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Vu de la place Victor-Hugo - Page 483

  • La Mimouna en Israël

     

    La mimouna en Israël

    Nul ne sait vraiment avec exactitude d’où vient ce terme et cette fête, si courue au Maroc, à la fin de Pessah où les gens se précipitent sur de la farine et surtout sur des grains de semoule ou de couscous, du petit lait, des dattes et des fruits. C’est une vieille tradition, une manière bien judéo-orientale de saluer le départ d’une belle fête familiale. Chose curieuse : nos frères ashkénazes n’ont jamais eu vent de cette célébration. Or, comme chacun sait, le peuple juif est resté uni à travers les siècles et sa liturgie a transcendé autant les distances spatiales que temporelles.

    Un certain nombre de folkloristes ont proposé des explications qui ne résistent pas à la critique ni même à l’examen. Pour part, je suppose que c’est une séquelle d’un syncrétisme pagano-arabe que les Juifs du cru ont adapté à leur environnement car la saison s’y prêtait. La nature revit, les beaux jours reviennent, la lumière dure plus longtemps, bref on oublie les rigueurs hivernales, même dans des pays chauds.

    Et à propos d’intempéries, je regrette même d’être ici, tant le froid est terrible pour un mois d’avril, les pluies tombent en abondance, même dans Néguev oj j’ai passé le sabbat.

    Mais revenons à la mimouna. Hier soir, les mamans, dont c’est la tradition, ont fébrilement préparé leur couscous au beurre ; moi, je dois avouer que ce n’est pas ma tasse de thé et j’apprécie modérément ce plat, qu’il soit au beurre ou au contraire avec de la viande.

    En revanche, ce qui m’intéresse au plan philosophique c’est l’attachement aux traditions, même simplement culinaires car elle sont aussi fondatrices d’identité. Quand j’étais jeune, je me souviens de certains amis d’origine ashkénaze pour lesquels le dîner du vendredi soir chez l’une des deux deux grands-mères (gefillte Fisch etc…) était l’unique lien résiduel rattachant au judaïsme. Et pour les Tunisiens, c’était le couscous ou un autre plat encore plus indigeste.

    Est-ce que l’art culinaire, même dénuée de finesse et de qualité, peut conserver de êtres humains dans une tradition ? C’est indéniable. C’est peut-être une défaite pour l’intellect mais une victoire pour la tradition qui s’adresse à l’homme dans son intégralité.

    Et après tout si vous demandez à nos frères chrétiens ce que sont les Pâques pour eux, les plus jeunes répondront les œufs de Pâques…

     

  • Ce qui survivra au président Obama: renouer avec Cuba

    En renouant intelligemment avec l'île castriste, <M. Obama évite de laisser un bilan entièrement négatif en matière de politique étrangère. Il faut dire cependant que même cette initiative est dénoncée par les membres républicains du Congrès qui auraient souhaité que le pays mît Cuba à genoux au lieu de sauver le régime communiste local.

    Au fond, on perçoit chez l'occupant actuel de la Masion Blanche le même raisonnement à l'uvre avec l'Iran: alors que ces régimes sont en difficulté, il négocie avec eux et, en quelque sorte, leur sauve la mise. Le problème est que ce président n'est pas pas vraiment doué pour les négociations difficiiles.

    Mais le point est positif, il faut renouer avec Cuba et confronter le régime communiste à la liberté et au commerce.

  • L'Iran réclame la levée des sanctions avant de signer

    L'Iran er Obama: la réponse du berger à la bergère...

    C'était absolument prévisible, il fallait être aveugle pour ne pas le voir et le prévoir. L'Iran actuel ne négociera jamais avec les USA son retour au sein du concert des nations. Il fallait être aveugle, se leurrer soi-même pour ne pas le voir. Or, les USA ont provoqué ce leurre de soi-même.

    M. Obama s'est trompé sur toute la ligne, il ne regarde même pas du côté du Yémen où son allié saoudien se bat contre les Iraniens, qui ont déstabilisé le pays et ne s'en cachent guère. Au contraire, ils accusent les Saoudiens d'actes de guerre et les traitent de criminels.

    Et que fait M. Obama? D'un côté, il apporte un soutien logistique à l'Arabie mais continue de négocier avec l'Iran. Lequel n'a pas l'intention de troquer sa révolution islamique contre le plat de lentilles de la levée des sanctions. Il veut les deux, le beurre et l'argent du beurre.

    Il est pénible de voir que la politique internationale est confiée à des mains aussi malhabiles. Mais que faire? Sinon attendre.

    Israël avait raison, l'Iran des Mollahs n'est pas fiable et son seul enjeu de faire lever les sanctions, tout en continuant à développer son programme nucléaire qui est tout sauf civil.

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