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Vu de la place Victor-Hugo - Page 631

  • Belle soirée musicale hier à Paris à l'hôtel de Beauharnais

    Belle soirée musicale à l’hôtel de Beauharnais, hier…

    Ce fut un véritable enchantement : hier soir, à l’invitation de S.E. Madame l’Ambassadeur d’Allemagne à Paris, un peu plus d’une centaine d’invités ont pu écouter, presque religieusement, un jeune virtuose du piano, à peine âgé de trente ans, interpréter du Bach, du Brahms et du Beethoven… Ce fut un véritable régal pour les oreilles. J’étais assis avec Danielle au fond de la salle, sur un vaste canapé plus confortable que les chaises pliantes.

    Au Moyen on paralit d’une hiérarchie de sens et l’on disait que l’ouie était supérieur aux autres sens car ce fut l’instrument de la révélation divine et plus tard c’est le medium de la musique. C’est aussi le sens le moins grossier et le plus pur puisque le contact entre le son et l’auditeur se fait sans contact physique.. On connaît aussi le mot d’Arthur Schopenhauer : la musique n’a pas besoin du monde pour exister mais le monde, lui, a besoin de musique.

    Il y avait du très beau monde hier soir ; Robert Badinter et l’un de ses petits fils, Jean-Pierre Chevènement et son épouse, Hélène Carrère d’Encausse de l’Académie Française et même le chancelier de la légion d’honneur, bref tant de personnalités hautes et importantes auxquelles s’étaient mêlés quelques journalistes, notamment de l’Express. Je n’aurai garde d’oublier M. Bourlanges, le plus intéressant de tous les députés européens que je connaisse.…

    Mais ce n’est pas tout, les dames étaient particulièrement  belles et souriantes. Et notamment aux côtés de S.E. Madame l’Ambassadeur, une véritable fée du palais, drapée dans une superbe robe de couleur rouge. Un véritable chaperon rouge (Rotkäpchen), Me S. G, qui se déplaçait avec grâce d’un groupe à l’autre, telle une étoile filante de la planète rouge, surmontée d’une chevelure d’une blondeur de blé.

    Croyez moi, les Messieurs suivaient du regard cette déesse égarée dans notre triste univers qu’elle rehaussait de ses couleurs vives. J’ajoute qu’en plus de S.G., tout était déployé pour faire de cette soirée une grande réussite. Le champagne est toujours d’une grande qualité ainsi que les canapés qui sont d’une finesse exquise.

    Mais personne n’était aussi élégant (e) que S.G. dont la robe rouge éclipsait tout le reste. Les invités d’hier soir étaient vraiment des privilégiés, dans de telles conditions..

    MRH in Tribune de Genève (Blog de Maurice-Ruben Hayoun) du 5 décembre 2013)

  • Dissection des bulletins d'informations quotidiennes

    Dissection des bullteins d’informations quotidiennes

    Une telle opération ne laisse pas d’être intéressante, on se rend alors compte du bien-fondé de la remarque de Lénine (qui est loin d’être mon maître à penser) : l’information est un combat. Comprenez par là que l’on sait influencer les gens, choisir leurs modes de pensée et de réaction, peser sur leur vote et leur imprimer une orientation que l’on veut.

    On peut se livrer à une véritable psychopathologie de la vie quotidienne, ce qui nous conduit à nous interroger sérieusement sur la diffusion des nouvelles car, pour pasticher une formule célèbre, l’information est une chose trop importante pour la laisser aux seuls journalistes…

    Voyons ce qui se passe ce matin, pas grand’ chose mais les journaux télévisés s’arrangent pour donner du relief à ce qui n’en a pas. Voici de quoi on parle :

    a)     la mort d’Arafat, mort naturelle ou empoisonnement ? Audition de sa veuve qui exprime son scepticisme.

    b)    L’opération de la prostate de François Hollande avant sa candidature à la présidence. Intervention chirurgicale qui s’est très bien passée, sans suites graves ni même suivi médical.

