Octavio Paz, Le labyrinthe de la solitude, suivi de la critique de la pyramide. Gallimard.
Tout le monde connait l’œuvre de ce grand maître mexicain, à la fois diplomate et auteur de solides ouvrages, et qui nous a quittés en 1999. En 1990 on lui décerna le Prix Nobel de littérature : tout ce ci pour dire que j’ai rarement eu autant de plaisir intellectuel à lire un tel auteur qui se penche gravement, mais sans s’apitoyer sur son sort, sur son pays, le Mexique, au sujet duquel il apporte des informations vraiment nouvelles et pertinentes. J’ajoute que la traduction est remarquable, pas une fois on ne sent qu’il s’agit d’une version française faite sur l’original espagnol.