Josselin Guilois, Le cœur d’un père. Amsterdam, 1656. Maison de Rembrandt et Titus. Le Seuil
Il s’agit d’un roman , sensible et parfois même attendrissant, qui retrace de manière romancée l’existence du grand peintre, une histoire racontée par son propre fils qui assiste, aux premières loges, pour ainsi dire, à la grandeur et aux petitesses de son génial père. Son récit oscille entre une grande distance critique vis-à-vis du père -qui est loin d’être un modèle- et des marques de tendresse, jusqu’à se poser des questions sur d’éventuelles ressemblances entre le fils narrateur et son géniteur. Il parle, par exemple, de la bouche de son père, évoque le souvenir de sa défunte mère qui a dû aimer ces lèvres, cette mère, morte en couches après tant de privations et de maternités successives.