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Vu de la place Victor-Hugo - Page 718

  • Titre de la noteLa qualité douteuse de Django…

    La qualité douteuse de Django…

    Ce matin encore, au lever, je me demandais si j’avais bien fait d’aller voir ce soi disant grand film de Tarantino sur l’abolition de l’esclavage. Certes, certains décors étaient somptueux mais cela ne suffit pas à sauver le film. Certes, l’acteur qui joue très bien le rôle de du Dr Schulz tient ses promesses mais on se défend mal d’une impression d’inabouti, de bâclé. C’est vraiment un western spaghetti et je me demande s’il faut aller le voir.

     

    Chaque fois que ce type de déconvenue survient, je m’interroge sur le rôle des critiques cinématographiques qui vendent le produit au lieu de s’interroger sincèrement sur la valeur cinématographique des films. J’ai observé les spectateurs qui sortaient de la précédente séance, les avis étaient partagés mais la salle était bondée, plus une seule place de libre. La même chose pour la séance que j’avais choisie.

     

    Un autre élément plaide en défaveur du film : lorsqu’un produit est médiocre il faut au moins avoir égard à la patience des spectateurs et ne pas allonger inutilement les choses, eh bien, on peut dire qu’une bonne demi heure eût pu être enlevée sans que cela ne porte atteinte au film lui-même. A un moment donné, on avait l’impression de voir un film de Kong fu  ou de Trinita.

     

    C’est bien dommage car ce réalisateur nous avait habitués à mieux. Attention au film de trop

     

  • Titre de la noteDu Mali à la Syrie

    Du Mali à la Syrie

    La fin tragique de la prise d’otages en Algérie permet de revenir sur ce qui se passe en Syrie. Si la presse occidentale s’est exclusivement concentrée sur les événement sen Afrique du nord, délaissant entièrement les massacres en Syrie, qui, eux, sont quotidiens, les télévisions arabes, quant à elles, consacrent à Damas  une large part, en dépit du déplacement du centre de gravité de l’actualité.

     

    Mais Damas vient de faire preuve d’un cynisme incroyable : l’agence de presse officielle du régime vient de publier un communiquer déplorant l’hypocrisie (je mets des guillemets) de la légalité internationale qui combat le terrorisme en Afrique du nord tout en l’encourageant et en le soutenant en Syrie. Il fallait beaucoup de cran pour oser publier un tel communiqué, au fond Damas n’est pas prêt de céder et je dois dire que je suis pessimiste quant à l’issue définitive de ce conflit.

     

    L’armée syrienne loyaliste tient bon, elle sait mobiliser ses forces, notamment aériennes, elle a repoussé des offensives des insurgés, et elle n’est plus secouée par cette épidémie de désertions et de défections. Comment expliquer cela ? Probablement par le resserrement de la surveillance de la police politique, mais peut-être aussi par la force du régime dont on avait sous estimé dans l’euphorie les capacités de résistance. C’est un régime qui a mis plus de quatre décennies à se renforcer et à mettre le pays au pas.

     

    Je repense aux propos excessivement optimistes de M. Fabius présidant que le régime n’en avait plus pour très longtemps, et voilà que cela dure depuis presque deux ans. Les Russes ont peut-être dit la vérité en arguant que Bachar était indélogeable. Cependant, des renseignements émanant de source saoudienne ont annoncé que les généraux et les dignitaires du régime commençaient à regrouper leurs familles dans le réduit alaouite de Tartous et de Lattaquié, où se situe opportunément une base navale russe. Selon les mêmes sources, Bachar lui-même ferait des séjours plus fréquents dans une frégate russe mouillant dans les mêmes eaux.

     

    L’unique manière d’en sortir est de mieux armer les insurgés en assumant le risque du grand danger islamiste. Les Occidentaux sont paralysés par ce qui se passe en Libye où la chute de Kadhafi a laissé la voie libre aux islamistes. Il faut courir ce risque.

  • Titre de la noteDu Mali à la Syrie

    Du Mali à la Syrie

    La fin tragique de la prise d’otages en Algérie permet de revenir sur ce qui se passe en Syrie. Si la presse occidentale s’est exclusivement concentrée sur les événement sen Afrique du nord, délaissant entièrement les massacres en Syrie, qui, eux, sont quotidiens, les télévisions arabes, quant à elles, consacrent à Damas  une large part, en dépit du déplacement du centre de gravité de l’actualité.

     

    Mais Damas vient de faire preuve d’un cynisme incroyable : l’agence de presse officielle du régime vient de publier un communiquer déplorant l’hypocrisie (je mets des guillemets) de la légalité internationale qui combat le terrorisme en Afrique du nord tout en l’encourageant et en le soutenant en Syrie. Il fallait beaucoup de cran pour oser publier un tel communiqué, au fond Damas n’est pas prêt de céder et je dois dire que je suis pessimiste quant à l’issue définitive de ce conflit.

     

    L’armée syrienne loyaliste tient bon, elle sait mobiliser ses forces, notamment aériennes, elle a repoussé des offensives des insurgés, et elle n’est plus secouée par cette épidémie de désertions et de défections. Comment expliquer cela ? Probablement par le resserrement de la surveillance de la police politique, mais peut-être aussi par la force du régime dont on avait sous estimé dans l’euphorie les capacités de résistance. C’est un régime qui a mis plus de quatre décennies à se renforcer et à mettre le pays au pas.

     

    Je repense aux propos excessivement optimistes de M. Fabius présidant que le régime n’en avait plus pour très longtemps, et voilà que cela dure depuis presque deux ans. Les Russes ont peut-être dit la vérité en arguant que Bachar était indélogeable. Cependant, des renseignements émanant de source saoudienne ont annoncé que les généraux et les dignitaires du régime commençaient à regrouper leurs familles dans le réduit alaouite de Tartous et de Lattaquié, où se situe opportunément une base navale russe. Selon les mêmes sources, Bachar lui-même ferait des séjours plus fréquents dans une frégate russe mouillant dans les mêmes eaux.

     

    L’unique manière d’en sortir est de mieux armer les insurgés en assumant le risque du grand danger islamiste. Les Occidentaux sont paralysés par ce qui se passe en Libye où la chute de Kadhafi a laissé la voie libre aux islamistes. Il faut courir ce risque.