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  • L’INTANGIBILITE DES FRONTIERES EN EUROPE A-T-ELLE ENCORE UN SENS ?

     

    L’INTANGIBILITE DES FRONTIERES EN EUROPE A-T-ELLE ENCORE UN SENS ?
        Avant d’écrire cet article sur le conflit armé entre la Géorgie et la Russie, j’ai écouté un éminent commentateur de la télévision française s’interroger sur ce que l’avenir nous réserve avec cette Russie qui reprend des habitudes de l’ex URSS : après avoir commenté les résultats du marathon du président Sarkozy, président des 27 de l’UE, à savoir l’engagement enfin réitéré mais jamais appliqué par la Russie de retirer ses troupes du territoire géorgien, et l’envoi de 200 observateurs européens sur place, le journaliste se posait la question suivante : que se serait-il passé si cela avait à la petite Tchéquie de présider l’Europe (ce qui sera effectivement le cas à partir de janvier 2009), lors de l’agression russe ?
        Comment une si petite république, satellisée par l’URSS après la seconde guerre mondiale et envahie par les chars soviétiques en 1968, aurait-elle û être prise au sérieux par son ancien oppresseur ?
        J’avoue que cette réflexion qui ne m’était pas venue à l’esprit m’a fait froid dans le dos…
        Non seulement on doit supplier le président russe de respecter son engagement en six points, mais encore faut-il lui donner le temps de le faire quand bon lui semble et enfin, admettre que son oukase sur l’Ossétie du sud et l’Abkhazie est définitif…
        Nous assistons en direct à une violation caractérisée des frontières internationalement reconnues d’un état souverain.
        Que l’on nous comprenne bien et que l’on n’y voie guère je ne sais quelle russophobie imaginaire ou virtuelle. On peut défendre les droits d’une minorité opprimée. L’ONU est là pour cela Les Russes arguent du cas du Kosovo pour justifier ce qu’ils font en Géorgie. Pour ma part, je crois que le dépeçage soit bon, pas plus que celui de la Géorgie.
        Nous le répétons sur tous les tons et de la manière la plus courtoise mais aussi la plus ferme : les Russes, ou plutôt leur gouvernement, commet une grossière erreur en agissant comme il agit. Les conséquences pour lui seront gravissimes. Aujourd’hui, il peut compter sur des ressources optimum provenant de la vent d’hydrocarbures, mais ce marché est versatile et d’autres énergies, notamment renouvelables, sont en train de voir le jour. Les réserves se tariront et l(économie russe est dépendante de capitaux étrangers… Et qui peut prévoir la réaction des oligarques dont les fonds sont sérieusement imbriqués dans ceux des Européens ? Qui choisiront-ils en cas de choix ? Il convient d’y réfléchir et d’opter pour le camp de la paix et du consensus. 
    Il n’est pas trop tard. Que le bon sens l’emporte.
     

  • LES AVOCATS : UNE PROFESSION EN CRISE ?

     

