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Vu de la place Victor-Hugo - Page 513

  • Titre de la noteLes graves accusations de Madame Valérie Trierweiler dans ses déclarations à la presse d’Outre-Manche…

    Les graves accusations de Madame Valérie Trierweiler dans ses déclarations à la presse d’Outre-Manche…

    A l’évidence, l’ex première dame de France (si tant est qu’une telle désignation ait jamais eu le moindre sens) a franchi un nouveau pas dans sa confrontation à distance avec son ancien compagnon, François Hollande. Mais ce règlement de comptes n’est pas ordinaire car il implique un homme qui est le président de la République et tout ce qui le touche de près ou de loin, concerne la France et les Français. C’est ainsi, on a beau dire que le président est un homme comme les autres, que nul citoyen, même le premier d’entre nous, n’est pas au-dessus des lois, il n’empêche, il n’est pas vraiment comme les autres et son statut le met à l’abri de tout. C’est pour cela qu’il est souvent dit que la France est une monarchie républicaine et son chef un monarque républicain. Je me souviens d’un dîner, il y a une bonne quinzaine d’années chez un ami préfet en présence de Bernard Stasi, jadis Médiateur de la république, aujourd’hui décédé, et ancien compagnon et ami de Jacques Chirac. Il m’a dit une phrase qui s’est gravée dans ma mémoire : le président de la Ve République a des pouvoirs sensiblement équivalents à ceux d’un monarque républicain. Si l’on en croit les déclarations, non encore vérifiées, de Madame Trierweiler, c’est bien le cas. Cette dame dit avoir été «droguée» sur ordre de l’Elysée, bourrée de sédatifs au point de ne pas pouvoir s’alimenter, ses proches interdits de visite, etc… Elle accuse même certaines représentations diplomatiques de la France de l’avoir pistée puisqu’elle recevait des fleurs du Président, censé tout ignorer de ses déplacements et de ses séjours à l’étranger. Il m’étonnerait fort que toutes ces accusations n’aient pas de répercussions dans la presse voire même plus haut. En termes plus ou moins clairs, la dame accuse les autorités d’avoir mobilisé des moyens d’Etat à des fins privées. Elle parle même d’un officier de sécurité qui lui fut détaché alors qu’il fut le même homme chargé, dit on, de faire monter des croissants pour François Hollande et sa nouvelle amie… Absolument incroyable ! Il semble que l’on a bizarrement sous estimé la réaction et le désir de vengeance d’une femme, déchue d’une position enviable, et répudiée publiquement, renvoyée comme une malpropre. Cette affaire a été très mal gérée. Imaginez aussi la réaction d’une femme, n’importe laquelle, qui découvre sur la couverture d’un magazine  people la photo de sa rivale se prélassant dans les mêmes lieux intimes où elle a vécu avec son compagnon pendant près de deux ans, sans compter les années passées ensemble, auparavant… Il fallait une certaine dose de naïveté pour penser que Madame Trierweiler, journaliste de son état, rentrerait gentiment dans le rang et resterait inerte. La question que tout le monde se pose est la suivante : mais quand donc vivrons nous un retour au calme ? Le livre-brûlot va être traduit en 12 langues. Lundi la BBC qui aime tant la France et les Français, va diffuser l’interview que Me Trierweiler lui a accordée.. L’auteur prévoit aussi le lancement de la version allemande de son ouvrage.

    Gros temps en

  • Titre de la noteMarine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

    Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen : un constraste ou une continuité ?

    Ce matin, sur une chaîne de télévision étrangère j’ai suivi un débat entre deux journalistes portant sur l’antisémitisme réel ou supposé du parti des Le Pen. L’un disait que Marine donne l’impression d’avoir rompu totalement avec l’idéologie de son père et qu’elle avait de fait transformé son parti. L’autre débatteur a rétorqué que tout ceci n’est qu’une tentative d’enfumage (terme affectionné par Marine) et qu’en réalité, tel père, telle fille…

    Au cours de leur débat, les deux protagonistes en sont arrivés à parler de l’islamisation de la France, thème, réel ou imaginaire, qui commence à préoccuper la plupart des salles de rédaction. On a ensuite avancé l’idée que Marine tenterait de se faire bien voir par les communautés juives en passant pour le rempart contre l’insécurité dont seraient victimes les juifs de ce pays.

