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  • CAPITALISME D’ENTREPRENEUR ET CAPYALISME DE SPÉCULATEUR

     

    CAPITALISME D’ENTREPRENEUR ET CAPYALISME DE SPÉCULATEUR
        C’est par cette forte phrase que le président Nicolas Sarkozy a achevé le sommet des quatre qui s’est tenu hier à Paris au sujet de la grave crise bancaire qui secoue l’Europe et le monde. Il faut aider ceux qui ont besoin d’argent pour œuvrer, donner du travail et créer des richesses. Il faut, au contraire, contrôler et demander des comptes à ceux qui ont ruiné le système bancaire international en l’inondant de produits toxiques et en provoquant la banqueroute générale.
        Le sommet a donc été un succès. La question est de savoir si les mesures prises vont être appliquées avec la même ardeur partout. Et, par dessus tout, si elles sont efficaces. En d’autres termes, vont-elles redonner confiance au marché où les spéculateurs ne renoncent guère mais vont tout simplement utiliser d’autres procédures pour créer les mêmes problèmes.
        Le président Sarkozy a dit à peu près la même chose : il ne faut plus, qu’à l’avenir, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
        Mais que va-t-il nous arriver dans la situation présente immédiate ? En d’autres termes, allons nous éviter la crise (ce qui est impossible) ou simplement en atténuer els effets ? Là, c’est le saut dans l’inconnu. Il suffit de lire les journaux ou d’écouter les conversations pour voir que licenciements et fermetures se succèdent à un fort rythme, laissant derrière eux l’inévitable cortège de drames humains subséquents à la crise : paupérisation, séparation et divorce des couples, partage des enfants,  déménagements dans l’urgence, dépressions etc…
        Quand je pense qu’au cœur de l’été, on nous disait que la crise des subprimes ne nous toucherait gère, ou si peu, qu’elle était derrière nous… Une véritable entreprise de désinformation, bien organisée.
        Et aujourd’hui, nous y sommes. C’est ainsi que naissent les guerres, les conflits et les haines. Attention !
     

  • L’AXE TEHERAN-DAMAS SE DELITE…

     

    L’AXE TEHERAN-DAMAS SE DELITE…
        En Orient et dans les civilisations de cette région du monde, rien n’est là pour nous étonner, si je puis dire… Après les embrassades et les accolades, voilà que le président syrien accuse le régime des Mollahs d’avoir inspiré, suscité ou même téléguidé l’attentat de Damas qui a fait 17 morts !
        Le président syrien a dit de manière sibylline que les responsables de l’attentat dans sa capitale étaient un état…  Et s’il s’agissait d’Israël, il est évident quil aurait dénoncé l’ennemi sioniste (comme disent les Arabes) et aurait aussitôt interrompu les négociations indirectes avec les autorités israéliennes. Par ailleurs, il semblerait que certains sympathisants du régime de Téhéran étaient été priés de quitter Damas au plus vite. C’est dire à quelle vitesse s’effectue dans ce monde le renversement des alliances.
        Il semble aussi que le déploiement de 10 000 soldats d’élite syrien à la frontière avec le Liban contrarient beaucoup le ravitaillement iranien du Herzbollah libanais en armes et en roquettes.
        Si cette politique devait se poursuivre, cela voudrait dire que la pari de Nicolas Sarkozy de sortir Damas des bras de Téhéran est en train d’être gagné. Souhaitons le mais attendons de voir avant de se prononcer une fois pour toutes. En Orient…
     

  • SPLEEN D'AUTOMNE

     SPLEEN D'AUTOMNE

    Quiconque lit la presse économique ou politique doit avaler un cachet d’aspirine et boire en même temps un grand verre d’eau fraîche, tant les nouvelles sont déprimantes. Pour la première fois depuis longtemps, les gouvernements des pays développés, Europe, USA, Australie et quelques pays d’Asie ne savent que faire.
        Le président français, président de l’UE se démène et multiplie les consultations ; le Directeur Général du FMI est à Paris, les quatre puissances européennes se rendent tout à l’heure à l’Elysée/ Mais que faire ? La division marque les rangs européens, la chancelière, notamment, refusant opiniâtrement un plan massif d’aide aux banques. En quoi, elle n’a pas tort, mais elle oublie que le système bancaire a barre sur l’économie et le malaise de l’un entraîne la paralysie de l’autre. Par l’assèchement du circuit du crédit.
        Mais ce qui frappe le plus, dans ce début des rigueurs automnales, c’est l’ambiance lorsque l’on découvre les grands titres et les éditoriaux. C’est le spleen total. D’aucuns vous président que la crise bancaire accomplira encore ses effets nocifs dans trois années, d’autres clament que l’on doit s’affranchir des critères de Maastricht, d’autres,e enfin, l’œil rivé sur la situation intérieure, annoncent carrément si des mesures doivent être prises, eh bien, elles le seront ! Voilà qui est clair.
        Et je n’oublie les grands voyants de l’économie qui sont au rouge. Le plus grave est à suivre : dans les prévisions des économistes et des gouvernements, l’année 2009 semble morte et enterrée. Sans espoir thérapeutique. Les instituts de prévision ne parlent que de 2010, voire de 2011. Et encore je vous fais grâce d’autres prévisions, les unes plus sombres que les autres.
        En 2009, 8O ans nous sépareront de la crise de 1929.