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Vu de la place Victor-Hugo - Page 96

  • Stephen A. Bourque, Au-delà des plages. La guerre des Alliés contre la France.  

    Stephen A. Bourque, Au-delà des plages. La guerre des Alliés contre la France.

     

    C’est à un historien américain que nous devons ce livre si bien documenté et si imposant. Il répond à un réel desideratum que des chercheurs locaux avaient commenté à  combler puisqu’ils étaient, pour ainsi dire, aux premières loges, lors de ces bombardements si ravageurs ; tuant sans distinction des Français innocents et des soldats de l’occupation. Ils ont vécu les attaques alliées contre les ouvrages d’art et les blockhaus allemands à bout portant. Selon l’auteur de cette grande étude historique, environ 60.000 ou 70.000   Français auraient péri sous les bombardements des Alliés, venus libérer leur pays, la France occupée.

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  • Ismail Kadaré, Disputes au sommet.Investigations. Fayard.

    Ismail Kadaré, Disputes au sommet.Investigations. Fayard.

     

    Derrière ce titre un peu énigmatique se cache un fait historique, ou en tout cas, un fait qu’on nous présente comme tel : un beau matin de juin le 23  de n’année 1934 plus exactement, Staline aurait pris son téléphone pour parler avec Boris Pasternak, l’auteur du beau roman Le docteur Jivago. Que le tyran sanguinaire communiste ressente le besoin de parler directement avec le grand poète et homme de lettres ne laisse pas indifférent, ce qui explique qu’après moins d’une centaine de pages, tout le reste du livre de Kadaré est consacré aux différentes versions qu’on nous donne de ce bref échange téléphonique, lequel n’a pas duré plus de trois minutes.

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  • Mais pourquoi donc Israël laisse sans réponse les avances du président turc ?

    Mais pourquoi donc Israël laisse sans réponse les avances du président turc ?

     

    L’actuel gouvernement israélien a sûrement ses raisons ; et pourtant, quelles qu’elles soient, elles sont entachées d’une grande erreur de jugement. Je ne me fais aucune illusion sur la sincérité et le bien-fondé des raisons qui poussent le président Erdogan à faire des appels du pied à Israël. Mais vu la capacité de nuisance de ce président turc, le comparatif bénéfice / risque, reste, en dépit de tout, largement favorable à Israël.

     

    Reprenons les choses dès le début : le président Erdogan a traité l’État d’Israël de tous les noms sur la scène internationale. Il a même accusé les soldats de Tsahal de tuer des nouveau-nés (they kill babies) ; lors de son passage à Davos, il eut un échange très vif avec l’ancien président de l’État, Shim’on Péres… Cela a laissé des traces. Et puis, il y eut l’épisode du navire qui a tenté de forcer le barrage maritime qui entoure la bande de Gaza. Et je ne cite pas tout, notamment le gel des échanges politiques jadis si vivants entre la Turquie et l’État juif. Mais en politique, les choses changent, les gens bougent.

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