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Vu de la place Victor-Hugo - Page 512

  • Le massacre d'enfants innocents

     

    Le massacre des innocents

    Puisse le Seigneur, roi de l’univers, des cieux et de la terre, ne jamais pardonner aux Talibans pakistanais ce crime odieux commis contre des enfants, symboles de l’innocence. Ces malheureux ont en quelque sorte payé pour leurs pères tous soldats dans l’armée de ce pays, déchiré par des troubles interethniques depuis des décennies. La revendication des barbares disait à peu près ceci : vous allez ressentir dans votre chair ce que signifie la perte d’êtres chers, faisant ainsi allusion aux nombreuses victimes dans leurs propres rangs, suite à des bombardements de l’armée pakistanaise contre des zones tribales qu’ils habitent. En effet, depuis le mois de mai au moins, l’armée d’Islamabad s’est enfin décidée à agir sérieusement contre les Talibans qui perturbent gravement la paix sociale Mais ce qui s’est passé dans cette école de Peshawar, fréquentée par des enfants des cadres de l’armée, est impensable : un petit groupe d’hommes lourdement armés, ont escaladé le muret de l’école, sont entrés systématiquement dans les classes et ont tiré méthodiquement sur les enfants et leurs enseignants. Bilan : près de 150 victimes, à 95% des enfants. Ces barbares n’obéissent à aucun principe moral, il était donc juste qu’ils fussent à leur tout massacré par l’armée. Evidemment, ils ignorent de la prescription morale du livre de la Genèse : Tu ne te vengeras pas, tu n’exerceras pas de représailles… Pas plus qu’ils ne connaissent le contenu du chapitre 18 du livre d’Ezéchiel : seule l’âme pécheresse paiera pour ses fautes, pas son fils ni son père… On nous a décrit l’angoisse insoutenable des parents attendant d’apprendre ce qui était advenu de leurs enfants : certains faisaient le tour des hôpitaux de la ville, à la recherche du moindre indice, d’autres s’effondraient en larmes, en apprenant l’affreuse nouvelle. Sauf erreur de ma part, c’est la première fois, depuis l’époque nazie qu’un tel massacre est commis dans une zone urbaine par des assaillants armés. Le reste du temps, un tel nombre de victimes enfantines n’est imputable qu’à une catastrophe naturelle du style, tremblement de terre, inondation, gigantesque coulée de voue emportant tout sur son passage, tsunami, etc… Ici, ce sont des hommes (mais qui n’ont plus rien d’humain) qui prennent l’initiative de tuer tout le monde. Comment va réagir l’armée pakistanaise atteinte dans sa chair et dans son sang ? A coup sûr, sans retenue aucune. La guerre contre les Talibans va s’intensifier sans pouvoir atteindre l’éradication. Ce pays, le Pakistan, ne peut plus se permettre de subir un nouvel assaut aussi meurtrier. Les USA vont sûrement être de la partie en développant encore plus les éliminations de chefs talibans grâce à leurs drones. La guerre nourrit la guerre, le sang appelle le sang. Une prière pour ces enfants, victimes de la folie de certains hommes

  • Les lumières de l'espoir…

    Hanoukka ou les lumières de l’espoir…

     

