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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1080

  • QUE SE PASSE-T-IL AVEC LA COUR SUPRÊME EN ISRAËL ?

    QUE SE PASSE-T-IL AVEC LA COUR SUPRÊME EN ISRAËL ?
    Les récentes décisions de la cour suprême israélienne concernant le statut des citoyens qualifiés d’ultra-orthodoxes ont provoqué un certain émoi dans le pays où les formations religieuses se sont liguées pour contester la nature des décisions rendues. Quel est le problème et pourquoi revêt-il une acuité particulière ?
    Il faut faire ici une brève rétrospective qui remonte au livre du Deutéronome, aux livres des Rois et à Flavius Josèphe, le premier à avoir qualifié la nature de l’Etat juif en son temps, en recourant au terme théocratia qui s’est depuis imposé dans toutes les langues européennes. Dans ces livres bibliques sus cités on souligne qu’Israël est le peuple de Dieu qui  est son seul roi et que ce dernier ne consent à admettre l’institution royale, réclamée à cor et à cris par les Hébreux, qu’à contrecœur. Il dit bien à Samuel que ce n’est pas «contre toi que ce peuple en a, mais bien contre moi…»
    Après la catastrophe de 79, Josèphe qui avait pourtant été promu général de l’armée chargée de défendre la Galilée se rend aux troupes romaines, est conduit sain et sauf dans le camp des assaillants auprès de Vespasien et lui annonce sa future et brillante promotion en tant qu’empereur. Pour faire court : richement doté, vivant retiré dans la villa romaine de son protecteur, Josèphe occupe ses loisirs studieux à écrire La guerre des juifs et les Antiquités juives. Rongé par le remord ou simplement gagné par une culpabilité nostalgique, il glorifie ce qu’il considère comme son peuple et dit que la nature du royaume judéen -qui a fait naufrage sous ses yeux- est théocratique… C’est-à-dire que cet Etat obéit à un régime et à une loi d’origine divine.

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  • Quel dialogue des culturs pour nous aujourd'hui?

    CONFERENCE À LA MAIRIE DU XVIE

    QUEL DIALOGUE DES CULTURES AUJOURD’HUI ?

    jeudi 17 juin 2010 à 20h 15

    a la mairie du XVIe arrondissement

    Introduction :

    Relations des cultures entre elles. Qu’est-ce qu’une culture ? Selon la célèbre anthropologue anglaise Margaret Mead, la culture englobe tous les actes de la vie depuis la façon de langer les nouveaux nés jusqu’à la mise en bière des défunts… Donc tout ce qui du berceau au cercueil.

    Rien n’échappe à l’effort culturel, d’une certaine façon, c’est la disposition qu’a l’homme de dépasser en lui l’animalité pour parvenir à une humanité digne de ce nom. Mais dans cet effoert, dans ces tentatives de dépassement, les hommes sont inégaux, ils n’avancent pas d’un même pas. Il convient donc de laisser plus de temps à certains pour se hisser au même niveau, tout en admettant que les cultures ne doivent pas être jugées par nos seuls critères, exclusivement. C’est un point délicat qu’il convient de ne pas laisser de côté…

    Prenons un exemple apparemment anodin : la circoncision peut être considéré comme un rite ancien ou même, simplement, comme une démarche prophylactique afin d’éviter des maladies sexuellement transmissibles… En revanche, nous, Occidenntaux, rejetons catégoriquement l’excision qui est une mutilation… Or, certains vous diront qu’il n’en est rien et que c’est une tradition qui en vaut une autre…

    Mis à part cet acte qui s’assimile à nos yeux à de la barbarie, comment apprécier la diversité des cultures ? Est-ce un enrichissement ou un problème insurmontable ? Car, de nos jours, si l’on insiste tant sur la nécessité d’un tel dialogue, c’est surtout en raison des antagonismes qui se sont fait jour entre des groupes humains que tout semble séparer

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  • RETOUR DU NATIONALISME TURC ?

    RETOUR DU NATIONALISME TURC ?

    Le journal Le Monde consacre sa contre enquête à la situation en Turquie depuis l’appui du gouvernement islamiste actuel à la flottille de l’IHH… Les analyses des journalistes et surtout les citations produites laissent augurer de profonds changements en Turquie ainsi qu’un réaménagement du soutien de Washington à Ankara. Or, celle-ci n’a pas les moyens de mener une politique de puissance ou de grandeur sans l’aide financière et économique des USA. En d’autres termes, els diplomates turcs ainsi que les milieux politiques (non islamistes) et économiques) réalisent l’étendue du désastre causé par la diplomatie tonitruante de M. Erdogan… Ce n’est pas moi qui pose de tels jugements. Même un grand industriel turc, résidant aux USA et souvent très écouté dans son pays n’a pas manqué l’attention des milieux dirigeants ottomans sur les conséquences catastrophiques de cette politique anti-israélienne qui veut s’ajouter à des actes anti USA et anti – Occident comme le vote en faveur de l’Iran et le refus en 2003 opposé aux troupes US qui devaient attaquer l’Irak de Saddam Hussein…

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