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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1094

  • RELIGION ET ÉTHIQUE CHEZ MAIMONIDE ET AVERROÈS : science et providence divines

    RELIGION ET ÉTHIQUE CHEZ MAIMONIDE ET AVERROÈS :

    science et providence divines

    CONFÉRENCE a la mairie du XVIe Arrondissement de Paris

    le jeudi 6 mai 2010 à 20h 15

    Introduction :

    Comment définir l’essence des relations reliant l’éthique, donc la conduite morale quotidienne, et la religion qui s’en réfère nécessairement à un niveau métaphysique puisqu’elle s’origine dans une Révélation divine ? L’époque qui nous occupe ne concevait pas du tout une morale qui ne fût pas enracinée dans une croyance religieuse. Il lui fallait une éthique dont la validité fût pérennisée par une source métaphysique, divine. L’Europe judéo-chrétienne dut attendre la dernière partie du XVIIe siècle pour recevoir enfin l’Ethique de Baruch Spinoza qui fonde une conduite humaine vertueuse sur autre chose que la Révélation divine ou la religion. Mais on connaît le sort réservé au philosophe, polisseur de verres, dont le nom propre mais aussi le système moral furent assimilés aux pires déviances.

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  • Nicolas Sarkozy et le France

    Nicolas Sarkozy et le France

    Trois ans. Il y a 1095 jours, Nicolas Sarkozy était élu président de la République. Incarnant le renouveau et la modernité, il fourmillait d’idées et clamait son amour de la France. Son plus proche collaborateur M. Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, écrivait il y a quelques mois dans le journal Le Monde: Nicolas Sarkozy aime la France.

    On se souvient de quelques mots d’ordre de la campagne présidentielle, comme travailler plus pour gagner plus. Tout semblait aller pour le mieux lorsque la crise financière s’abattit soudainement sur le monde. Tout ce qui paraissait possible et réalisable devint soudain difficile, voire impossible. Certains commentateurs s’adonnèrent aussitôt à leur sport favori : parlant d’échec, ils prétendirent avoir été les premiers à prédire l’avenir…

    Scruter le pouvoir prépare-t-il nécessairement à l’exercer ? C’est peu probable.

    Une telle sévérité n’est pas vraiment justifiée, pour peu qu’on examine les faits objectivement et qu’on leur assigne leur juste place dans un contexte général.

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  • L’appel curieux de J CALL : relations d’Israël et de la diaspora

    L’appel curieux de J CALL : relations d’Israël et de la diaspora

    Depuis quelques jours les médias israéliens ne parlent que de cela, à grand renfort de publicité et de reportages : en Europe, une association s’est créée qui affirme redouter le pire pour l’Etat d’Israël, en raison, dit-on, de l’immobilisme du gouvernement actuel à Jérusalem… Une telle attitude, pour ne pas dire une telle ingérence, ne laisse pas d’étonner : comment peut-on dicter à un Etat souverain, luttant, de surcroît, depuis plusieurs décennies pour sa survie, la conduite à tenir face à des ennemis implacables qui guettent la moindre de ses faiblesses ? Les juifs du monde entier ont, certes, le droit d’émigrer en Israël si et quand ils le souhaitent, mais ce patriotisme sursitaire (im Aufschub, pour parler allemand) ne leur octroie pas le droit de se substituer à un gouvernement légitime.

    L’initiative de ces quelques personnalités, qui disposent de grands moyens, est assez curieuse. Et certaines de ses figures de proue donnent moult interviews pour se faire remarquer, n’hésitant pas à reprendre des arguments que l’on croyait éculés. Comme celui-ci : si Israël veut rester un Etat juif, il doit rendre des territoires qui seront densément peuplés par une population arabe. S’il ne le fait pas et veut, envers et contre tout, rester ce qu’il est, un Etat sioniste, il court le risque de ne plus être un régime démocratique.

    En fait, ceux qui tiennent un tel discours tentent, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, d’enfermer l’Etat juif dans un méchant dilemme : soit ne plus être ce qu’il est, soit renoncer à sa raison d’être… C’est assez incroyable et cela fait penser à ces ennemis de la démocratie et de droit mais qui, publiquement, se réclament justement de la démocratie et du droit.

