LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
Nous sommes véritablement en situation de nous poser cette question qui pourrait paraître irrévérencieuse : M. Obama a-t-il commis une miscalculation, une erreur de calcul, indigne d’un grand président des Etats Unis d’Amérique ? On est tenté de répondre par l’affirmative en constatant que l’homme le plus fort de la planète a misé sur une évolution pacifique du régime fanatique des Mollahs d’Iran. Il est allé, sans garantie aucune, sans inviter quelques Iraniens aux cérémonies officielles du 4 juillet. Comment dire ? C’est bien, c’est gentil, c’est généreux, mais tout de même un peu naïf. Et un président des USA, commandant en chef des armées US n’a pas le droit d’être naïf, face à des gens, sans foi ni loi, prêts à tout pour conserver leurs privilèges et qui refusent d’écouter la vox populi de leur propre pays. Le résultat, on l’a vu, est une désaveu général, l’appui incongru de la Chine et de la Russie n’y changera rien, ces deux pays faisant tout pour empêcher les USA de reconquérir une bonne place dans l’opinion publique internationale.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1203
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LE PRÉSIDENT OBAMA ET L’IRAN : UNE GRAVE ERREUR D’APPRÉCIATION ?
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L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN
L’ERREUR FATALE DU RÉGIME IRANIEN
Le problème de tous les régimes autoritaires et totalitaires est leur incapacité à changer, à se réformer de l’intérieur. Probablement par leur vice de base les rend aveugles et arrogants, ivres de leur violence et de leur totalitarisme. Cette incapacité à changer, à s’amender, les conduit généralement à leur perte et provoque leur chute car ils n’hésitent pas à se servir de la force sur une grande échelle, confondant allégrement légalité (la leur) et légitimité (le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se donner des gouvernants qui leur agréent).
Cette erreur fatale vient d’être commise par les Mollahs iraniens. Est-ce étonnant ? Non point. Depuis trente ans, ils règnent sans partage sur un peuple qui se croyait débarrassé de l’autocratie du Chah d’Iran. Et voilà qu’au bout de trois décennies, les Iraniens se rendent compte que la logique du développement du régime des Mollahs, n’est autre que l’isolement sur la scène internationale et la confrontation violente (peut-être même armée) avec tous les autres. -
L’EXÉGÈSE PHILOSOPHIQUE ET KABBALISTIQUE DE LA BIBLE
CONFÉRENCE DU 18 JUIN DU CYCLE À LA MAIRIE DU XVIE ARRONDISSEMENT DE PARIS A partir de 20h 15.
l'exégèse juive: le commentaire philosophieu et kabbalistique de la Bible
Il s'agit de montrer comment l'on a déployé, en milei juif, l'élucidation du verbe divin. Depuis le Talmud jusqu'à Emmanuel Levinas, les Juifs ont tenté soit de comprendre soit d'actualiser le verbe divin, c'est-à-dire le donné bibloique.
Que ce soit à travers l'exég§se traditionnelle, le Midrash, ou la philosophie médiévale, que ce soit par l'intermédiaire de Sopinoza ou le Bé'ur de Moses mendelssohn, ou encore la Science du judaïsme du XIXe siècle, les héritiers de Maimonide ont voulu retrouvé dans le Bible les grandes philosophiques du temps.
C'est à ce long pasage en revue que nous ivite cette conférence qui marque la fin de ce cycle annuel.