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Vu de la place Victor-Hugo - Page 597

  • Le départ des écologistes du gouvernement français: une excellente nouvelle

    Le départ des écologistes du gouvernement français : une excellente nouvelle

    Les écologistes auront prouvé leur immaturité politique et leur impéritie gouvernementale jusqu’au bout. Ils sont osé, dans leur aveuglement, lancer un anathème qui ne dit pas son nom contre le premier ministrable Manuel Valls. Et pour une fois, le chef de l’Etat français a fait acte d’autorité puisqu’il a passé outre et a nommé qui il voulait à Matignon.

    Jean de la Fontaine nous a appris que la grenouille ne devrait jamais se croire aussi grosse que le bœuf, malheureusement l’autorité suprême des écologistes n’a pas dû achever son cycle scolaire jusqu’au bout. C’est un peu dommage, mais cela nous libère des couacs et des déclarations absolument irresponsables.

    Beaucoup de gens respirent, notamment les professionnels du logement et d’autres secteurs apparentés. Ils auront enfin un ministre raisonnable avec qui parler. En fait, il faudrait que le parti écologiste disparaisse et que toutes les formations politiques s’en partagent les dépouilles en instillant de l’écologie dans ses programmes respectifs. Il peut y avoir une écologie de droite ou de gauche, voire du centre , mais plus cette écologiste gauchistes, anti-production, anti-progrès et anti-croissance… Bref des gauchistes qui rêvent, comme les Grünen allemands, d’imposer leurs idées par tous les moyens.

    Chacun se souvient de la comparaison de cet homme politique allemand qui disait : les écologistes sont comme la pastèque : vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur.

    Quand on représente quelques pourcents sur l’échiquier politique, et encore !- on ne doit pas prétendre dicter sa loi au reste de la nation.

    Il faut faire confiance au nouveau Premier Ministre car il représente vraiment l’espoir du pays et, plus crument, la dernière cartouche de François avant une aventureuse dissolution. Si certains s’amusaient à lui refuser la confiance mardi matin, ce serait une catastrophe. Ce serait la fin. Il faut donc faire preuve d’esprit d’ouverture et tout faire pour sortir ce pays de l’ornière dans laquelle il s’est enfoncé.

  • Le nouveau gouvernement de la France: une quadrature du cercle?

    Le nouveau gouvernement français : une quadrature du cercle ?

    A en juger d’après les réactions de droite comme de gauche, les nouvelles initiatives de François Hollande ne sont pas la panacée. La brève allocution du chef de l’Etat français a éveillé l’impression qu’il ne savait pas très bien où aller, que la ligne manquait de clarté et de visibilité et que la nomination de Manuel Valls n’était qu’un expédient.

    Difficile de se faire une idée claire de ce qui se passe. Visiblement, le président français a senti et enfin compris à la suite du désastre des élections  municipales que le pays ne le suivait guère sur la voie qu’il avait choisie. Il a donc tenté d’y remédier mais, comme toujours, il a dû naviguer entre différents écueils afin de ne mécontenter personne. Une telle attitude, si louable soit-elle, présente l’inconvénient d’irriter tout le monde car on ne comprend pas bien où veut aller le chef de l’Etat français.

    La question qui se pose est la suivante : Manuel Valls va t il réussir à sortir la France de l’ornière ? C’est ce que chacun ici souhaite mais ne ce n’est pas gagné d’avance. Il y a face aux nouveau Premier Ministre, des impératifs de nature contradictoire : comment redresser le pays en général sans lui imposer une cure d’amaigrissement très amère ? comment complaire à Bruxelles tout en limitant la pression fiscale, devenue insupportable ? comment faire reculer le chômage ?

    Certains hauts fonctionnaires qui partagent la même sensibilité politique que le régime actuel proposent une étonnante exégèse de l’initiative de François Hollande, à savoir l’envoi de Manuel Valls à l’hôtel de Matignon.

