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  • Une politique arabe de la France?

      La Tunisie, l'Algérie, le Maroc, la Libye: tout porte à croire que la politique de l'union méditerranéenne remplace graduellement ce que l'on nommait du temps du Général de Gaulle et de Georges Pompidou la politique arabe de la France.

     La visite du Colonel Kadhafi en est la dernière illustration quoique la plus délicate. Comment faire une telle politique sans la Libye? Il semble que le Président Sarkozy a eu quelque mal à concaincre son visiteur de s'engager plus avant dans la voie de la démocratie et des droits de l'homme. Mais si on lui avait tourné le dos, cette politique d'union méditerarnéenne eut été condamnée à l'échec. Le colonel a tout de même condamné les attentats d'Alger…

     Il ne faut pas oublier que l'Etat d'Israël fait partie des Etats riverains de la Méditerranée et son inclusion dans ce processus fera problème. Mieux valait donc sensibiliser le bouillant colonel dès à présent. On ignore ce qu'il a dait sur ce point précis. 

      La conclusion qui s'impose est que le Président Sarkozy reste fidèle à sa politique de rupture et que petit à petit il dessine une nouvelle diplomatie française et recentre la place de la France dans le monde.
     

  • L'interviex du Président Kadhafi sur Antenne 2 hier soir

     

          David Pujadas a courageusement tenté d'interviewer le chef de l'Etat libyen sur Antenne 2 au cours du journal de 20 heures. Les conditions de réalisation de cette interview furent assez étranges. D'abord, on n'entendait guère le début de l'interview, ensuite certaines réponses de M. Kadhafi étaient, il faut le dire, plutôt originales.

         Il a commencé par nier que le Président Sarkozy lui ait jamais parlé des droits de l'homme (ce qui se dit en arabe houqouq al-insane). Il a même dit: jamais (abadane) Ensuite, il a soutenu qu'il n'y avait pas de prisonniers politiques dans son pays. A la question du journaliste qui lui demandait s'il admettait des critiques le concernant, le président libyen a répondu que cela serait incompréhensible puisqu'il n'exerçait aucun pouvoir au motif que ce sont les Libyens qui s'auto-gouvernent, sans aucune ingérence de sa part. C'est de la même manièrte qu'il a justifié l'absence d'élections dans son pays: le peuple est déjà au pouvoir, à quoi bon voter puisque cela reviendrait à voter pour lui-même. Mais voila, il est déjà au pouvoir… Donc, il faut faire l"économie de ce genre d'exercice…

      Et à l'UNESCO, le chef de l'Etat libyen a demandé à la France de mieux traiter les immigrés sur son sol.

        Autant de raisonnements originaux et que l'on tente encore à cette même minute de percer au jour…
     

     

  • Les attentats d'Alger

     

      Stupéfiant communiqué d'al-quaida au Maghreb arabe (comme se nomme ce groupe terroriste): à la suite de l'attentat particulièrement meutrier d'Alger, ils parlent de bonne nouvelle!!

       Une telle barbarie est inouïe. Si même un pays comme l'Algérie où la redoutable Sécurité Militaire sévit partout et dispose de dizaine de milliers d'agents et d'informateurs ne peut empêcher de tels attentats, alors le pire est à craindre. Et quand nos idéologues de guache reprochent à ces régimes leur absence de démocratie, comment, répondent ces derniers, agir autrement que par la répression?

     Que reproche-t-on au pouvoir algérien? Du point de vue des islamistes, c'est très certainement de ne pas radicaliser encore plus le régime! Mais que devons nous faire pour prévenir de tels attentats? On se rend bien compte de l'inanité du dialogue des cultures… Comment dialoguer avec des gens qui vous jugent tout juste bons à être tués?

     Les Etats européens, riverains de la Médierranée, vont être contraints de renforcer leur coopération militaire et sécuritaire avec l'Algérie afin de se prémunir contre d'éventuels attentats.

     Nous faisons face à une véritable quadrature du cercle: d'un côté nous demandons aux Etats arabo-musulmans de se réconcilier avec la démocratie et de l'autre nous sont tenus de les aider à combattre le terrorisme…  Comment sortir de ce cercle vicieux?