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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1074

  • LES REMOUS A LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOT BALL

    LES REMOUS A LA FÉDÉRATION FRANÇAISE DE FOOT BALL
    Hier après midi, le président Jean-Pierre Escalette a fait preuve de dignité et de courage même si certains aspects de sa conférence de presse pouvaient paraître pathétiques. Mais en fin de compte, il n’a pas vraiment livré le fin mot de l’histoire, notamment comment ces hommes, portant le maillot de l’équipe de France ont agi plus comme une bande que comme une équipe digne de ce nom. D’ailleurs, un grand joueur de foot ball et qui connaît mieux que quiconque d’autres joueurs de même origine a eu l’honneur et le courage de demander la mise à l’écart de ce capitaine qui a osé de parler d’un traître et qui a dû jouer un certain rôle dans la grève décidée  en Afrique. Je trouve qu’il a raison, par contre, sur ce point précis, l’ex président J-P. Escalette a été très voire trop cursif.
    L’homme a parlé des vertus du cœur et de l’esprit auxquelles il a toujours cru et qui l’ont toujours guide à la fois dans sa vie privée et dans sa vie professionnelle. Et d’ajouter que les joueurs auxquels il s’était adressé ne furent pas sensibles à  ces adjurations. C’est la condamnation morale la plus terrible prononcée par cet homme de qualité : mais ceux auxquels il s’adressait, dans le langage du cœur et de la raison, étaient ils aptes à le comprendre, à saisir un tel discours ? Des hommes qui nous ont ridiculisés et humiliés (M. Escalette a bien dit le mot humiliation) à la face du monde, méritaient-ils vraiment de nous représenter lors d’une compétition d’une telle ampleur ? Au fond, Lilian Thuram rejoint ce philosophe parisien qui mit le feu aux poudres en demandant le renvoi de tous les joueurs et leur remplacement par des gentlemen… De toutes façons, cele ne pourra pas être pire.
    Lors de sa conférence de presse. M. Escalette s’est bien gardé de se défausser sur qui que ce soit. Pas même sur le sélectionneur de l’équipe, mais il a reconnu, à demi mot, l’énormité de sa bêtise en maintenant M. Domenech à la tête de l’équipe. Comment a-t-on pu envoyer en coupe du monde un sélectionneur démissionné, sur le départ ? Le président aurait été mieux inspiré d’installer immédiatement Laurent Blanc qui devrait dès les prochains jours faire le ménage.
    D’ailleurs, rien n’interdit d’installer une commission d’enquête parlementaire qui pourrait ensuite, s’il y a lieu, transmettre le dossier aux autorités compétentes

  • L’INTERMINABLE AFFAIRE BETTENCOURT

    L’INTERMINABLE AFFAIRE BETTENCOURT
    Voici une affaire qu’il n’est même plus nécessaire de résumer tant elle a fait la une des journaux. Mais disons un mot tout de même de ses grandes articulations : une femme, fille d’une milliardaire, se plaint de l’inconduite de l’entourage de sa mère, inconduite menant à des abus de faiblesse, eu égard à l’âge avancé de la victime, réelle ou supposée.
    Mais ce qui frappe et qui montre que l’affaire cherche à créer une crise de régime, ce sont les éléments savamment distillés par des informateurs, utilement conseillés par de fines lames du barreau, plus préoccupées par leur gloire personnelle et leur tapageuse médiatisation que par l’émergence de la vérité.
    Tout ceci atteste d’une tension sans précédent du climat politique dans le pays.
    N’étant pas juriste de formation, je ne puis me prononcer, mais tout de même, il existe un principe philosophique qui brille par son aspect éthique : la fin ne justifie pas les moyens ! Tout est parti des enregistrements d’un ancien maître d’hôtel qui a «espionné» sa patronne et remis à des tiers le fruit de ses écoutés non autorisées. Cela aurait pu s’arrêter là. Mais non, on entend chaque jour qui passe des faits nouveaux. Et parfois aussi, présentés de manière tendancieuse.
    Un exemple ? En voici un : ce matin, on annonce de manière tapageuse que la principale intéressée a reçu, au titre d’une disposition prévue par le bouclier fiscal, donc parfaitement légale, un chèque de 30 millions d’Euros. En soi, c’est banal. Mais on a tenté de dire que c’est le ministre qui serait intervenu, alors que l’administration sait très bien ce qu’il faut faire en appliquant la loi… Le résultat attendu est le suivant : le petit peuple s’insurge, s’indigne, lui qui est confronté aux difficultés quotidiennes (et D) sait qu’elles sont de plus en plus graves pour nous tous) et de là il en vient à critiquer le gouvernement etc…
    En fait, c’est le régime que l’on tente de déstabiliser par des moyens qui n’honorent guère leurs auteurs. Tout le monde reconnaît que la situation socio-économique est préoccupante, mais c’est par les élections qu’on peut changer les choses dans un régime démocratique… Et à quoi assistons nous ? A des coups de boutoir absolument désespérés.
    Il y a le rôle de certains avocats qui pourraient être plus attentifs au respect dû à leur profession. Après tout, l’avocat doit être un auxiliaire de justice, tout en défendant son client…
    Que dire, pour conclure ? Une crise économique de cette ampleur peut donner naissance à tout et n’importe quoi.
    Mais un fait demeure : la France doit comprendre qu’elle a longtemps vécu au-dessus de ses moyens, qu’elle doit consentir enfin les sacrifices nécessaires.
    Mais la charge doit être équitablement répartie entre tous. C’est une question d’éthique. Il en va de la respectabilité  des autorutés.

  • M.M. Jean-Pierre Escalette et Raymond Domenech devant la commission culturelle de l’Assemblée Nationale

    M.M. Jean-Pierre Escalette et Raymond Domenech devant la commission culturelle de l’Assemblée Nationale

    De l’avis unanime des députés présents, ce fut une mise en scène pathétique et ridicule. Les deux hommes avaient d’abord exigé d’être tenus loin des journalistes : des dizaines de reporters, même étrangers, attendaient les deux hommes pour en savoir un peu plus sur le désastre qu’ils n’ont pu éviter de l’équipe de France de foot ball. Rien, ils n’ont rien dit. Et leur départ fut encore plus piteux que leur arrivée !

    Qu’ lon nous comprenne bien : il ne s’agit pas de s’acharner sur deux hommes qui n’ont, certes, jamais inventé la poudre, mais qui nous doivent, tout de même, quelques explications. Eh bien, non !

    D’après quelques députés présents, les deux hommes auraient mis en cause la presse, coupable d’avoir révélé au grand jour les tiraillements et les clans au sein de l’équipe. En somme, nous dépensons votre argent, continuez à nous e donner, quand à nous nous poursuivons notre petit jeu au sein duquel vous n’avez pas le droit de mettre votre nez… C’est tout de même incroyable.

    En fait, le raisonnement de ces Messieurs ressemble étrangement à celui des joueurs : le scandale, c’est qu’on ait révélé les turpitudes de l’équipe nationale. Mais cela, c’est un raisonnement d’un chef de bande, pas d’un capitaine ni d’un entraîneur d’une équipe nationale.

    En fait, ce qui est scandaleux, ce n’est pas d’ébruiter le scandale, c’est que ce scandale existe.

    Souvenez vous, ce capitaine qui dit qu’il faut éliminer le traître… Un peu comme un chef de bande qui cherche à punir celui qui a parlé à la police…

    Il ne faut pas avoir peur de tout changer : les cadres et les joueurs. Nous pouvons trouver des gens doués qui représenteront authentiquement et dignement le pays. La France et l’Europe le méritent bien.