Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vu de la place Victor-Hugo - Page 1076

  • le cas gil’ad schalit : la douleur et la raison d’Etat

    le cas gil’ad schalit : la douleur et la raison d’Etat

    Ce matin encore, sur Euronews, le cas du pauvre jeune homme, Gil’ad Schalit, a été évoqué avec insistance car un défilé, une véritable marche pour obtenir sa libération est organisée en Israël et le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a promis de recevoir la délégation dès son arrivée à Jérusalem.

    Avant d’netrer dans le vif du sujet, nous tentons à répéter que nous sommes tous en faveur de la libération immédiate de ce jeune homme, enlevé à la frontière avec Gaza et tenu au secret depuis maintenant 6 années, au mépris des lois internationales, sans visite de la Croix Rouge, sans la moindre preuve qu’il est en vie ni quelque nouvelle rassurante qui soit.

    Mais le discours que nous venons d’entendre à la télévision de Khaled Meschaal depuis Damas pose un certain nombre de questions qui exigent une réponse à la fois ferme et courageuse, quel qu’en soit le prix.

    Le discours de ce chef du Hamas est le suivant ; plus Israël tarde à satisfaire les exigences du Hamas et plus ce mouvement inscrit dans le liste des mouvements terroristes par l’ONU et les USA seront plus grandes. Cet argument assez maladroit masque mal la difficulté éprouvée par les gens du Hamas qui savent eux mêmes que les recherches israéliennes ne sont pas inertes et que chaque jour qui passe amenuise leurs chances.

    Lire la suite

  • POUR L’HONNEUR D’UN GRAND SERVITEUR DE L’ETAT : M. ERIC WOERTH

    POUR L’HONNEUR D’UN GRAND SERVITEUR DE L’ETAT : M. ERIC WOERTH

    Il est infiniment regrettable qu’un tel homme, sérieux, honnête, issue d’une Alsace si scrupuleuse et compétente, soit ainsi traîné dans la boue. Il est déplorable que le climat des joutes politiques se soit à ce point détérioré.
    On a la désagréable impression qu’un chef d’orchestre clandestin distille à l’envi une série de renseignements et d’informations en sa possession  et maintient en haleine à la fois le pouvoir politique et l’opinion publique. Il n’est pas un jour, depuis deux semaines, qui n’apporte son lote de faits sensationnels, qui demeurent invérifiables.
    Je n’ai jamais eu l’honneur de rencontrer M. Woerth mais j’ai passé suffisamment de temps en Alsace pour savoir quelle fut son éducation et quelle est sa culture, quel est son sens de l’Etat.
    Quel est le problème, assez ambigu, il faut bien le reconnaître ? Une dame, possédant une très grande fortune, a dû contribuer de la manière la plus légale qui soit, aux campagnes électorales du parti de l’UMP. L’épouse de M. Woerth, qui a fait de très bonnes études, était employée dans une firme chargée de faire fructifier les avoirs de cette même dame … Or, à l’occasion d’un procès retentissant, opposant cette dame à sa fille qui lui reproche d’être victime de personnes profitant de ses biens, la question principale est devenue secondaire pour mettre le ministre du travail, jadis au poste du budget, au centre des débats.
    Le coup est subtil mais il est d’une bassesse indicible. Si vous ajoutez à cela que l’homme pilote en ce moment la réforme des retraites, vous avez le tableau du parfait exemple de la tentative de déstabilisation politique. Certains vont jusqu’à dire qu’il y aurait même une opération que la CIA nomme inside job… Eh bien, c’est lamentable.
    En conclusion, Michel Debré disait jadis que le rôle de l’opposition est de talonner le pouvoir. Mais cela ne signifie pas le paralyser ni faire flèche de tout bois.
    Il est des victoires qui avilissent ceux qui les remportent en étant peu regardant sur les moyens et des défaites qui grandissent et élèvent (malgré tout) ceux qui les subissent.
    Ah, la presse…

  • Les Israéliens protègent les frontières et les puits de pétrole d’Abou Dhabi

    Les Israéliens protègent les frontières et les puits de pétrole d’Abou Dhabi

    Lu dans Le Figaro de ce week end 27 juin : les Emiratis (Abou Dhabi) ont confié à des sociétés apparemment américaines, mais en réalité diriges et fondées par des Israéliens, des généraux vétérans de Tsahal le soin de protéger leurs frontières et d’assurer la sécurité des plateformes pétrolières.
    Comment est ce possible ? Le journal rappelait d’ailleurs que le ministre israélien des infrastructures, M. Ouzi Landau (orienté à droite) avait rendu visite à l’émirat en janvier de cette année, à la tête d’une importante délégation. Les Israéliens sous couvert de filiales américaines équipent les frontières de murs et de barrages bourrés d’électronique : si quelqu’un s’en approche, sa photographie, le nombre de ses acolytes, des tas de renseignements sont aussitôt fournis à des centres d’alerte qui envoient des forces d’intervention sur place. Les drones jouent aussi un rôle très important.
    Un militaire émirati haut gradé a indiqué que de telles stations de pré alerte n’existaient pas en 1990 au Koweit, ce qui explique qu’un  beau matin estival, les troupes irakiennes contrôlaient les carrefours de leur capitale, Koweit City…
    Quel dommage que tous les autres Etats arabes ne suivent pas l’exemple des Emirats. Le visage du Moyen Orient changerait du tout au tout. La technologie israélienne et l’industriosité arabe feraient des miracles. On les citerait en exemple dans le monde entier. La tradition judéo-arabe renaîtrait de ses cendres. Bref, le Moyen Orient ressemblerait à la confédération Helvétique. Oui, la Suisse.
    Dans le monde arabe intelligent, des voix se font entendre pour déplorer que l’on ait enfourché le dada de la cause palestinienne qui a coûté des milliards pour un problème qui fut artificiellement gonflé. Ce n’est pas moi qui le dit, mais des intellectuels et des hommes politiques arabes. Mais il le disent in petto…