La qualité douteuse de Django…
Ce matin encore, au lever, je me demandais si j’avais bien fait d’aller voir ce soi disant grand film de Tarantino sur l’abolition de l’esclavage. Certes, certains décors étaient somptueux mais cela ne suffit pas à sauver le film. Certes, l’acteur qui joue très bien le rôle de du Dr Schulz tient ses promesses mais on se défend mal d’une impression d’inabouti, de bâclé. C’est vraiment un western spaghetti et je me demande s’il faut aller le voir.
Chaque fois que ce type de déconvenue survient, je m’interroge sur le rôle des critiques cinématographiques qui vendent le produit au lieu de s’interroger sincèrement sur la valeur cinématographique des films. J’ai observé les spectateurs qui sortaient de la précédente séance, les avis étaient partagés mais la salle était bondée, plus une seule place de libre. La même chose pour la séance que j’avais choisie.
Un autre élément plaide en défaveur du film : lorsqu’un produit est médiocre il faut au moins avoir égard à la patience des spectateurs et ne pas allonger inutilement les choses, eh bien, on peut dire qu’une bonne demi heure eût pu être enlevée sans que cela ne porte atteinte au film lui-même. A un moment donné, on avait l’impression de voir un film de Kong fu ou de Trinita.
C’est bien dommage car ce réalisateur nous avait habitués à mieux. Attention au film de trop