    LES AVOCATS : UNE PROFESSION EN CRISE ?
        Qui n’a entendu parler de la crise des professions judiciaires ? Qui ne s’est plaint, un jour ou l’autre, ou, au contraire, ne s’est félicité de son conseil juridique ? Et du côté des avocats, quel n’a eu des difficultés à percevoir ses honoraires ou à faire entendre raison à ses clients ? C’est dire combien les avis sont partagés sur cette question si cruciale, la défense de nos libertés et de notre droit, qui incombe à tout l’appareil judiciaire ; juges, avocats, avoués, huissiers etc…
        A intervalles réguliers, on voit apparaître des débuts de réforme qui, généralement, mettent toutes les parties contre elles…
        On a vu récemment que la tendance était à la mise extinction de la profession d’avoués en France… Est-ce que cela suffit pour résoudre le problème ? On peut se poser la question. Certains optent pour un regroupement , un corps unique qui ferait face aux magistrats et qui ferait faire aux justiciables et aussi à l’Etat de substantielles économies…
        La profession d’avocats est, contrairement aux apparences, dotée de contours assez flous. Tant de gens peuvent avoir des équivalences, notamment des juristes de pays étrangers dont le expression française, tant écrite qu’orale, laisse parfois, pas toujours, un peu à désirer. On a même vu, assez récemment des hommes politiques prêter serment… pour devenir avocats… Pour quelle raison précise ? On se le demande.
        On nous dit qu’il y a à Paris un peu moins de 20.000 avocats dont seulement quelques dizaines disposent de gros cabinets et de revenus considérables. On oppose à ces quelques heureux mortels une masse de juristes prolétarisés qui ont du mal à gagner leur vie… C’est vraiment regrettable car ces gens ont fait des études relativement longues et ont investi pour s’installer… Il serait juste qu’il obtiennent satisfaction.
        Est-ce que ce surnombre explique les difficultés économiques ressenties par une grosse fraction de la profession ?  L’époque est révolue où l’on croisait dans les meilleures tables de Paris une quantité d’avocats invités par leurs clients fortunés ou des entreprises prospères. On a changé d’époque.
        Mais il est un problème nouveau et dont la récurrence est assez inquiétante pour nous tous, car cette profession, je le répète, est un rouage essentiels dans nos sociétés démocratiques : ce sont les mauvais payeurs ou les payeurs récalcitrants. Maints avocats font  la queue devant la 2e chambre pour obtenir le paiement de leurs honoraires. Et parfois, les sommes sont si minimes qu’on est gêné de voir ce spectacle.
        N’y a-t-il pas un moyen d’en sortir ? Il faudrait un plus grand respect des règles déontologiques de la part des avocats et de la part des avocats et des justiciables : les premiers ne doivent pas «facturer à la tête du client» (ce n’est pas moi qui le dit) et les seconds doivent, une fois leur accord, donné, respecter leur parole et leur signature…
        Mais il existe aussi un problème interne à la profession et qui signe une contamination de la profession par les confrères américains : lorsque les avocats dénigrent leurs confrères afin de prendre leur clientèle, en disant aux justiciable de ne pas payer, que c’est exorbitant, que c’est inadmissible… Inouï mais vrai.
        Les bâtonniers qui font grand cas de leurs fonctions pourraient peut-être se pencher utilement sur cet aspect des choses.
        Il n’en demeure pas moins que tout bien considéré, la profession d’avocat est inséparable de toute société démocratique. Tout le monde connaît l’allégorie où l’on vit dans un monde où sont absents les avocats et les psychanalystes.
        Oui, mas sans avocats pas de liberté. Qu’on y réfléchisse
     

  • QUE FAIRE DE L’AFGHANISTAN ?

    QUE FAIRE DE L’AFGHANISTAN ?
        Depuis la mort des dix soldats français en Afghanistan, un certain nombre de contributions sont parues à la télévision, dans les journaux et bien évidemment sur le radios. Il peut être intéressant d’en résumer le contenu tout en y apportant, quand c’est nécessaire, des commentaires personnels.
        On ne discute pratiquement plus de l’aguerrissement des jeunes soldats, ils étaient préparés à la guerre et savaient la faire, mais ils eurent à faire à plus forte partie qui connaissait le terrain, était bien entraînée, s’est intriqué dans leur périmètre pour empêcher l’intervention aérienne et le recours au mortier ou à l’artillerie… Non, ce dont on parle le plus aujourd’hui, c’est de l’avenir de ce pays en proie à une décomposition avancée. Et qu’on ne peu plus quitter sous peine d’encourager les talibans et Ben Laden à occuper le terrain abandonné par les démocraties qui œuvrent sous mandat de l’ONU.
        Trois points retiennent l’attention des commentateurs :
    a)    les corruption de certaines autorités afghanes
    b)    la nécessité de développer un programme économique parallèlement à la pacification
    c)    L’inclusion du Pakistan dans un règlement global puisque les deux pays sont réellement intriqués l’un avec l’autre.

    La premier point n’est plus contesté par personne, les populations afghanes n’ont pas confiance en l’intégrité ni en le désintéressement de leurs gouvernants dont certains bénéficient du commerce des narcotiques alors qu’on les paye pour le combattre et l’éradiquer. Certaines localités préfèrent s’en remettre aux talibans pour rendre la justice… C’est dire !
    Le second point est tout aussi préoccupant en dépit des efforts déployés par différents programmes initiés par les USA et/ ou l’ONU. Il ne suffit pas de distribuer des sacs de riz ou de farine dans des zones reculées, il faut mettre sur pied une politique de développement économique de longue haleine. Car aujourd’hui, les civils de ce pays n’entendent parler des Occidentaux que lorsque surviennent des bavures causant la mort de dizaines de civils…
    Enfin, le Pakistan devrait être inclus dans le même programme à la fois de lutte contre les talibans et dans le programme d’aide économique. ON dit souvent que c’est la misère qui fait pousser des islamistes comme des champignons, alors apportons un peu d’aisance ou de développement économique. En général, quelqu’un qui a des biens à défendre et une famille à nourrir ne cherche pas à tout casser…
        En Afghanistan, nous sommes condamnés à réussir. La paix et la quiétude de l’Occident se défendent aux portes de Kaboul.