le problème de l’eau au proche orient…
La région, déjà connue pour ses problèmes, n’avait vraiment pas besoin de cela : le partage des eaux entre différents pays : l’Egypte, le Soudan, l’Ethiopie, la Syrie, la Turquie, la Jordanie et Israël. Et j’oubliais ceux qu’il ne faut surtout pas oublier, les Palestiniens . DE quoi s’agit-il ? Tout simplement de l’eau à boire, de l’eau pour faire pousser la végétation et pour se laver. Or, les nations sont parties en guerre pour moins que cela.
Les pays les plus menacés par une éventuelle pénurie sont au nombre de trois, cités par ordre de gravité : la Jordanie, la Syrie et Israël.
La Jordanie n’a en réalité que le Jourdain et 80% de son territoire est désertique, c’est dire combien elle a besoin d’avoir un approvisionnement assuré en eau. La Syrie vient de subir deux années de sècheresse consécutives et se trouve privée des riches réserves d’eau du Banias et du Golan. Ce pays est, certes, dans une situation délicate mais joue parfois avec le feu. On peut comprendre qu’il ne s’accommode guère de la situation sur son territoire : si l’artillerie à longue portée israélienne se positionnait, la capitale Damas n’est qu’à 40 km des canons. Je dis immédiatement que j’espère du fond du cœur qu’on n’en arrivera jamais là. Mais voilà les Syriens viennent de recevoir une sévère mise en garde des Américains qui ont prouvé, photos à l’appui, qu’ils essayaient de livrer des scuds au Hezbollah libanais.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1098
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e problème de l’eau au proche orient…
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LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION EN QUESTION : DE LA GRIPPE H1N1 AU NUAGE DE CENDRES D’ISLANDE
LE PRINCIPE DE PRÉCAUTION EN QUESTION : DE LA GRIPPE H1N1 AU NUAGE DE CENDRES D’ISLANDE
Je me souviens de la phrase frappée au coin du bon sens d’un ministre communiste de la santé sous François Mitterrand : la santé n’a pas de prix mais elle a un coût .
Depuis quelques jours, les commentateurs rapprochent le coût de l’immobilisation des avions, suite au danger représenté par le nuage de cendres, aux campagne de vaccination déclenchées en France et ailleurs et qui ont coûté tant et tant d’argent, sans que le danger ait été vraiment menaçant : fallait-il , ne fallait-il pas dépenser près de 800 millions d’Euros pour pas grand’ chose ? Fallait-il, dans un autre contexte, mettre tant de compagnies aériennes au bord de la faillite, ce qui les conduit à se retourner vers leurs compagnies d’assurances, qui, à leur tout, se tournent vers l’Etat ? C’est-à-dire vers vous, moi et tous les autres…
C’est donc un problème de gouvernance. Je suis pour tout faire afin de sauver une seule vie humaine, mais un tel luxe de précautions ne se justifiait guère : les compagnies aériennes ont bien fait de faire pression sur l’Etat, sinon nous y serions encore !
Les instruments de mesure auraient dû être affinés au lieux de s’y fier à modélisation mathématiques. On aurait dû faire les vols tests depuis le premier jour. Quant à nos compatriotes bloqués à l’étranger, je ne comprends pas pourquoi on n’a pas affrété des transall de l’armée… C’était un situation d’urgence et l’armée est préparée à prendre les rênes en cas de nécessité. -
on a toujours son camp de concentration dans la tête…Comment vivre avec le traumatisme de la déportation ?
on a toujours son camp de concentration dans la tête…Comment vivre avec le traumatisme de la déportation ?
Hier soir, rentré tard d’un dîner avec des amis, j’allume la télévision et vois sur France 2 l’émission intitulé Infrarouge… Je vois défiler sur l’écran une succession d’hommes et de femmes d’un certain âgé, tous rescapés des cmaps d’extermination et qui étaient intérrogés sur un point bien particulier : comment ont-ils pu se reconstruire, fonder une famille, vivre enfin et peut-être oublier ? Et après cette émission, on diffusait l’épopée de l’Exodus, ce navire emblématique qui permit à près de 4500 réfugiés, pour la plupart des enfants, de défier la puissance mandataire britannique, de forcer le blocus et d’atteindre enfin les rivages de la patrie ancestrale… En raison de l’heure tardive, je ne suis pas resté jusqu’au bout, en revanche, j’ai apprécié à leur juste valeur, les témoignages des survivants de la déportation.
Tous juifs, les témoins ont rappelé les difficultés à témoigner dès la fin de la Shoah. Telle fille d’ancienne déportée, devenue professeur d’histoire, demande à sa mère de venir témoigner devant les élèves de sa classe et découvre, médusée, des choses que sa maman ne lui avait jamais dites.
Tel homme confie qu’il n’avait jamais cru penser vivre, donner la vie, fonder une famille, renouer avec une existence normale après ce qui lui était arrivé. Tel autre dit son bonheur inespéré d’avoir engendré deux filles qui lui donnèrent trois magnifiques petits enfants. Des témoignages bouleversants !