le cas gil’ad schalit : la douleur et la raison d’Etat
Ce matin encore, sur Euronews, le cas du pauvre jeune homme, Gil’ad Schalit, a été évoqué avec insistance car un défilé, une véritable marche pour obtenir sa libération est organisée en Israël et le Premier Ministre Benjamin Netanyahou a promis de recevoir la délégation dès son arrivée à Jérusalem.
Avant d’netrer dans le vif du sujet, nous tentons à répéter que nous sommes tous en faveur de la libération immédiate de ce jeune homme, enlevé à la frontière avec Gaza et tenu au secret depuis maintenant 6 années, au mépris des lois internationales, sans visite de la Croix Rouge, sans la moindre preuve qu’il est en vie ni quelque nouvelle rassurante qui soit.
Mais le discours que nous venons d’entendre à la télévision de Khaled Meschaal depuis Damas pose un certain nombre de questions qui exigent une réponse à la fois ferme et courageuse, quel qu’en soit le prix.
Le discours de ce chef du Hamas est le suivant ; plus Israël tarde à satisfaire les exigences du Hamas et plus ce mouvement inscrit dans le liste des mouvements terroristes par l’ONU et les USA seront plus grandes. Cet argument assez maladroit masque mal la difficulté éprouvée par les gens du Hamas qui savent eux mêmes que les recherches israéliennes ne sont pas inertes et que chaque jour qui passe amenuise leurs chances.