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Vu de la place Victor-Hugo - Page 764

  • La situation en Irak est au bord de la guerre civile

    La situation en Irak est au bord de la guerre civile

     

    La situation dans pays de Saddam Hussein est très préoccupante. En une fin de semaine, près d’une dizaine d’attentats et pas moins d’une centaine de morts qui s’ajoutent aux  quatre cents du mois de ramadan, revendiqués par Al-Qaida. Cette flambée de violence s’explique certainement par la condamnation à mort du Vice président irakien en fuite al-Hachemi, accusé de meurtres.

     

    M. Nouri al-Maliki, l’actuel premier ministre chiite qui s’accroche au pouvoir  grâce à une coalition assez hétéroclite, bloque le système politique actuel et s’entête à donner à sa communauté une position dominante. Ce qui permet de penser que sa base ira en se  rétrécissant et que ses jours sont comptés. En outre, avoir poursuivi de sa vindicte al-Haché mi était une erreur. Tous les partis de l’opposition lui reprochent d’être un autocrate. Mais il y a plus.

     

    Tant les sunnites que les Américains lui reprochent de jouer double jeu et de tisser avec l’Iran voisin, chiite comme lui, des liens inavouables. Les USA en sont conscients et, si je puis dire, Al-Quaida aussi.

     

    Par ailleurs, le départ des soldats américains laissé tout un pan du système sécuritaire à nu et les attentats se multiplient car l’armée et la police irakiennes ne sont toujours pas en mesure de se gérer toutes seules sur ce plan. Mais M. Al- Maliki, n’écoutant que ses amis iraniens, a insisté pour que les USA fassent plus nette.

     

    Que va devenir l’Irak ? On a déjà dans la région une instabilité, voire une terrible guerre civile en Syrie. On a aussi la menace d’une intervention israélienne en Iran. C’est trop pour une seule et même région. Mais que faire, tout cela ne date pas d’hier.

  • Et s’il fallait aller chercher les motivations du quadruple meurtre de Chevaline (ANnecy) du côté de l’Irak ?

    Et s’il fallait aller chercher les motivations du quadruple meurtre
    de Chevaline (ANnecy) du côté de l’Irak ?

    C’est un crime particulièrement odieux qui occupe toutes les polices
    de France et du Royaume Uni : trois personnes d’origine irakienne,
    d’une même famille, un cycliste passant par là par hasard, ont été
    massacrés par un ou des tireurs particulièrement aguerris puisque
    n’ayant laissé aucune chance à leurs victimes. Deux petites filles
    traumatisées par ce qu’elles ont vu et subi, l’une sauvagement battue
    et laissée pour morte par les assassins et l’autre, âgée de quatre ans
    tout juste, ayant eu le réflexe de se dissimuler sous les  jambes de
    sa pauvre mère mortellement atteinte…

    Qui a fait cela ? Qui a commandité tous ces crimes ? La piste
    familiale est apparue trop vite pour être vraie. Elle ressemble fort à
    une tentative d’égarer les enquêteurs et de les mettre sur une fausse
    piste. Ce serait le frère de la victime qui aurait eu un grave
    différend financier avec frère, portant sur la dévolution d’un
    héritage paternel que l’on suppose conséquent. Mais voilà, ce même
    frère s’est de lui-même présenté à la police et dénie toute
    implication dans ce crime odieux. Des témoins du voisinage qui
    connaissent cette famille depuis les années 70, date à laquelle le
    père et ses fils ont quitté l’Irak pour venir en Europe, affirment que
    le frère serait absolument incapable d’exécuter ou de commanditer un
    tel acte.

    Et voilà que ce matin même, les chaînes d’information parlent d’une
    implication proche orientale : la victime aurait été très préoccupée
    ces derniers temps, sans en dire plus à ses amis qui relaient cette
    impression, et serait revenu d’un voyage en Irak afin d’y récupérer
    des biens spoliés par l’ancien régime. On parle même d’une usine
    d’élevage de poulets. Est ce vrai ? Est ce de nouveau une fausse piste
    ? Nul ne sait pour le moment.