    Dès ce soir, 16 décembre, à la tombée de la nuit ou au coucher du soleil, les juifs qui respectent la tradition ancestrale (mais aussi tous ceux qui le souhaitent) allument la première bougie de la fête de hanoukka qui dure huit jours. Certes, il y a une histoire officielle qui explique de manière apologétique ce geste religieux mais aussi profondément humaniste. Au cœur de la nuit, des ténèbres de l’hiver, où rien ne pousse où tout hiberne, une huitaine de petites bougies scintillent dans la hanoukkiya, sorte de bougeoir que toute famille juive possède chez soi en plusieurs exemplaires, ce qui permet à tous ses membres de s’acquitter de leur devoir religieux. A quand remonte ce rite purement humaniste qui a permis de sauver le monothéisme sous toutes ses formes (paroles d’André Néher) à un moment où il était gravement menacé par le paganisme de la soldatesque grecque ? Sous Antiochus Epiphane IV, vers 165 avant notre ère, ce roitelet se risqua à une hellénisation forcée de la Judée, provoquant la révolte des Maccabées et des judéens attachés à leur tradition ancestrale. Pour bien marquer son autorité, ce monarque détruisit les murailles de Jérusalem et en profana le temple en y introduisant le culte idolâtre. La riposte fut foudroyante : sous la conduite des Macchabées et de Matthias ben Yohanan (Matthieu fils de Jean), la Judée se déchaîna contre l’agresseur qui s’imaginait pouvoir la séparer de son Dieu et du monothéisme en général

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  • La France et le problème de l'immigration

    La France et le problème de l’immigration.

    Commençons par nous poser la question suivante : depuis combien de temps la venue et l’installation d’étrangers sur le sol français ont elles commencé à constituer un problème de plus en plus grave pour le gouvernement et la société de ce pays ? Et de quel type d’immigration s’agissait il alors ?

    La réponse à ces deux questions est assez simple : c’est depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962 qu’une certaine immigration a afflué en métropole créant les graves probablement que l’on sait. Le boom économique de l’après-guerre battait son plein, la croissance était au rendez-vous, le chômage était inexistant et la main d’œuvre recherchée avec entrain. Le patronat de l’époque pressait les gouvernements de l’époque de libéraliser la venue en France d’étrangers pouvant travailler à bas prix dans les usines. Enfin survint le tournant qui allait générer de très graves conséquences : la loi du regroupement familial de 1974 qui allait se révéler un véritable déluge dans les bidonvilles et les banlieues. Des centaines de milliers de ressortissant des pays du Maghreb et d’Afrique noire, dont les registres d’état civil étaient parfois imprécis ou simplement inexistants sont arrivés en France. Laquelle a dû leur servir une multitude de prestations sociales dont ils n’avaient pas idée chez eux. A aucun moment il n’y eut de politique de la vile digne de ce nom, à aucun moment on n’a pensé à former ces gens qui firent souche et dont les enfants et les petits enfants causent à la France tant de problèmes qu’on aurait pu éviter aujourd’hui. Une génération sans racines vit le jour. N’appartenant plus ni à leur milieu d’origine ni à la société française. Ces déracinés étaient des Français malgré eux, ballotés entre des traditions familiales incomprises en France et une socio-culture française qui refusait de les assimiler clairement.

    Que fallait il faire ? Tout sauf ce qui fut fait ou tous les abandons qui furent commis.

    Comparons cette immigration aux vagues successives d’immigrants qui virent s’installer en France, l’enrichir de leur diversité, la fortifier de leur patriotisme, lui exprimer leur reconnaissance de les considérer comme ses filles et ses fils. Les immigrants de ces années là venaient d’Europe centrale ou orientale, sans oublier l’Europe du sud : je me souviens d’une ville de Paris intra muros où tous les concierges des beaux quartiers, je dis bien tous, étaient originaires d’Espagne et du Portugal. Il y avait même des sketchs d’humoristes à ce sujet, on imitait de façon savoureuse ces gentilles femmes et leurs maris. Mais on faisait partie de la même sphère d’influence, de la même culture, l’Europe judéo-chrétienne. Pas de problèmes de fêtes, de jours fériés, de nourriture, ni de ghettos dans les banlieues, comme c’est hélas le cas aujourd’hui.

    Si vous ouvrez un annuaire du Collège de France, du CNRS, de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, vous y trouvez les noms aux origines les plus diverses. Et ce sont ces hommes et ces femmes qui firent la France.

    Pourquoi la situation a t elle changé du tout au tout ? Hier encore,  on nous apprenait que désormais il sont plus de 60% les Français qui placent l’immigration non européenne au premier plan de leurs préoccupation. Le changement est incroyable.