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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1204

  • L’HÉRITAGE DE LA GRÈCE (ED.) MOSES I. FINLEY.

    L’HÉRITAGE DE LA GRÈCE (ED.) MOSES I. FINLEY. PREFACE DE PIERRE GRIMAL.  EDITION TEXTO, TALLANDIER, PARIS, 2009.
    C’est une véritable petite somme que nous pouvons lire dans ce petit volume, en format de poche, qui fit appel aux meilleurs spécialistes en la matière Comment l’héritage, (à ne pas confondre avec le legs) hellénique est passé des mains des fils d’Athènes au monde civilisé, c’est-à-dire à Rome pour ensuite irriguer l’Europe et le monde judéo-chrétien en général. Tous les secteurs de cet héritage sont passés en revue : l’art dramatique, la politique, la philosophie, l’historiographie (chapitre passionnant), la culture grecque des juifs dont l’historiographie diffère tant de celle des juifs,  les relations entre l’hellénisme et le christianisme etc…
    Un monde, on peut le dire, séparait les Grecs des juifs et plus tard, des chrétiens. L’hellénisme fut combattu par le christianisme mais ce dernier ne manqua pas de reprendre certains aspects de l’hellénisme , même si l’on dit généralement que la rusticité a vaincu l’éloquence…  Même si les fondements de ces deux cultures, l’hellénisme et le judéo-christianisme. Au fond, les Grecs savaient peu de choses des juifs, leurs croyances, leur système politique ou autre. En revanche, la Bible parle, elle, de YAWAN pour désigner la Grèce. On pense aussi que le roi David avait peut-être dans son armée des mercenaires grecs, mais que des juifs pouvaient aussi avoir servi en tant que tels sous l’étendard grec…  Mais avant 332 avant Jésus, date de l’arrivée d’Alexandre en Palestine,  rien ne nous prouve que les juifs avaient entendu parler de Sparte ou d’Athènes.

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  • L’IRAN : LA FIN DU MONOLITHISME GRANITIQUE

    L’IRAN : LA FIN DU MONOLITHISME GRANITIQUE
    Quoiqu’il arrive et quoique fassent les Mollahs,  c’est la fin d’un régime qui ne supportait aucune contestation et où toute opposition se limitait à des débats entre fanatiques religieux et religieux un tantinet moins fanatiques…
    Cette fissure est devenue une fêlure et les Iraniens ne la supportent plus. La nation dont les chefs voulaient donner l’impression qu’elle avançait d’un même pas et se conduisait comme un seul homme, prouve, à la face du monde, qu’il n’en est rien, qu’elle rejette ce régime dont les gens commencent à dire qu’il est corrompu et qu’il instrumentalise la religion à des fins politiques intéressées…

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  • REVOTER A TEHERAN ? QUEL DESAVEU POUR LES FRAUDEURS ET LES ANTI-DEMOCRATES…

    REVOTER A TEHERAN ? QUEL DESAVEU POUR LES FRAUDEURS ET LES ANTI-DEMOCRATES…
    On se reprend à espérer. Comme partout ailleurs, lorsque la jeunesse se mobilise (souvenez vous de la jeunesse de Beyrouth qui s’est dressé comme un seul homme contre l’occupant syrien) il y a fort à parier que l’on va revoter à Téhéran. Les caciques du Conseil des experts, instance suprême présidée par le Guide de la révolution Khameney, ne vont sûrement pas valider le résultats des élections présidentielles dont était sorti vainqueur un homme comme Ahmaninedjad. C’est tellement gros, les fraudes sont si outrancières que l’homme qu’i s’y croyait  a été victime de ses propres manigances.

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