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Vu de la place Victor-Hugo - Page 598

  • La Russie de M. Poutine, un Etat voyou?

     

    La Russie de Vladimir Poutine, un Etat-voyou ?

     

     

     

    L’Ukraine est très importante pour la Russie, c’est incontestable. Le pays de M. Poutine ne s’est pas remis de l’indépendance de ce pays jadis satellite de Moscou et l’actuel président russe juge que l’événement le plus grave de la décennie passée fut l’implosion de l’URSS. C’est dire  qu’on aura à faire à forte partie avec M. Poutine qui n’entend qu’un langage, celui du rapport de force : il est solidement implanté en Crimée, il a des forces militaires sur place ; il en acheminé beaucoup d’autres, il est don en position de dicter ses conditions. Et il le fera. Le pauvre gouvernement ukrainien ne peut rien faire et surtout l’inexpérience et la retenue de l’actuel président US leur indiquent sans erreur que personne ne viendra à leur secours s’ils tentait quoi que ce soit.

    M. Obama paye ici ses atermoiements et ses tergiversations au sujet de la Syrie. Alors que les cibles syriennes étaient désignées, que les ordres avaient été données, le président US a capitulé en rase campgne devant V. Poutine. Mais pourquoi donc voulez vous que ce dernier fasse preuve de retenue. Quant à l’Europe, continent dont l’Ukraine fait partie, il vaut mieux observer un silence charitable. Il suffit de regarder Lady Ashton pour comprendre.

     

     

     

    En dépit de toutes ces considérations désabusées, la partie qui se joue sous nos yeux est inquiétante car elle engage l’avenir. Songez à tous ces anciens pays-satellites de l’ex URSS : si on laisse les mains libres en Crimée à M. Poutine, que vont ils faire ? C’est un très mauvais signal envoyé à Moscou. Il fait songer à une vaste offensive économique, politique et commerciale contre la Russie de M Poutine qui ose intervenir ouvertement dans un état voisin, viole sa souveraineté et y installe ses forces militaires.

     

     

     

    Est ce vraiment surprenant ? Non, il suffit de voir ce qui se passe en Syrie où l’armée de Bachar se serait disloquée depuis longtemps l’aide militaire russe.

     

     

     

    Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

     

  • Contre le chômage on a tout essayé

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    Contre le chômage on a tout esssayé

     

     

     

    Voici une phrase prononcée par feu François Mitterrand il y a près de 30 ans. ET sauf le respect des plus hautes autroités de la république française, on en est toujours au même. Aujourd’hui, même l’idée d’inverser la courbe du chômage n’effleure plus personne, surtout après l’imprudence du chef de l’Etat français qui en avait fait son cheval de bataille. C’est qu’au mois de janvier, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 8000 personnes.

     

     

     

    Il faudra bien un jour ou l’autre, en tout cas avant la fin de la législature, faire un gouvernement d’union nationale qui s’entendrait sur dix objectifs courant sur une durée de 18 mois. Le temps de remettre la France sur la bonne voie et après chacun reprendra sa liberté de mouvement.

     

     

     

    Le problème, c’est qu’on n’en prend pas le chemin. La tension est vive au parlement et les tiraillements au sein de la société française de plus en plus inquiétants. Le journal Le Monde peu suspect de tendresse pour les forces de droite titrait avant-hier que plus de 60% des jeunes en ont assez et singent à renverser l’ordre établi.

     

     

     

    On peut les comprendre sans partager le désir de tout casser : quand vous devez rester chez vos parents alors que vos études sont achevées parce que vous ne trouvez pas d’emploi, la situation est intenable. Or, face à cela, le gouvernement se soucie des poussées de fièvre des écologistes, tentant de maintenir en vie la gauche plurielle.

     

    Ce n’est pas le bon calcul. Il faut administrer un choix à l’opinion, lui prouver qu’à mi mandat on a tiré les leçons de la première partie et qu’on entend réussir la seconde.

     

     

     

    Cela ne se fera pas si on reprend les mêmes et qu’on recommence.

     

  • L'actuel Premier Ministre turc et les soupçons de corruption

    Le premier ministre turc M. Erdogan et les soupçons de corruption

    La fin est elle proche pour l’actuel premier ministre, si réputé pour son emportement rapide, ses algarades et sa manière de brocarder l’opposition ? Depuis quelques heures à tous ces défauts se serait peut-être ajoutée (soyons prudents car l’affaire ne fait que commencer) l’accusation de népotisme et de corruption. Que s’est-il passé ?

    Depuis quelques jours, circule sur internet l’enregistrement d’une conversation entre l’actuel Premier Ministre turc et son propre fils, au cours de laquelle le père demande à son fils de faire disparaître la trace de plusieurs dizaines de millions d’Euros, afin d’éviter de tomber sous la coupe des enquêteurs de la police judiciaire. En effet, depuis quelques mois maintenant, l’appareil judiciaire turc a été mis à mal par le pouvoir en raison d’une vaste enquête de corruption visant des proches du pouvoir, voire même du propre fils de M. Erdogan.

    Fidèle à ses habitudes, M. Erdogan a réagi en criant au complot international (les USA, la CIA et Israël) et en décapitant l’appareil judiciaire qui cherche à faire éclater la vérité. Mais cette fois ci, en raison de l’approche des élections locales, l’opposition parlementaire exige la démission immédiate du Premier Ministre, ce qui est du jamais vu.

    Où est la vérité ? Seul l’avenir nous le dira. Mais d’ores et déjà, on peut noter la vérité de l’adage du grand homme : le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu…… M. Erdogan est aux commandes depuis plus de dix ans. Ses adversaires politiques dénoncent son autoritarisme tous les jours que D- fait et l’appellent par dérision : le sultan !

    Sa politique étrangère et ses débordements, ses voltefaces, notamment les alliés d’hier devenus ses adversaires d’aujourd’hui (Bachar, Israël, l’Iran, etc) l’ont brouillé avec la moitié de la terre. Ses rêves de domination du monde arabe l’ont mené sur des chemins sans issue, vers des impasses. Il a beau invectiver l’Europe, il n’en continue pas moins de frapper désespérément à l’huis de ce continent qui ne l’accueillera jamais en son sein comme un des états qui la constituent de plein droit. Et comment réagit notre homme ? Il ose faire la leàon à l’Europe et lui donne des cours de démocratie !!

    Tout ceci est un véritable gâchis : le peuple turc mérite mieux. La Turquie d’Atatürk est une grande nation , musulmane mais laïque, engagée sur la voie du progrès et de la prospérité. Et voici que ce premier ministre islamiste la fait régresser en voulant réglementer la vente de boissons alcoolisées ! On croit rêver… Le pays n’a t il pas d’autres soucis, notamment la préservation de la valeur de sa monnaie ?

    Attendons de voir le développement de cette affaire de corruption. Mais l’homme devrait se méfier de ce qu’on appelle désormais le syndrome égyptien : même épurée et étroitement contrôlée, l’armée est là.

    Et il faut compter avec elle.