Le principe des allocations familiales en France
Ce matin un éditorialiste d’I-Télé a parlé de la dictature des déficits. Pourquoi ? Pour expliquer que le gouvernement actuel était aux abois. Il doit se soumettre aux demandes de sa majorité et des exigences de Bruxelles. Or, les deux sont souvent contradictoires et également coercitifs. Donc, il n’existe pas de plan clair que le gouvernement puisse suivre en toute autonomie. La même chose vaut pour le budget. Toutes les apparentes cacophonies des membres du gouvernement suivent en réalité un objectif : prouver indirectement à Bruxelles mais aussi à Berlin qu’on fera tout pour aller vers des réformes structurelles, la chose dont Paris a justement le plis besoin.
Le gouvernement ne fait pas une bonne affaire, non pas qu’il soit mal inspiré dans sa recherche d’économies mais il va donner l’impression qu’il n’aime pas la famille et qu’il tourne délibérément le dos à une politique familiale orientée vers la natalité depuis le général de Gaulle en 1945. Quand on pense aux récentes manifestations de la manif pour tous, on juge l’affaire un peu risquée.
Quelle est la mesure qui pourrait sauver la France et la tirer de la morosité ? A part un renoncement de François Hollande (nous ne sommes pas pour un coup de force institutionnel) ; il ne reste qu’un gouvernement d’union nationale. Mais pour cela il faudrait une dissolution qui conduise au palais Bourbon une nouvelle majorité dont le Premier ministre pourrait très bien être Alain Juppé qui est Hollande-compatible… Ce serait alors un changement profond de politique.
On peut faire des économies mais pas sur les ménages ni surtout sur les dépenses des enfants, la France de demain. En outre, en séparant ainsi entre les familles aux revenus différents, on scinde la société. Tout ce qui divise n’est pas bon, à un moment où ka France doit se rassembler.
Est ce que le pays peut continuer sur sa lancée. Il est permis d’en douter. Un exemple : en 2015, donc dans quelques semaines, la France devra emprunter sur les marchés pas moins de deux cents milliards ( !!!!) : A quel taux d’intérêt ? Les trouvera t elle ?
Il faut passer aux choses sérieuses. Il est encore temps. Il faut penser aux intérêts supérieurs de la nation.