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Vu de la place Victor-Hugo - Page 633

  • Le récit biblique de lExode: mythe fondateur ou récit historique?

    Le récit de la sortie d’Egypte, récit historique ou mythe fondateur du peuple d’Israël.

     

             Conférence à la Mairie du XVIe arrondissement de Paris

                        Le mercredi 6 novembre 2013

                                        Salle des mariages

     

     

    La Bible n’est pas un livre historique

    C’est une lecture théologique de l’Histoire

    Attribue le rôle majeur, exclsuif à D)

    Les bené Israël en Egypte

    L’Egypte, maison des esclaves, creuset de fer (kour ha barzel

    Description de sbrimades, des persécutions dont victimes les enfants d’Israël

     

    Ha-Am, peuple plus un agrégat d’anciens esclaves

     

    MOÏSE, mythe du fondateur de religion ou d’empire (Sargon d’Accad

    L’hégire de Moïse : puisqu’il fuit l’Egypte pour se réfugier en pays de Madian

     

    Exode 12 ; 1-14 lA fête de Pâque pour Dieu pas une orgine (lél shimmourim hou la shem

    Pessah hou la-Shem

     

    après la trvsersée de la Mer rougen, commence la traversée du désert

     

    Ex 2. 11 : Moïse sortit voir ses frères !!!

     

    Mythe fondateur

    Centralité de la sortie d’Egypte.
    Souvenir gravé dans la mémoire nationale

    L’Egypte, creuset matriciel du peuple d’Israël

    C’est là qu’il devient un peuple

     

    Comment s’est opéré cette théologisation d’un simple exode, devenu un événement inoubliable.

    Déja les patriarches s’étaient vus annoncer que leurs fils seraient esclaves en Egypte……

    Conclusion : la signification historique de la sortie d’Egypte

    La signifique symbolique de cette même sortie d’Egypte

    Ce que la Bible doit à l’Egypte

     

    MRH

  • La France est elle devenue raciste?

    La France est elle devenue raciste ?

    Si me permets de poser la question directement ce matin, c’est parce que Michel Field dans sa revue de presse de ce matin LCI a évoqué deux unes qui portaient justement ce même titre, Les Français, la France, sont ils devenus racistes

    En fait, le mot racisme a lui-même changé de sens car l’approche positiviste du XIXe où un grand philosophe-historien du nom d’Ernest Renan parlait de race, de racialiste, a disparu depuis car nos biologistes et nos généticiens ont prouvé que des familles humaines constituent l’humanité mais sont dépouillées de caractéristiques telles que la couleur de la eau, noire chez les Africains et jaunes chez les asiatiques… Par racisme aujourd’hui, on entend tout autre chose et notamment ce qui touche l’Hexagone.

    Aujourd’hui, le terme racisme recouvre des choses bien différentes. Il s’agit d’un phénomène de rejet, aggravé par la crise économique, de gens issus de culture et de sensibilité différentes qui affluent dans des pays dont ils ne partagent ni l’histoire ni même les mœurs et auxquelles ils refusent volontairement ou involontairement de s’assimiler. Et quand je dis de s’assimiler, je ne parle pas de désintégration de leur personnalité morale ou morale mais de leur intégration au sein du corps traditionnel social français.

    Aujourd’hui, ceux qui se font passer pour des racistes sont en réalité des gens qui n’osent pas désigner publiquement ni clairement ceux dont ils exigent le renvoi dans leur pays d’origine ; ils visent les arabo-musulmans et les Noirs mais préfèrent dire qu’ils combattent le communautarisme, pour la laïcité et contre l’exclusivisme religieux. Aux du public averti, aucun doute ne subsiste plus, les cibles sont nettement désignées.

    Essayons de comprendre ou d’expliquer cette attitude : en Europe, la France a derrière elle une longue tradition d’accueil et d’amitié pour ceux qui ne sont pas nés sur son sol. Cela remonté à la Révolution mais parallèlement il y a une forte demande, pour ne pas dire une pression afin que les nouveaux venus s’acclimatent, se fondent dans la population prennent des prénoms français, bref s’intègrent. Au XIXe siècle, la France devenue grande puissance coloniale a catéchisé et socialisé des millions d’Africains dont une bonne partie sont de religion chrétienne, ce qui a contribué à ôter du chemin tous les obstacles susceptibles de rendre difficile l’assimilation de ces gens. L’affaire se présentait sous un tout autre avec des pays de culture et de religion islamiques où les différences sont nombreuses et les interdis multiples, tant au plan de l’alimentation, des croyances et du statut personnel, je pense au statut d’infériorité de la femme… Sans même parler de l’exclusivisme religieux. Certains n’ont toujours pas oublié le petit pain au chocolat dévoré par les petits écoliers français sous les yeux de quelques camarades en plein jeûne de ramadan.

    On peut donc dire en toute objectivité et sans aucune posture ni arrière-pensée idéologique que les Français qui n’aiment pas les étrangers sont, certes, xénophobes mais pas racistes. Aucun facteur racial n’intervient dans leur dissentiment mais simplement la volonté d’être comme chez eux , chez eux. Or, le sentiment qui bouillonne aujourd’hui dans le cœur de certains est que les Français ne sont plus maîtres chez eux. C’est un peu excessif, même si dans certaines pays du territoire, ces éléments de la population sont surreprésentés.