    Selon ces hauts personnages proches du PS, le président aurait fait le calcul suivant et décidé de prendre le taureau par les cornes : il a compris qu’il n’arriverait à rien de concret en s’en tenant à la politique des emplois aidés, des mesures étatiques éculées. Mais pour ne pas braquer l’aile gauche de son parti, il fait mine d’ajouter un volet de solidarité au pacte de responsabilité. Il renforce en apparence la présence de ministres de gauche / gauche mais laisse son premier ministre proposer des mesures libérales au parlement. L’aile gauche ne les votera pas mais ce sera un appel pour certains députés de droite qui voleront au secours d’un premier ministre en butte à l’opposition de son propre camp… Si les choses empirent, ce qu’escompte le président,  le gouvernement ne disposera plus d’une majorité à l’Assemblée, ce qui rendrait la dissolution inéluctable… La nouvelle assemblée élue comptera près de 400 députés de la droite rassemblée, ce qui permettra à François Hollande vivre une cohabitation tout en espérant que le peuple de la gauche se rendra compte en 2017 qu’après tout il vaut François Hollande que Nicolas Sarkozy…

    Quelle construction. Quel échafaudage politique ! Mais ceux qui connaissent les rouages politiques savent que ce n’est pas invraisemblable. En fait, nous le répéterons jusqu’au bout : il faut un gouvernement d’union nationale qui prenne à bras le corps les problèmes de ce pays au lieu de perdre encore un ou deux ans à tourner autour du pot…

  • Le désaveu, une impopularité historique

     

     

    Le désaveu, une impopularité historique

    On parle, bien évidemment, du résultat des élections municipales en France. C’est une lourde sanction qui ne touche pas que les maires PS battus mais qui va bien plus haut. On a l’impression que ce pays s’est dressé comme un seul homme pour dire non. Non à une politique qui ne tient pas compte des difficultés des citoyens. Prenez l’exemple des retraités qui n’étaient pas imposés et qui le sont devenus sans distinction aucune. Il y a quelques mois, la presse a même parlé d’une remise en question du consentement à l’impôt, c’est dire. Mais le pouvoir, face à cela, est resté sourd. Excédé par ce déni, les citoyens l’ont sévèrement sanctionné. Que va faire le pouvoir ? Loin de changer radicalement de méthode, d’être moins secret, moins opaque, au point que même la pythie de Delphes n’y arriverait pas, il continue d’user d’artifices, ceux là mêmes que le corps électoral a condamnés sans appel. Au lieu d’apparaître au grand jour, de dire qu’il a entendu le cri du peuple, le président de la République (dont certains n’hésitent plus à souhaiter le départ) finasse et joue avec les nerfs de la nation. Il aurait dû, dès hier au soir, annoncer qu’il changeait la donne profondément ou prévoir une sorte de référendum pour redonner la parole au peuple. Ainsi il aurait puisé dans cette consultation une nouvelle légitimité. Mais apparemment, son tempérament politique le pousse à agir autrement.

    Enfin, les citoyens de ce pays veulent une autre politique. Au fond, l’UMP ne présente pas un programme plus alléchant, mais, tout comme le Front National, ceux deux partis d’opposition ont bénéficié d’un rejet total du parti socialiste et de ses représentants. Ces derniers ont été injustement sanctionnés et ils ont payé pour d’autres, à savoir pour le gouvernement et les plus hautes autorités de l’Etat. En effet, les citoyens ont saisi la première opportunité qui s’offrait à eux pour exprimer leur mécontentement qui est historique.

    Au début de cette aventure, certains commentateurs politiques avaient mis en garde contre l’inexpérience des deux têtes de l’exécutif, qui n’avaient jamais eu la moindre vie gouvernementale auparavant. Aujourd’hui, c’est la preuve par neuf qui s’impose à tous…

    Même le FN sort nettement revigoré de cette consultation. Regardez l’exemple de Marseille où le PS ressort en guenilles de cette élection. Et le FN conquiert pour la première fois une mairie d’arrondissement : il y a déjà des tensions avec certains secteurs de la population qui se plaint d’être oubliée, sans sécurité, sans travail et sans avenir.

    Ce qui frappe aussi et qui ne laisse pas d’être inquiétant, c’est la versatilité du corps électoral qui, moins de deux ans après avoir voté, se déjuge et rejette ses favoris d’hier. Cela peut toucher tous les bords du spectre des opinions politiques. Aujourd’hui, c’est la gauche qui paye les pots cassés, demain cela pourrait bien changer. On ne le redira jamais assez : il faut un consensus national, il faut une entende nationale. Une France contre une autre France, cela ne marche plus..