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Vu de la place Victor-Hugo - Page 530

  • La défaite socialiste aux élections sénatoriales

     

    L’échec du PS aux élections sénatorailes

     

     

     

    Depuis six mois, le gouvernement de François Hollande collectionne les défaites électorales. Le Sénat sera la première grande institution à repasser à droite. Jean-Pierre Raffarin vient de dire sur BFM TV que cela commence à devenir très inquiétant pour François Hollande car ces élections, même si elles sont indirectes, marquent un trouble des forces vives de la nation. Presque partout le PS est rejeté et plus grave encore, la situation est si dégradée que deux membres du FN ont été élus sénateurs… Le président de la République ne peut pas se contenter de dire que les institutions le protègent et qu’il restera jusqu’au bout de son mandat. Je ne suis pas spécialiste de la Constitution, mais il faut tout de même faire quelque chose s’il décide de rester jusqu’au bout. D’ailleurs, l’entrée en lice de Nicolas Sarkozy va sérieusement compliquer les deux années à venir : le peuple le supportera t il ? Franchement, j’en doute, surtout qu’aucune éclaircie économique n’est en vue.

     

     

     

    L’engagement militaire de la France au Proche Orient, les menaces pesant sur elle depuis la décapitation de ce pauvre et innocent gui de montagne, tous ceci pourrait mener vers une union nationale, signe avant coureur d’un futur gouvernement d’union nationale. Certes, la dissolution sera un préalable nécessaire et Fr/ Hollande sait que plus de 400 députes de droite afflueront à l’Assemblée, réduisant les représentants de son parti à la portion congrue : pas plus de 50 députés !

     

     

     

    S’il agissait dans ce sens, Fr. Hollande sauverait la suite de son quinquennat mais annihilerait toute chance d’être désigné par son parti pour 2017. Mais franchement, qui pense aujourd’hui, sauf miraculeux retournement de situation, que le PS désignerait l’actuel président pour le représenter en 2017 ?

     

     

     

    Pourtant, c’est une idée dans les milieux du pouvoir. Cette succession d’élections qui divisent le pays en profondeur, est une véritable calamité= il va y avoir les régionales qui seront négatives pour le pouvoir et moins de deux après elles, les élections présidentielles… Que faire ?

     

     

     

    Il est urgent de mettre en route une réforme de la Constitution, l’esprit de celle de 1958, au moment où l’instabilité était la règle, n’est plus adapté à ce que vivent les Français aujourd’hui.

     

     

     

    L’élection remarquée de deux sénateurs, issus du sud de la France, est un coup de semonce. Ce n’est pas un hasard si même de grands électeurs, non affiliés au FN, ont apporté leurs suffrages à ces deux candidats du FN. Le pouvoir commettrait une lourde erreur en faisant le gros dos. Tous ces avertissements adressés au pouvoir, de façon si régulière, devraient être pris en compte. Si rien ne bouge, c’est un risque d’explosion qui menace. Et de cela personne ne veut.

     

     

     

    Encore faut il que l’on instaure enfin ce grand changement dont le pays a besoin. Sinon, c’est Marine…

     

  • Jean-Louis BORLOO quitte la politique: un exemple à suivre...

     

    Le courageux départ de Jean-Louis Borloo, un exemple que les politiques devraient suivre..

     

     

     

    M. Borloo a été un homme politique hors norme : avocat d’affaires, notamment pour un client comme Bernard Tapie, ancien maire de Valenciennes qu’il a tirée du marasme, il fut maintes fois ministre et même ministre d’Etat. Il ne rate que l’échelon supérieur, celui de Matignon où François Fillon réussit à se maintenir.

     

     

     

    Ayant été victime d’une pneumonie sévère, suivie d’un début de septicémie, il eut la noblesse d’âme de renoncer à tous ses mandats là où d’autres les auraient conservée ainsi que les avantages y afférents  jusqu'au bout.

     

     

     

    Pour s’occuper, il se consacrera désormais à une fondation censée aider l’Afrique noire à avoir de l’électricité et de l’énergie, là celles ci font défaut. Cet exemple de dévouement et de générosité désintéressée devrait être suivi par d’autres, notamment par ceux qui ont perdu toute légitimité à gouverner mais qui préfèrent s’accrocher à leur fauteuil, protégés  par les institutions.

     

     

     

    Peut on espérer que le cas de J-L Borloo fera jurisprudence, s’i j’ose dire ? Il ne faut pas rêver, je pense.  Il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que depuis les plus hautes fonctions jusqu’aux représentants les plus humbles ; nul ne consent à partir.

     

     

     

    Comment voulez vous que les électeurs que nous sommes cessent de brocarder les hommes politiques et de ne ressentir pour la plupart d’entre eux le moindre respect ? Rares, très rares sont ceux qui placent l’intérêt général avant leur bien-être personnel.

     

     

     

    On s’incline devant l’exemple donné par M. Jean-Louis Borloo.

     

  • La grève des pilotes d'Air France est intolérable

     

    La grève des pilotes d’Air France est intolérable et devrait être déclarée illégale…

     

     

     

    Que l’on me comprenne bien, il ne s’agit pas de porter au sacro saint droit de grève en France (même s’il risque à terme de détruire tout le pays) mais de dire que trop c’est trop. Les pilotes devraient comprendre que nous allons vers une société plus précaire, vers moins d’Etat-providence, non pas par simple décision de quelques gouvernants mais parce que la situation mondiale l’exige. Or, dans tous les cas de figure, les pilotes ne sont pas à plaindre et rien ne devrait leur permettre la compagnie aérienne à genoux.

     

     

     

    Aujourd’hui, les autres catégories de personnel leur reprochent leur égoïsme et la défense très privée de leurs avantages. Au mépris de tout le reste. Je me souviens du Président Ronald Reagan qui, d’un trait de plume, avait licencié les aiguilleurs du ciel, remplacés par des militaires. Depuis, on n’a plus jamais entendu parler de ces gens.

     

     

     

    Les sondages de ce matin sont très éloquents : plus de 70% de Français estiment que leur pays est rétif à toute réforme, mais voilà les mêmes qui souhaitent des réformes, si impossibles ici, rejettent toute modification du statut du départ à la retraite et s’insurgent contre l’idée de réduire le nombre pharaonique des jours fériés. Ils tiennent toujours à ce mois de mai avec ses ponts et ses viaducs, qui a fait du pays des Gaulles la risée de l’Europe.

     

     

     

    Le cas des pilotes d’Air France n’est qu’une illustration de la mentalité qui règne dans ce pays. Chaque fois qu’un problème se présente, les gens commencent par faire grève ou par séquestrer la direction ou par menacer de tout faire sauter avec des bombonnes de gaz..

     

     

     

    Certes, la situation est difficile, il faut travailler aujourd’hui deux fois plus pour obtenir ce qu’on avait il y a quelques années. C’est un déclin. Que faire. Quand on a la chance d’avoir un emploi, il faut travailler et comprendre que les mirages des bonimenteurs qui promettaient des lendemains roses trompent leur monde.

     

     

     

    C’est un peu comme la guerre contre le terrorisme : du jour au lendemain, on nous dit que cela va durer des années. L’effort à fournir pour sortir de la crise et réduire les déficits prendra des années, aussi.

     

     

     

    Les pilotes d’Air France sont en train de focaliser sur eux l’incompréhension et la colère de millions de gens. En France comme à l’étranger..