    Il y a aussi un aspect assez inhabituel dans cette démarche : comment des gens, vivant à l’extérieur d’un pays, ne partageant pas l’existence de ses habitants, ne servant pas dans l’armée, ne partageant pas son destin, entendent lui dicter la conduite à suivre ? L’Etat d’Israël passe, à juste titre, pour détenir en son territoire la plus forte concentration de matière grise, de diplômés, de brevets déposés (bien plus que tous ses voisins réunis !) : en une phrase, son avance technologique, pas seulement en matière d’armement, mais aussi en agriculture et en recherche médicale, en fait le pays le plus avancé de la région ; et ce même Etat n’aurait pas assez de diplomates ni de stratèges pour l’aider à bien préparer son avenir ? On croit rêver devant tant d’arrogance, venant de gens vivant à l’extérieur. Depuis quand, la périphérie se prend elle pour le centre ?

    Je me souviens encore de cet énorme canular que fut le «pacte de Genève», cette expression qui, après un énorme battage médiatique, est allée rejoindre le depositorium des projets morts nés… Ce lundi là, le train pour la cité de Calvin était archi bondé. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

    Pourtant, si les voisins d’Israël voulaient la paix, ils savent exactement ce qu’il faut faire : cesser de pratiquer la culture de mort, cesser de semer la haine dans les esprits et les cœurs, cesser de contester l’existence d’un Etat dont les origines remontent à plus de 1000 ans avant l’ère chrétienne. Est-ce pour demain ? Non.

    Mais patience, cela finira par arriver.

    Depuis quelques jours les médias israéliens ne parlent que de cela, à grand renfort de publicité et de reportages : en Europe, une association s’est créée qui affirme redouter le pire pour l’Etat d’Israël, en raison, dit-on, de l’immobilisme du gouvernement actuel à Jérusalem… Une telle attitude, pour ne pas dire une telle ingérence, ne laisse pas d’étonner : comment peut-on dicter à un Etat souverain, luttant, de surcroît, depuis plusieurs décennies pour sa survie, la conduite à tenir face à des ennemis implacables qui guettent la moindre de ses faiblesses ? Les juifs du monde entier ont, certes, le droit d’émigrer en Israël si et quand ils le souhaitent, mais ce patriotisme sursitaire (im Aufschub, pour parler allemand) ne leur octroie pas le droit de se substituer à un gouvernement légitime.

    L’initiative de ces quelques personnalités, qui disposent de grands moyens, est assez curieuse. Et certaines de ses figures de proue donnent moult interviews pour se faire remarquer, n’hésitant pas à reprendre des arguments que l’on croyait éculés. Comme celui-ci : si Israël veut rester un Etat juif, il doit rendre des territoires qui seront densément peuplés par une population arabe. S’il ne le fait pas et veut, envers et contre tout, rester ce qu’il est, un Etat sioniste, il court le risque de ne plus être un régime démocratique.

    En fait, ceux qui tiennent un tel discours tentent, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment, d’enfermer l’Etat juif dans un méchant dilemme : soit ne plus être ce qu’il est, soit renoncer à sa raison d’être… C’est assez incroyable et cela fait penser à ces ennemis de la démocratie et de droit mais qui, publiquement, se réclament justement de la démocratie et du droit.

    Il y a aussi un aspect assez inhabituel dans cette démarche : comment des gens, vivant à l’extérieur d’un pays, ne partageant pas l’existence de ses habitants, ne servant pas dans l’armée, ne partageant pas son destin, entendent lui dicter la conduite à suivre ? L’Etat d’Israël passe, à juste titre, pour détenir en son territoire la plus forte concentration de matière grise, de diplômés, de brevets déposés (bien plus que tous ses voisins réunis !) : en une phrase, son avance technologique, pas seulement en matière d’armement, mais aussi en agriculture et en recherche médicale, en fait le pays le plus avancé de la région ; et ce même Etat n’aurait pas assez de diplomates ni de stratèges pour l’aider à bien préparer son avenir ? On croit rêver devant tant d’arrogance, venant de gens vivant à l’extérieur. Depuis quand, la périphérie se prend elle pour le centre ?

    Je me souviens encore de cet énorme canular que fut le «pacte de Genève», cette expression qui, après un énorme battage médiatique, est allée rejoindre le depositorium des projets morts nés… Ce lundi là, le train pour la cité de Calvin était archi bondé. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?

    Pourtant, si les voisins d’Israël voulaient la paix, ils savent exactement ce qu’il faut faire : cesser de pratiquer la culture de mort, cesser de semer la haine dans les esprits et les cœurs, cesser de contester l’existence d’un Etat dont les origines remontent à plus de 1000 ans avant l’ère chrétienne. Est-ce pour demain ? Non.

    Mais patience, cela finira par arriver.