    Un autre témoin sollicité qui connaissait un peu la victime est allé
    plus loin. A ses yeux, il faut tenir compte du métier de la victime
    qui était ingénieur et il a même suggéré l’idée ou le soupçon d’une
    implication dans des affaires d’ordre militaire…

    Une chose est certaine, au-delà de toutes ces conjectures : un tel
    massacre n’a pu être ordonné que pour des raisons hautement
    importantes et son exécution n’a pu être menée à bien que par des
    professionnels qui ont pensé à tout… Donc, la thèse de l’action
    purement crapuleuse semble assez peu étayée. Restent les autres
    pistes. S’il s’agit vraiment de ce que nous conjecturons, alors les
    policiers ne tarderont pas à le savoir. De telles opération
    généralement une signature et l’usage d’un pistolet automatique ainsi
    que du tir d’une balle dans la tête afin d’être certain qu’aucun
    adulte ne survivra, ne sont pas l’effet du hasard. C’est une technique
    qui s’apprend dans les lieux destinés à cet effet.

  • Que peuvent faire les politiques face à une situation économique si calamiteuse ?

    Que peuvent faire les politiques face à une situation économique si
    calamiteuse ?

    C’est la question que l’on peut, que l’on doit se poser si l’on veut
    apporter un élément objectif à la description des bouleversements qui
    nous entourent. C’est l’imminente intervention du chef de l’Etat
    François Hollande qui nous incite à en parler. Mais une remarque
    préliminaire s’impose : les media jouent un rôle trop grand dans cette
    affaire et l’on peut dire que ce sont les sondages qu’ils ont publiés
    qui forcent la main au président. Quel que soit le journal que vous
    ouvrez, tous je fis bien tous en appellent au chef de l’Etat et
    demande qu’il prenne la parole. En soi, ce n’est pas un mal, mais tout
    de même, cela finit par s’interroger sur qui détient vraiment le
    pouvoir dans nos démocraties. La presse ou les élus ?

    Il y a évidemment le cas de la Grèce qui sert de repoussoir. Personne,
    aucun pays ne veut connaître ce sort peu enviable où les habitants
    d’un pays européen, civilisé et cultivé voit sa marge de manœuvre
    fondre à vue d’œil, de jour en jour. Et ce n’est pas fini car on leur
    demande encore des sacrifices.

    Deux autres pats font l’objet d’inquiétudes renforcées, l’Espagne et
    l’Italie. Mais  ici aussi on se pose la question : que font les
    politiques ? Pourquoi n’ont-ils pas dit la vérité à leurs concitoyens
    ? Pourquoi tardent ils à demander l’aide de la BCE et du FMI ? Au
    fond, l’idée d’inscrire la règle d’or dans la constitution n’était pas
    si bête mais les politiques l’ont refusée car cela leur liait les
    mains et ils ne pourraient plus vendre à leurs électeurs des
    programmes irréalistes.

    Le problème est que si l’Espagne et l’Italie s’effondrent, ce sera
    après le tour de la France. D’où l’importance cruciale de
    l’intervention télévisée ce soir du chef de l’Etat.

    D’après le JDD, généralement bien informé ou ayant bénéficié d’une
    fuite bien calculée, le président devrait annoncer des mesures
    fiscales peu enthousiasmantes. D’ailleurs, que pourrait-il faire
    d’autre ?

    En fait, les hommes politiques ne sont pas les seuls responsables :
    cela fait des décennies que les citoyens que nous sommes ne voulaient
    pas s’entendre dire que nous vivons tous à crédit, que le modèle
    social ne peut pas s’étendre indéfiniment et que la mentalité doit
    changer.

    Pour changer, les êtres humains que nous sommes ont besoin de temps.
    Le temps, c’est ce dont personne ne peut disposer indéfiniment.