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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1200

  • UNE PLANÈTE MIChAELJACKSONISÉE : le visible et l’invisible

    UNE  PLANÈTE MIChAELJACKSONISÉE : le visible et l’invisible
    J’aimerais, dans ce papier, traiter de deux points afférents à la disparition brutale de la star de la pop music : tout d’abord, le tumulte médiatique et ensuite, d’un point de vue philosophique, notre relation à la mort, à être là sans être présent, c’est-à-dire à continuer à occuper une place dans le conscient et l’inconscient des gens, sans être là… C’est continuer à exercer une action post mortem sur nos vies ; en fait, la relation au sein de l’humanité entre les morts et les vivants.

    Le tumulte médiatique
    Nos sociétés post modernes ne pourront plus jamais réguler l’activité journalistique qui devrait d’ailleurs changer de nom car nous tous devenons, grâce à internet (face book, twitter etc…) des chroniqueurs et des journalistes. Je rappelle que la première information sur le décès de M. Jackson a été relayée par l’internet. De même pour cette poignante photographie (prise par un téléphone portable) du mort, étendu sur une civière, en route vers l’institut médico-légal. Il me revient en mémoire que même l’exécution de Saddam Hussein a été relayée de la même manière dans le monde entier ; plus proches de nous, les événements d’Iran où les téléphones portables ont accompli le même effet.
    La vague informationnelle étant indomptable, nous devons nous résigner à vivre avec l’instantanéité des nouvelles et leur propagation dans le monde entier (voyez la Chine, le monde arabe, etc) avant même le moindre essai interprétatif, le moindre tissu conjonctionnel pour situer les choses dans un contexte qui aide à les comprendre. Faute de quoi, elles sont condamnées à demeurer des faits bruts et isolés.

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  • M. Jackson et la presse

    LE DECES DE MICKAEL JACKSON
    C’est une nouvelle bien triste, même pour ceux qui n’étaient pas de vrais fans de ce gigantesque chanteur afro-américain qui a révolutionné la pop music et qui a donné à sa communauté ethnique une grande raison d’espérer et de croire en soi. On a tout dit sur lui et sa musique, sans omettre sa personnalité un peu trouble mais certainement très attachante. Des centaines de millions de disques vendus, des prodiges musicaux presque inégalés, un succès vraiment planétaire. Tout ceci, vous l’entendez et le voyez sur les télévisions du monde entier, presque jusqu’à la nausée, tant c’est répétitif…
    Ce qui m’intéresse, ici, ce matin, c’est la confrontation entre un être humain, bourré de talents mais aussi de problèmes , et un système, le star system qui l’a porté aux nues pour, ensuite, le ramener plus bas que terre. Et dans ce contexte très particulier, une certaine presse (pas toute la presse) n’est guère innocente.

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  • Nicolas Sarkozy devant le Congrès à Versailles

    Demain commence  aujourd’hui : Nicolas Sarkozy devant le Congrès à Versailles 
    Paru dans le FIGARO du  24 juin 2009 page 14)


    C’est un Nicolas Sarkozy porteur d’un grand projet et animé d’une vaste vision qui s’est présenté devant le Congrès réuni à Versailles. Il est apparu grave et déterminé, pleinement conscient de l’enjeu : montrer aux Français qu’il savait dépasser les clivages pour ne prendre en considération que les intérêts supérieurs de la nation. Pas de dramatisation, pas d’excessive solennité, juste le ton qui convient pour s’adresser au pays avec la ferme volonté de transmettre sa foi en la France et en sa capacité à surmonter la crise.
    Le principe architectonique de ce discours est clair: la crise, comment la combattre, quels remèdes apporter aux ravages qu’elle laisse derrière elle, en l’occurrence, ceux générés par l’exclusion. Pour sortir de l’impasse, le président a  fait le pari de marier libéralisme et humanisme, un alliage susceptible de préserver cette cohésion sociale sans laquelle nul, en France, ne peut gouverner. Pour cette raison, Nicolas Sarkozy devait reformuler les thèmes de la campagne présidentielle que l’irruption soudaine de cette crise a repoussés à l’arrière-plan. Que vaudraient les avancées technologiques si elles se font au prix d’insoutenables drames humains ? Comment accepter les mutations apparemment inéluctables de l’économie mondiale, s’il faut leur sacrifier nos valeurs les plus chères ?

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