CONFERENCE À LA MAIEIE DE PARIS MAIRIE DU XVIE ARRONDISSEMENT LE MARDI 29 JANVIER 2013 À 19 HEURES PAR MAURICE-RUBEN HAYOUN SUR DE L’EGYPTOPHILIE A L’EGYPTOPHOBIE DANS LA BIBLE CE QUE LA BIBLE DOIT A L’EGYPTE : DES CHERCHEURS ONT MEME DONNE CE TITRE A LEURS OUVRAGES SUR L’EGYPTE ANCIENNE. CERTES, LA BIBLE QUI N’EST PAS UN DOCUMENT HISTORIQUE A INVENTE UNE SORTE D’EGYPTE IMAGINAIRE MAIS LE DESTIN DES HEBREUX RESTE, MEME DANS CE CADRE INVENTE, INTIMEMENT LIE A CELUI DE L’EGYPTE. DANS UNE SPLENDIDE EVOCATION DE LA NAISSANCE DE LA SCIENCE DE L’EGYPTOLOGIE EN 1822, DATE DE LA LETTRE DE CHAMPOLLION A M. DACIER, JEAN LECLANT RAPPELLE QU’APRES TROIS MILLENAIRES D’UNE SOMPTUEUSE HISTOIRE, L’EGYPTE PHARAONIQUE SOMBRE FINALEMENT SOUS LES COUPS DE BOUTOIR SUCCESSIFS DE L’HELLENISME, DU CHRISTIANISME ET DE L’ISLAM. LES DERNIERS HIEROGLYPHES FURENT GRAVES EN AOUT 384. MEME LA SAGESSE EGYPTIENNE A QUELQUE PEU INFLUENCE LA SAGESSE BIBLIQUE, NOTAMMENT LE LIVRE DES PROVERBES ET LE LIVRE DE JOB… PENSONS A THOT, LE DIEU DE LA SAGESSE PHARAONIQUE. POUR SE FAIRE UNE IDEE DE CETTE OMNIPRESENCE, PRESQUE DE CETTE OBSESSION BIBLIQUE DE L’EGYPTE, SIGNALONS LE NOMBRE D’OCCURRENCES GLOBALES DANS L’ENSEMBLE DE LA LITTERATURE BIBLIQUE : PRES DE 1500 ! ET LA PREMIERE MENTION DE L’EGYPTE EN TANT QUE TERRITOIRE ET ZONE GEOGRAPHIQUE APPARAIT EN GEN 13 ;11 AVEC ABRAHAM. VOICI UN DECOMPTE : DANS LA GENESE 55 FOIS, 144 FOIS DANS L’EXODE, 11 FOIS DANS LE LEVITIQUE, 14 FOIS DANS LES NOMBRES, 22 FOIS DANS LE DEUTERONOME, 30 FOIS DANS LE LIVRE DES ROIS, 40 FOIS DANS LE LIVRE D’ISAÏE, 57 FOIS CHEZ JEREMIE (QUI S’EST REFUGIE EN EGYPTE AVEC D’AUTRES RESCAPES APRES LA DESTRUCTION DU PREMIER TEMPLE), 44 FOIS CHEZ EZECHIEL . IL NE FAUT PAS OUBLIER D’AJOUTER LE NIL (YEOR) CONSIDERE COMME UNE DIVINITE (HERODOTE : L’EGYPTE EST UN PRESENT DU NIL) ET LE PHARAON, CITE AU MOINS 56 FOIS
Vu de la place Victor-Hugo - Page 715
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De l'égyptophilie à l'egyptophobie dans la Bible. par Maurice-Ruben HAYOUN
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Titre de la noteComment se présente la situation en Syrie ?
Comment se présente la situation en Syrie ?
Comme on le laissait entendre ici même il y a peu de temps, certains observateurs ont fait preuve d’un excès d’optimisme en prédisant une chute imminente du régime de Bachar el Asssad. Après vingt-deux mois de luttes sanglantes et plus de soixante mille morts, l’armée du régime tient toujours, ses troupes n’ont pas perdu de bataille significative de nature à marquer un tournant dans ce conflit. Les insurgés se battent, résistent sur leurs positions mais n’ont pas encore réalisé de percée laissant entrevoir une issue qui leur serait favorable.
Comme s’explique une telle situation ? D’abord il y a le resserrement de la surveillance que le régime exerce sur son propre camp, ce qui limite de manière drastique le risque de défection et de ralliement aux insurgés de la partie d’officiers supérieurs ou de simples soldats. Bachar dispose d’une redoutable politique nommée al-amn al-siyassi (la sécurité politique, chargée de surveiller les politiques, comme l’ancien Vice Président al-Shar » qui a disparu de la circulation… Ensuite il y a le soutien logistique des Russes sur le terrain : fourniture d’armes et de munitions, réparations du matériel, conseils militaires, etc… Les Chinois apportent eux aussi leur aide, mais elle est surtout diplomatique encore que les réserves de pétrole de la Syrie l’intéressent.Pourquoi donc les insurgés ne réalisent ils pas cette percée tant espérée de la part des Occidentaux ? Probablement, parce qu’il y a eu un net recul dans la livraison d’armes sophistiquées et dans l’assistance des conseillers militaires. Il y a quelques semaines, les insurgés réussissaient à abattre au moins un avion d e chasse et quelques hélicoptères de combat, ce qui attestait de la présence dans ces rangs là , de conseillers militaires occidentaux sachant manier des armes perfectionnées.
On le répétera encore une fois : les forces occidentales ne jetteront pas tout leur poids dans la balance tant qu’elles n’auront pas la certitude que les islamistes ne sont pas la principale force d’opposition sur le terrain. Or, la Syrie est devenue le nouveau point de ralliement des djihadistes en mal de confrontation avec l’Occident. Les exemples libyen, égyptien et même tunisien sont là= ce sont les islamistes qui ont tiré les marrons du feu.
Faut-il leur offrir la Syrie sur plateau d’argent alors que ce pays est encore en guerre contre Israël ?
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Titre de la noteFlorence Cassez, acte II
Florence Cassez, acte II
Apparemment, des voix discordantes s’élèvent en France contre la publicité donnée à l’affaire Cassez. Certains considèrent que l’on a mis en scène cette libération afin que certains hommes politiques, au plus haut niveau d’hier ou d’aujourd’hui puissent se prévaloir d’une libération obtenue à force de démarches diplomatiques et discrètes…
D’autres sont allés jusqu’à dire (des journalistes, assurément) que de telles mises en scènes, fort courantes en France, devenaient insupportables et avaient tendance à occulter d’autres problèmes plus urgents et plus graves.
D’autres, enfin, ont cité le cas d’une bonne dizaine de Français retenus en otages à l’étranger et pour lesquels le gouvernement français ne se serait jamais autant mobilisé…
Je ne sais que penser mais il semble qu’il s’agit là d’une mauvaise polémique. Cette Française a été libérée, elle a regagné son pays, c’est tant mieux. Est il vraiment utile de s’interroger sur sa culpabilité réelle ou supposée ? C’est un débat d’un autre genre.
Le seul conseil que nous lui donnons à cette jeune Française est de surveiller ses fréquentations et d’éveiller autant que faire se peut, un certain pays : le Mexique