    En fait, les Français ne veulent pas qu’on remette en question leur mode de vie, leurs habitudes, leurs mœurs et l’ensemble de leur socio-culture.

    Et ils pensent qu’une partie non négligeable de leurs maux provient de l’immigration, elle-même étroitement liée, selon eux, à la délinquance et l’insécurité. Le département de Seine Saint Denis se voit accablé de ces maux dénoncés, à tort ou à raison.

    Et lorsque l’affaire prend une tournure politique, ce phénomène de rejet revêt des allures inquiétudes puisque c’est le Front National qui recueille les fruits de ce dissentiment et de cette xénophobie..

    Alors ? Non la France n’est pas raciste mais ses habitants sont de plus en plus nombreux à réclamer le respect strict et net  du caractère humaniste, démocratique et judéo-chrétien de leur pays. C’est aux étrangers de s’adapter non aux autochtones. Cette leçon est à méditer.

    Mais je reviens sur cela, et plus encore, en présentant le dernier livre de Pierre Nora, Recherches de France…

  • De la situation politique en France

    De la situation politique en France

    Si l’on s’abstient de regrouper les différentes secousses qui agitent la situation politique en France, on n’obtient pas d’image reflétant la réalité. On se contente de signaler, de ci de là, des manifestations, des troubles, des vols à main armée, des lycéens en colère, un président qui semble absent, un gouvernement plutôt inexpérimenté et l’impression d’un vide général… Tous ces éléments disparates doivent s’emboîter les uns dans les autres. Et une fois l’assemblage achevé se dégagé alors une image plutôt inquiétante de la situation intérieure dans l’hexagone.

    Comment analyse tout ceci de manière froide et objective sans le moindre parti pris ? Il y a d’abord la grave situation économique, le chômage qui grimpe de manière presque inexorable, les fermetures d’entreprise, les dépôts de bilan d’innombrables PME, le matraquage fiscal (puisque c’est le mot qui est retenu par tous les contribuables, de droite comme de gauche) et enfin un problème global de leadership.

    Après son élection, le président François Hollande a cédé à la tentation de diriger le pays comme il avait dirigé le PS durant toute une décennie : pas de risque, pas de confrontation directe, beaucoup de souplesse, d’agilité, pas de tentative de résoudre les contradictions mais une politique de contournement, d’évitement, bref pas de choc. En fait une présidence tranquille, normale.

    La spécificité de la France, la nature du peuple français et la vraie situation économique ont déjoué de tels plans. Le président est resté sur l’idée que les choses allaient s’améliorer et que les mesures prises finiraient par produire leurs fruits. Combien nous eussions aimé qu’il eût raison et que ses prévisions fussent avérées. Il semble que le président soit le seul à croire en une inversion de la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année. Je ne vois vraiment pas, avec tout le respect dû au président de la République, comment ses prévisions pourraient s’avérer. Sauf miracle, la situation ne changera pas car des mesures sérieuses n’ont pas été prises. Certes, il faut aussi rendre compte de la situation du point de vue du pouvoir : la majorité actuelle avait le choix entre la réduction des dépenses sociales et la hausse des impôts. On ne peut exiger du président Hollande qu’il opte pour la première solution car ce serait se renier et trahir les espoirs de ceux qui l’ont élu…

    Alors que faut-il faire ? Il serait présomptueux de prétendre donner des conseils à chef de l’Etat. Mais une chose est sûre : on ne pourra pas continuer comme cela. Plusieurs options s’offrent à lui, sauf une : laisser les choses en l’état car ce pays prend chaud rapidement et les bonnets rouges de notre chère Bretagne en donne un léger avant-goût. Personne ne le dit mais la situation dans la presqu’île est pratiquement pré insurrectionnelle : avez vous vu les portiques de l’écotaxe s’écrouler ? Avez vous vu les grilles de la sous préfecture de Morlaix enfoncées par un engin de terrassement ? Et plus calmement, avez vous écouté ces hommes et des femmes demander qu’on leur laisse leur gagne-pain ? Ce ne sont ni de dangereux gauchistes ni d’insupportables extrémistes… Alors, quoi ?

    Le budget 2014 a, si je ne m’abuse, été voté et le volet recettes est encore plus lourd fiscalement que celui de 2013. Je rappelle que même Bruxelles a mis en garde le gouvernement contre l’  alourdissement des taxes qui va bloquer la reprise et la croissance.. 

    Quelles solutions s’offrent au chef de l’Etat ?

    a)     Changer de gouvernement mais un changement qui ne soit pas cosmétique. Avoir un gouvernement plus soudé, écarter les écologistes qui n’apportent rien d’essenyiel et rendre au Premier Ministre, quel qu’il soit, une autorité véritable.

    b)    Changer de politique et évoluer doucement vers le centre droit et non plus le centre gauche afin de ne pas faire fuir les chefs d’entreprise, artisans et créateurs de la richesse nationale.

    c)     Dissoudre l’assemblée au motif que la majorité parlementaire ne correspond plus à la majorité sociologique…

    Cette dernière solution est à exclure car le PS sait bien que si les élections législatives se tenaient demain, le FN et l’UMP seraient en tête. Or François Hollande ne peut pas vouloir d’une cohabitation . Et même s’il y était contraint, les députés socialistes ne le suivraient pas.

    Dans un précédent papier de la TDG, je parlais de la baraka ou de son absence. Aujourd’hui, hélas, on en ressent cruellement l’absence.