déficit abyssal de la sécurité sociale. Les experts savent, au centime près, comment agir pour le résorber, mais le courage politique fait défaut. Aucun gouvernement n’a osé porter le fer dans la plaie. Il n’est pas question de faire des économies sur le dos de la santé des Français mais il suffit de voir comment les hôpitaux sont gérés. Et surtout tous ceux qui y viennent sans payer quoi que ce soit. Un ancien ministre communiste de la santé avait eu cette phrase célèbre qu’on a oublié depuis : la santé n’a pas de prix mais elle a un coût…

    Il y a aussi, hélas, la nature essentiellement rétive des Français à toute idée de réforme : regardez le cas des retraites. Cela fait bien longtemps que le système de répartition (ceux qui ont plus paient pour ceux qui ont moins) aurait dû être non pas remplacé mais complété par le système de capitalisation. Après tout, c’est le système des mutuelles. Pourtant, l’opinion publique est vent debout contre cette idée.

    A force d’avoir laisser traîner, on en vient aujourd’hui à des mesures extrêmes. Et qui vont faire mal. Les syndicats se donnent rendez vous à la fin d’une grève pour en organiser une autre. Mais savent ils au moins ce qu’ils font ? L’Etat ne cesse de vendre ses biens, ses bijoux de famille ; on ne cesse d’emprunter chaque jour sur les marchés mondiaux de la finance.

    Une nouvelle fois, ce sont nos voisins et amis allemands qui donnent l’exemple que la France n’a pas osé suivre : ils ont rformé la sécurité sociale, l’assurance chômage, mis de l’ordre dans les finances publiques… Et ils ne s’arrêtent pas là. Ils continuent leur opération de salubrité publique alors qu’ici pour supprimer un ou deux postes, on doit faire face à une tempête…

  • /inauguration de la mosquée Al-Ihsane d’Arenteuil

    /inauguration de la mosquée Al-Ihsane d’Arenteuil

    Hier le Premier Ministre M. François Fillon a inauguré une mosquée dans la banlieue parisienne. C’est la première fois qu’un tel événement se produit. J’avais assisté, il y a peu d’années, à la visite éclair du président Jacques Chirac à la grande mosquée de Paris. Encore une première depuis la visite de Vincent Auriol.

    Le Premier Ministre a bien noté que la dénomination de ce lieu de culte (Al-Ihsane) renvoyait à l’idéal de bienfaisance et même d’amélioration de la création . Un lieu où se reconstitue l’âme des croyants, venus s’élever et communier ensemble dans une même confession. Donc, un lieu de foi, de culture et de spiritualité.

    Le Premier Ministre a su éviter tous les écueils qui polluent ou parasitent en quelque sorte la relation de nos concitoyens à l’islam dans ce pays ; il a prononcé cette phrase qui résume bien son propos : l’inscription sereine de l’islam dans le paysage national…

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