Les graves accusations de Madame Valérie Trierweiler dans ses déclarations à la presse d’Outre-Manche…
A l’évidence, l’ex première dame de France (si tant est qu’une telle désignation ait jamais eu le moindre sens) a franchi un nouveau pas dans sa confrontation à distance avec son ancien compagnon, François Hollande. Mais ce règlement de comptes n’est pas ordinaire car il implique un homme qui est le président de la République et tout ce qui le touche de près ou de loin, concerne la France et les Français. C’est ainsi, on a beau dire que le président est un homme comme les autres, que nul citoyen, même le premier d’entre nous, n’est pas au-dessus des lois, il n’empêche, il n’est pas vraiment comme les autres et son statut le met à l’abri de tout. C’est pour cela qu’il est souvent dit que la France est une monarchie républicaine et son chef un monarque républicain. Je me souviens d’un dîner, il y a une bonne quinzaine d’années chez un ami préfet en présence de Bernard Stasi, jadis Médiateur de la république, aujourd’hui décédé, et ancien compagnon et ami de Jacques Chirac. Il m’a dit une phrase qui s’est gravée dans ma mémoire : le président de la Ve République a des pouvoirs sensiblement équivalents à ceux d’un monarque républicain. Si l’on en croit les déclarations, non encore vérifiées, de Madame Trierweiler, c’est bien le cas. Cette dame dit avoir été «droguée» sur ordre de l’Elysée, bourrée de sédatifs au point de ne pas pouvoir s’alimenter, ses proches interdits de visite, etc… Elle accuse même certaines représentations diplomatiques de la France de l’avoir pistée puisqu’elle recevait des fleurs du Président, censé tout ignorer de ses déplacements et de ses séjours à l’étranger. Il m’étonnerait fort que toutes ces accusations n’aient pas de répercussions dans la presse voire même plus haut. En termes plus ou moins clairs, la dame accuse les autorités d’avoir mobilisé des moyens d’Etat à des fins privées. Elle parle même d’un officier de sécurité qui lui fut détaché alors qu’il fut le même homme chargé, dit on, de faire monter des croissants pour François Hollande et sa nouvelle amie… Absolument incroyable ! Il semble que l’on a bizarrement sous estimé la réaction et le désir de vengeance d’une femme, déchue d’une position enviable, et répudiée publiquement, renvoyée comme une malpropre. Cette affaire a été très mal gérée. Imaginez aussi la réaction d’une femme, n’importe laquelle, qui découvre sur la couverture d’un magazine people la photo de sa rivale se prélassant dans les mêmes lieux intimes où elle a vécu avec son compagnon pendant près de deux ans, sans compter les années passées ensemble, auparavant… Il fallait une certaine dose de naïveté pour penser que Madame Trierweiler, journaliste de son état, rentrerait gentiment dans le rang et resterait inerte. La question que tout le monde se pose est la suivante : mais quand donc vivrons nous un retour au calme ? Le livre-brûlot va être traduit en 12 langues. Lundi la BBC qui aime tant la France et les Français, va diffuser l’interview que Me Trierweiler lui a accordée.. L’auteur prévoit aussi le lancement de la version allemande de son ouvrage.
Gros temps en