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Vu de la place Victor-Hugo - Page 1309

  • TYRANNIE DE L’ÉMOTION OU DICTATURE DE L’ÉMOTION ?

     

     

    TYRANNIE DE L’ÉMOTION OU DICTATURE DE L’ÉMOTION ?
        Le dernier numéro du journal Le Figaro contenait un article assez amusant signé par M. Xavier Couture et intitulé le Vert vide (sans faute d’orthographe.) L’auteur, ancien responsable de la télévision, avait écrit un livre qui dénonçait les manipulations audiovisuelles. Et intitulait son ouvrage, Tyrannie de l’émotion. Il y indiquait que les hommes politiques, principalement, mettaient en scène leur émotion ou leur sentiment, leur vécu, pour impressionner favorablement les téléspectateurs que nous sommes. Et voici qu’un autre auteur auteur, ancien journaliste de télévision lui aussi et ci-devant député vert à l’Assemblée Nationale française fait, à son tour paraître un livre approchant, au titre quasi synonymique,   La dictature de l’émotion…
        De profundis ! Tout le monde connaît le député vert en question et peut en penser ce qu’il veut. Mais M. Couture n’est pas content et le clame haut et fort.
        Ce qui retient mon attention, à la lumière de ce qui précède, c’est la larme essuyée par M. Obama devant des centaines de millions de téléspectateurs du monde, suite à la disparition de sa grand ‘mère. Dans un précédent billet, nous avons bien spécifié que nous compatissions sincèrement et présenté respectueusement nos condoléances.
        Mais, dit très modérément : ne devrait-on pas garder ces choses intimes pour soi ? Quand j’étais jeune et que j’écrivais ma thèse de doctorat à la Bibliothèque Nationale de Paris, je voyais chaque matin ou presque un grand poète désormais oublié, qui s’appelait Henry Pichette ; il écrivit entre autres les Apoèmes et c’est Gérard Philippe qui joua au théâtre ses Epiphanies.
        Un lundi matin de spleen (cela lui arrivait souvent) Henry me dit une phrase qui s’est gravée dans ma mémoire : quand je souffre, mes larmes coulent en silence et sans témoin…
        Ne dirait-on pas qu’il y a là une leçon que les poètes sont en situation d’administrer aux hommes politiques de tous pays ?
     

  • ES ÉLECTIONS AMÉRICAINES : LE PRÉSIDENT SORTANT ET LES DEUX CANDIDATS.

    LES ÉLECTIONS AMÉRICAINES : LE PRÉSIDENT SORTANT ET LES DEUX CANDIDATS.
        Vivement que cela se termine ! Entre la crise financière et les élections américaines, plus rien d’autre ne pouvait exister dans les radios, les télévisions et les journaux. C’est vrai, les USA sont l’unique hyper-puissance et de leur politique dépendent la paix et la prospérité du monde, mais tout de même ! Mais ce n’est pas le point que je souhaite soulever.
        Ce que je veux mettre ici en avant, c’est que le grand absent des élections, celui qui pourtant se retire alors que le candidat démocrate ne lui épargne aucun de ses traits, c’est Georges Walker Bush. Toute l’ingéniosité ou la duplicité de Obama a consisté à dire et à marteler que voter pour son adversaire, c’était prolonger de quatre années supplémentaires le mandat de G. Bush. Examinons de près le contenu de sa campagne : le concept de change (changement esr d’une vacuité vertigineuse ! Ce même slogan (cela convient mieux que concept) qu’il faisait ânonner à des foules naïves, soucieuses d’espérer un avenir un poins gris que leur triste quotidien. Et malgré le vide des promesses et le vague du programme économique, ces mêmes foules ont continué de suivre et d’y croire.
        Mais le vrai moteur de cette vague démocrate, ce n’est pas la personnalité du démocrate, ce n’est pas l’intelligence ni l’attrait de son programme, c’est la presse, même la presse intelligente qui a vomi Bush (le mot n’est pas trop fort). Que l’on compare le nombre et la qualité des organes de presse ayant proclamé leur soutien et leur adhésion au sénateur de l’Illinois, aux feuilles qui roulent pour son adversaire républicain. C’est atterrant.
        Si l’on cherchait dans l’histoire des USA un rejet comparable il faudrait remonter très loin dans le passé. Et pourtant, Bush a été l’homme du 11 septembre, l’homme qui ne s’est pas effondré après la terrible attaque au cœur même des USA. L’homme qui sut programmer la riposte en obtenant un mandat pour aller en Afghanistan, chasser Ben Laden, contraindre le Pakistan à jouer un peu moins le double jeu et enfin, dernier mais non moindre, à chasser Saddam du paysage politique du Proche Orient.
        Je vois d’ici les réactions. Mais l’histoire n’est pas l’actualité. Il ne faut pas réagir le nez sur le guidon ni laisser l’émotivité nous dicter nos analyses. Certes, Bush n’est le Messie mais ce n’est pas plus le diable. Et si Obama, auquel nous présentons nos condoléances pour la disparition de son grand’ mère, devait remporter cette élection, ce sera à sa diabolisation de Georges Bush qu’il le devra.
        Et au rôle de la presse .

  • ’IRAN, LE PÉTROLE ET LA RISE FINANCIERE

    L’IRAN, LE PÉTROLE ET LA RISE FINANCIERE
        Apparemment, la crise pourrait avoir des effets bénéfiques su la paix mondiale et la stabilité dans certaines régions du monde. En effet, la chute vertigineuse du prix du baril de pétrole, en dessous de 70 $, n’arrange guère les affaires de l’Iran qui requiert un prix au moins égal à 100$ et dont les exportations dépendent, à près de 80% de ses exportations d’hydrocarbures. Le gouvernement de ce pays a déjà dû puiser dans ses réserves pour assurer un régime d’importations habituelles afin de na pas accroître la pénurie qui sévit à Téhéran comme ailleurs.
        A l’approche d’élections présidentielles, ceci ne peut qu’affaiblir le président actuel qui a entraîné son pays sur une pente dangereuse pouvant aboutir à une confrontation armée avec les USA et Israël. Des voix se sont aussitôt élevées pour stigmatiser la conduite du pays par le dirigeant actuel qui a aussitôt rétorqué que la crise était une invention du grand Satan.
        Les monarchies pétrolières voisines qui sont, elles, adossées des matelas de milliards de dollars, contemplent avec une joie prudente les difficultés sur la voie d’un pays en voie de nucléarisation et qui, donc, menace leur indépendance et leur stabilité. Ces mêmes pays font l’objet depuis hier d’une cour assidues de la part du Premier Ministre britannique qui les supplie d’alimenter les caisses du FMI afin d’éviter l’effondrement de l’économie de petits pays vulnérables à la crise.
        Attendons et espérons.