    c)     L’infanticide de Berck sur mer qui a horrifié les Français et qui nous pousse à nous interroger sur la compatibilité de certaines pratiques barbares avec nos valeurs.

    d)    Le décrochage de la France depuis la publication d’un certain rapport sur l’état réel de nos établissements d’enseignement.

    e)     La pénalisation des clients des prostitués et certains révélations de la part de ces dames qui apprécient leurs usagers clients qui sont, selon elles, tous mariés ou vivant en couple..

    f)      Les braquages qui se multiplient et qui visent des bar tabac, des superettes, des bijouteries et…, commis par des jeunes gens.

    g)     Le matraquage fiscal, le chômage et l’inertie du gouvernement

    Voici de quoi on nous parle depuis ce matin. Imaginez l’humeur de millions d’hommes et de femmes qui partent vaquer à leurs occupations, avec de telles idées dans la tête.

    On a l’impression que nous vivons le règne du fait divers et que l’information est retravaillée, formatée au lieu d’être livrée à l’état brut. Certes, nous avons aussi droit à une presse d’opinion, c’est-à-dire à des commentaires et à des analyses. Mais de grâce, pas sous cette forme. Les gens se préparent à vivre quelques instants privilégiés lors des fêtes de Noël et du jour de l’an, en famille, avec des amis, sur place ou à l’étranger… Mais comment faire quand on apprend chaque jour que des centaines de gens perdent leur emploi chaque jour ?

    Hier soir, il s’agissait de véolia qui se séparait de 750 personnes en France même… Et cette information a à peine retenu l’attention des journaux.

  • Bachar personnellement impliqué dans des crimes de guerre selon l'ONU

    Bachar el Assad personnellement accusé de crimes de guerre er de crimes contre l’humanité

    Entendu ce matin rôt sur France 24 : une commissaire de l’ONU annonce que l’organisation dispose de multiples preuves de l’implication directe et indirecte de Bachar dans de graves manquements concernant la conduite à tenir en temps de guerre et dans le traitement des populations civiles. C’est bien la première fois que Bachar se voit officiellement considéré comme un criminel de guerre, justiciable du tribunal pénal international.

    La date de cette annonce ne saurait être fortuite, elle répond sûrement à un calcul ou à une manœuvre de la part de l’ONU. On sait que l’organisation s’évertue à mettre sur pied une conférence Genève II sur la Syrie. Or, Bachar doit y envoyer ses représentants, ce que une large part de la résistance se refusait à admettre. En le déclarant ainsi urbi et orbi criminel de guerre, on cherche sûrement à lui couper l’herbe sous les pieds et à adresser un sérieux avertissement à ceux qui le servent et le suivent : une éventuelle comparution devant le TPI leur pend au nez, pour ainsi dire. C’était donc le moment d’enfoncer un coin et le dictateur sanguinaire et ses féaux. Peut-être aussi voulait on conforter la position de ceux des insurgés qui viennent à Genève alors que d’autres se refusent à siéger avec les représentants sanguinaires.

    On escompte aussi des défections dans l’armée et dans l’appareil sécuritaire. Les gens ont vu que d’anciens chefs d’Etat africains et arabes sont menacés ou ont dû comparaître devant la juridiction de La Haye… Cela peut en dissuader quelques uns de continuer à servir un régime condamné publiquement par l’ONU.

    Cela dit, cette guerre est une vraie barbarie : on a vu récemment l’exécution publique de quelques islamistes par d’autres islamistes. Le journal Le Monde rapporte l’exemple d’une sinistre bévue où les insurgés islamistes ont achevé et décapité un blessé qui était pourtant l’un des … leurs ! Et comment a t on découvert la tragique erreur ? Son bourreau se promenait dans les rues d’Alep en exhibant la tête du supplicié… Mais quelle barbarie ! On comprend que les Occidentaux se refusent à livrer de vraies armes à ces gens