CAPITALISME D’ENTREPRENEUR ET CAPYALISME DE SPÉCULATEUR
C’est par cette forte phrase que le président Nicolas Sarkozy a achevé le sommet des quatre qui s’est tenu hier à Paris au sujet de la grave crise bancaire qui secoue l’Europe et le monde. Il faut aider ceux qui ont besoin d’argent pour œuvrer, donner du travail et créer des richesses. Il faut, au contraire, contrôler et demander des comptes à ceux qui ont ruiné le système bancaire international en l’inondant de produits toxiques et en provoquant la banqueroute générale.
Le sommet a donc été un succès. La question est de savoir si les mesures prises vont être appliquées avec la même ardeur partout. Et, par dessus tout, si elles sont efficaces. En d’autres termes, vont-elles redonner confiance au marché où les spéculateurs ne renoncent guère mais vont tout simplement utiliser d’autres procédures pour créer les mêmes problèmes.
Le président Sarkozy a dit à peu près la même chose : il ne faut plus, qu’à l’avenir, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
Mais que va-t-il nous arriver dans la situation présente immédiate ? En d’autres termes, allons nous éviter la crise (ce qui est impossible) ou simplement en atténuer els effets ? Là, c’est le saut dans l’inconnu. Il suffit de lire les journaux ou d’écouter les conversations pour voir que licenciements et fermetures se succèdent à un fort rythme, laissant derrière eux l’inévitable cortège de drames humains subséquents à la crise : paupérisation, séparation et divorce des couples, partage des enfants, déménagements dans l’urgence, dépressions etc…
Quand je pense qu’au cœur de l’été, on nous disait que la crise des subprimes ne nous toucherait gère, ou si peu, qu’elle était derrière nous… Une véritable entreprise de désinformation, bien organisée.
Et aujourd’hui, nous y sommes. C’est ainsi que naissent les guerres, les conflits et les haines. Attention !