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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1097

  • on a toujours son camp de concentration dans la tête…Comment vivre avec le traumatisme de la déportation ?

    on a toujours son camp de concentration dans la tête…Comment vivre avec le traumatisme de la déportation ?

    Hier soir, rentré tard d’un dîner avec des amis, j’allume la télévision et vois sur France 2 l’émission intitulé Infrarouge… Je vois défiler sur l’écran une succession d’hommes et de femmes d’un certain âgé, tous rescapés des cmaps d’extermination et qui étaient intérrogés sur un point bien particulier : comment ont-ils pu se reconstruire, fonder une famille, vivre enfin et peut-être oublier ? Et après cette émission, on diffusait l’épopée de l’Exodus, ce navire emblématique qui permit à près de 4500 réfugiés, pour la plupart des enfants, de défier la puissance mandataire britannique, de forcer le blocus et d’atteindre enfin les rivages de la patrie ancestrale… En raison de l’heure tardive, je ne suis pas resté jusqu’au bout, en revanche, j’ai apprécié à leur juste valeur, les témoignages des survivants de la déportation.

    Tous juifs, les témoins ont rappelé les difficultés à témoigner dès la fin de la Shoah. Telle fille d’ancienne déportée, devenue professeur d’histoire, demande à sa mère de venir témoigner devant les élèves de sa classe et découvre, médusée, des choses que sa maman ne lui avait jamais dites.

    Tel homme confie qu’il n’avait jamais cru penser vivre, donner la vie, fonder une famille, renouer avec une existence normale après ce qui lui était arrivé. Tel autre dit son bonheur inespéré d’avoir engendré deux filles qui lui donnèrent trois magnifiques petits enfants. Des témoignages bouleversants !

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  • La burka, une crise de la culture

    a burka, une crise de la culture ?

    Au cours du conseil des ministres d’hier mercredi 21 avril le président Sarkozy a tranché : il y aura bien une loi interdisant de se déplacer voilé ou masqué dans tous les espaces publics, c’est-à-dire que le champ d’application de cette interdiction a été considérablement élargie, au motif que la dignité de la femme ne se négocie ni ne se partage en fonction de l’espace où elle se trouve. Cette fermeté succède à une période d’incertitude au cours de laquelle les huristes se sont interrogé sur la constitutionnalité de la future loi.

    D’un point de vue purement extérieur, on est frappé par la concomitance des initiatives législatives tant en Belgique qu’en France, deux pays que l’histoire récente a mis en relation avec des populations non européennes qu’ils administrèrent durant des décennies, voire plus.

    Au cours de cette longue coexistence entre des systèmes culturels et religieux assez éloignés l’un de l’autre, les anciennes puissances coloniales n’ont pas vraiment réussi à faire partager leurs valeurs culturelles ou spirituelles par les peuples avec lesquels ils constituaient jadis une communauté. Alors que toutes les valeurs de la spiritualité et de l’éthique ne comptent qu’en raison de leur universalité et de leur capacité à s’imposer à tous, la culture européenne n’a pas réussi à dé diaboliser, à démythifier le corps de la femme aux yeux de certaines populations.

    Car de quoi s’agit-il vraiment ? Il s’agit du corps de la femme dont non seulement le visage mais l’aspect physique dans son ensemble semble faire problème. Lorsque des femmes circulent en burka à Kaboul ou ailleurs dans l’aire géographique arabo-musulmane, cela passe inaperçue car un tel spectacle fait en quelque sorte partie du paysage. Il en est tout autrement dans les villes et villages de la vieille Europe où les traditions sont chrétiennes ou judéo-chrétiennes.

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  • L’insécurité, un slogan électoral en France ?

    L’insécurité, un slogan électoral en France ?

    Il y a ainsi des sujets qui sont presque des tabous. On n’a pas le droit d’y toucher, et si on le fait, on est accusé d’obsession, voire de délire sécuritaire. C’est précisément ce qui se dit depuis que le président Nicolas Sarkozy s’est rendu hier dans le département de Seine Saint Denis, une région de l’île de France qui retient l’attention depuis quelques décennies.

    Nous ne reviendrons pas sur les spécificités, d’aucuns diraient les fléaux qui caractérisent ce territoire : populations issues de dizaines de nationalités (certains établissements scolaires comptent jusu’au 20 nationalités différentes), insécurité croissante, hétérogénéité criante due à la différence des cultures et des éducations, sans même parler des religions, attaques contre les personnes et les biens, caillassages de bus alors qu’ils sont le seul lien de service public encore en fonctionnement, incendies, voire coups de feu contre ces mêmes bus, ce qui a conduit les machinistes à exercer leur droit de retrait, absentéisme scolaire, démission quasi généralisée de certains enfants etc … Et nous ne parlons même pas du chômage endémique qui frappe ce que les Français nomment pudiquement les «quartiers», les «cités»…

    Quand j’étais jeune, ces deux termes n’avaient pas encore cette connotation négative ? De même, je ne connaissais pas cette expression : de ce co^té ci du périphérique et de l’autre côté du périphérique ; Un peu comme si nous avions un limès qui séparait l’empire romain des hordes de barbares. C’est incroyable. L’évolution a été terrible et tous les ministres de la ville, toutes les politiques d’intégration n’ont rien pu faire.

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