LES MEANDRES DE LA POLITIQUE IRANIENNE…
Je me souviens encore de l’étonnement, que dis-je ? de l’effarement des diplomates du Quai d’Orsay, habitués au thè et aux petits biscuits, devant les atermoiements savamment calculés des messagers de Téhéran quand il s’était agi de faire libérer les otages français du Liban. Les Iraniens qui étaient au fait de tout et qui n’étaient pas vraiment innocents dans cette affaire ont commencé par dire que cela ne les intéressait, qu’ils n’y étaient pour rien, mais que, pour rendre service à la France qui insistait et souffrait pour ses otages, ils étaient prêts à faire une tentative… L’Iran actuel, hériter de l’empire perse bi-millénaire, a plus d’un tour exégétique dans son sac…
Si l’on conserve nos catégories mentales en traitant avec eux ou si l’on essaie de les comprendre ou de transpercer leur jeu en restant des Occidentaux cartésiens, nous sommes condamnés à l’insuccès. Le seul à les avoir immédiatement fut l’ancien ministre de l’intérieur Charles Pasqua qui compris à qui il avait affaire.
Vu de la place Victor-Hugo - Page 1205
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LES MEANDRES DE LA POLITIQUE IRANIENNE…
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C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
C’EST LA PREMIÈRE FOIS…
Oui, c’est la première fois qu’à la suite d’une élection dans le régime des Mollahs, un candidat conteste officiellement les résultats au motif de la fraude électorale massive. Et ce n’est pas un enfant de chœur qui le fait, c’est un ancien Premier Ministre de l’époque de Khomeyni, où les exécutions capitales se succédaient à un rythme d’enfer dans cet étrange pays qu’est devenu l’Iran des Mollahs…
C’est aussi la première fois qu’un homme comme Benyamin Netanyahou se prend à parler du bout des lèvres d’un Etat palestinien… Ce n’est pas vraiment une révolution car il semble bien que cette annonce ait été programmée d’un commun accord avec la Maison Blanche afin de donner un peu de couleur à une politique étrangère de M. Obama qui en a bien besoin. -
QUE VA DEVENIR L’IRAN ?
QUE VA DEVENIR L’IRAN ?
Les dés sont jets, les Mollahs ont choisi leur candidat. L’ancien titulaire du poste de président est passé, les partisans du candidat réformateur manifestent violemment dans la capitale iranienne et dans d’autres localités. Mais la police les réprime très durement.
Pourquoi de tels troubles ? pour la bonne raison qu’une grande partie de la population, qui a moins de trente ans, refuse qu’on la frustre de sa victoire et n’accepte pas les fraudes électorales qui paraissent évidentes : comment un homme si contesté dans le pays a-t-il pu être si confortablement élu au premier tout, à, dit-on, 63% des suffrages ?