    Au fond, le débat se résumait en ces termes : est ce que Marine laisse les juifs en paix pour se concentrer sur le radicalisme islamiste puisqu’elle souligne que l’écrasante majorité des musulmans de ce pays sont des citoyens comme les autres et n’ont rien à se reprocher. Ou bien s’agit il d’un leurre ? Ensuite la conversation a roulé sur les loups solitaires du style de Merah. Mais aucun des deux débatteurs n’a pu expliquer valablement comment de jeunes Français de souche, d’extraction chrétienne, ont pu du jour au lendemain, tout abandonner pour livrer un combat qui n’est pas le leur. Certains, une cinquantaine, y ont même trouvé la mort, bombardés par notre propre armée de l’ai ou par celle de nos alliés, des alliés de leur pays. Un pays qu’ils reconnaissaient plus.

    Il fut aussi question de l’incinération des passeports par des jeunes en Irak ou en Syrie, illustrant ainsi que leur départ était sans retour. Cette scène peu glorieuse fut diffusée sur toutes les chaînes de télévision.

    A la fin du débat, les avis étaient toujours partagés : on ne savait toujours pas si Marine faisait de la lutte contre l’islam radical sa vocation première ou si, le rejet des juifs avait toujours la première place.

    Le Seigneur reconnaîtra les siens.

  • Election présidentielles françaises de 2017 : des primaires pour tous ?

    Election présidentielles françaises de 2017 : des primaires pour tous ?

    Si la nouvelle s’avère, alors c’est une véritable révolution et des décisions, encore confidentielles, auront donc été prises au sommet de l’Etat. De Thierry Mandons à Benoît Hamon, le message semble être le même : il faut une primaire pour désigner le prochain candidat du PS ou de la gauche à la prochaine élection présidentielle. Analysons cette nouvelle qui semble révolutionnaire mais qui recèle en elle-même bien des problèmes. Il y a d’abord une prise de conscience de la situation socio-économique en France et les possibilités d’y porter remède. Et dans ce contexte précis, on a l’impression que les autorités, de droite comme de gauche, ont pris conscience de l’étendue du mal, pour ne pas dire du désastre. En deux ans, ceux qui nous séparent de l’élection, nul ne pourra obtenir les résultats tant espérés : baisse du chômage, réduction des déficits, réindustrialisassions de la France, lutte contre l’insécurité, contre l’immigration, la délinquance, etc… Or, si l’on présentait le candidat naturel sans aller plus loin, c’est-à-dire sans  autre forme de procès : on reconduit le sortant. Le fait que d’un bord à l’autre de l’échiquier de la gauche socialiste, on ait pu s’exprimer ainsi prouve que des changements sont intervenus. S’agit il de changement de stratégie ou simplement de tactique ? Une inconnue demeure ; est ce que toute la gauche va se rallier à un candidat unique ce qui lui permettrait d’être présent au second tour ? Car tel est bien l’enjeu : la gauche, simple ou plurielle, n’est plus assurée d’être présente au second tour.. Pour obvier à ce mal, l’idée est de rallier tout le monde : le PS, le front de gauche, les communistes, les radicaux, les écologistes et des gens comme Arnaud Montebourg. C’est une initiative intelligente, susceptible d’empêcher le développement exponentiel du Front National. Au fond, les Français font le constat ou le raisonnement suivant : tous les partis qui se sont succédé au gouvernement ont fait leurs preuves et n’ont pas été concluants. Le seul qui n’ait pas eu l’occasion de montrer ce qu’il voudrait faire n’est autre que le FN. Conclusion : donnons lui sa chance. Mais c’est un pari qui pourrait être dangereux car sur le plan économique par exemple, dire que la France peut sortir de l’Euro est une belle plaisanterie. Si l’on tentait de le faire, la monnaie française perdrait dès le lendemain 50% de sa valeur et la dette qui serait libellée alors dans une monnaie nouvelle serait écrasante, paralysante, en un mot ruineuse. La crise n’est pas seulement économique, elle est aussi spirituelle si tant est que la politique ait quelque chose à voir avec la spiritualité. Je pense qu’on a vraiment atteint les limites du système. Dans notre civilisation, tout a fini par se réformer, changer et évoluer. Les mœurs politiques, excepté… Le fait qu’aucun des deux grands partis ne soit épargné prouve que le mal est plus profond qu’on ne le pense. Ce n’est pas une idéologie qui est attaquée, c’est le système lui-même. Vers la fin de sa vie, à l’issue de la guerre franco-prussienne de 1870, le grand Ernest Renan avait prononcé en Sorbonne un beau discours, Réforme intellectuelle et morale de la France. Ce discours était visionnaire, prémonitoire.

    Mais aujourd’hui, où trouver un Ernest Renan ?