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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1096

  • La loi contre la burka

    La loi contre la burka

    On se demande parfois à quelle époque nous vivons : que des gens, heureusement minoritaire, tentent en l’an 2010 de l’ère chrétienne, d’enfermer une bonne partie de l’humanité derrière des grillages ou des barreaux, même d’étoffe, est absolument inimaginable. Qu’ils essaient, pour ce faire, d’utiliser toutes les ressources de la démocratie, est irréel. Qu’en outre, ils trouvent dans certains milieux de l’opposition de gauche, un renfort plutôt inespéré, est littéralement hallucinant.

    Mais ce qui l’est encore plus, c’est l’inaptitude des spécialistes, des dirigeants et de l’élite politique du pays à trouver les bonnes réponses, les arguments qui conviennent pour imposer la loi et faire triompher le droit des gens.

    Hier soir, retour de Genève, j’ai écouté à la radio une partie de la conférence de presse (sic) de la personne par laquelle le scandale arrive, pour reprendre une expression toute faite. Cette personne affirmait avec l’aplomb qu’on lui connaît, qu’il a des maîtresses (vous entendez : des maîtresses) que la loi ne l’interdit guère, et surtout pas (ajouta-t-il) dans un pays comme la France… Il concluait même devant des journalistes interloqués (plutôt mal inspirés d’être venus à cette occasion) que sa religion à lui n’interdisait pas un tel mode de vie, etc… Voilà un petit commerçant qui se fait spécialiste du droit de la famille !

    Ce qui frappe aussi, c’est le silence étonnant des autorités compétentes de sa confession qui observent un mutisme déroutant : que pensent-elles ces autorités des agissements de gens qui mettent n danger les chances d’intégration de milliers de gens (bien plus, peut-être) qui ne demandent qu’à vivre en paix avec leur environnement, en étant fidèles à leurs traditions religieuses, lesquelles ne sont pas rétrogrades ni moyenâgeuses…

    On s’interroge sur l’avenir. Vous savez, ce sont des chrétiens libanais et orientaux qui ont créé en langue arabe le mot laïcité : alamaniya qui existe aussi dans une vocalisation légèrement différentes… Quant aux termes droits de l’homme en arabe, il circule depuis peu : houqouq al insane…

    Ces vocables resteront-ils lettre morte ou vide de sens ? Il est temps que les forces du progrès et de la raison reprennent le dessous. Dans l’intérêt de tous.

  • e problème de l’eau au proche orient…

    le problème de l’eau au proche orient…
    La région, déjà connue pour ses problèmes, n’avait vraiment pas besoin de cela : le partage des eaux entre différents pays : l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, la Syrie, la Turquie, la Jordanie et Israël. Et j’oubliais ceux  qu’il ne faut surtout pas oublier, les Palestiniens . DE quoi s’agit-il ? Tout simplement de l’eau à boire, de l’eau pour faire pousser la végétation et pour se laver. Or, les nations sont parties en guerre pour moins que cela.
    Les pays les plus menacés par une éventuelle pénurie sont au nombre de trois, cités par ordre de gravité : la Jordanie, la Syrie et Israël.
    La Jordanie n’a en réalité que le Jourdain et 80% de son territoire est désertique, c’est dire combien elle a besoin d’avoir un approvisionnement assuré en eau. La Syrie vient de subir deux années de sècheresse consécutives et se trouve privée des riches réserves d’eau du Banias et du Golan. Ce pays est, certes, dans une situation délicate mais joue parfois avec le feu. On peut comprendre qu’il ne s’accommode guère de la situation sur son territoire : si l’artillerie à longue portée israélienne se positionnait, la capitale Damas n’est qu’à 40 km des canons. Je dis immédiatement que j’espère du fond du cœur qu’on n’en arrivera jamais là. Mais voilà les Syriens viennent de recevoir une sévère mise en garde des Américains qui ont prouvé, photos à l’appui, qu’ils essayaient de livrer des scuds au Hezbollah libanais.

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  • LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION EN QUESTION : DE LA GRIPPE H1N1 AU NUAGE DE CENDRES D’ISLANDE

    LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION EN QUESTION : DE LA GRIPPE H1N1 AU NUAGE DE CENDRES D’ISLANDE

    Je me souviens de la phrase frappée au coin du bon sens d’un ministre communiste de la santé sous François Mitterrand : la santé n’a pas de prix mais elle a un coût .
    Depuis quelques jours, les commentateurs rapprochent le coût de l’immobilisation des avions, suite au danger représenté par le nuage de cendres, aux campagne de vaccination déclenchées en France et ailleurs et qui ont coûté tant et tant d’argent, sans que le danger ait été vraiment menaçant : fallait-il , ne fallait-il pas dépenser près de 800 millions d’Euros pour pas grand’ chose ? Fallait-il, dans un autre contexte, mettre tant de compagnies aériennes au bord de la faillite, ce qui les conduit à se retourner vers leurs compagnies d’assurances, qui, à leur tout, se tournent vers l’Etat ? C’est-à-dire vers vous, moi et tous les autres…
    C’est donc un problème de gouvernance. Je suis pour tout faire afin de sauver une seule vie humaine, mais un tel luxe de précautions ne se justifiait guère : les compagnies aériennes ont bien fait de faire pression sur l’Etat, sinon nous y serions encore !
    Les instruments de mesure auraient dû être affinés au lieux de s’y fier à modélisation mathématiques. On aurait dû faire les vols tests depuis le premier jour. Quant à nos compatriotes bloqués à l’étranger, je ne comprends pas pourquoi on n’a pas affrété des transall de l’armée… C’était un situation d’urgence et l’armée est préparée à prendre les rênes en cas de nécessité.