L’OMNIPRESENCE DE LA CRISE FINANCIERE
Voilà des semaines que l’on ne peut parler que de la crise financière, c’est un sujet qui cannibalise tous les autres : que ce soit yom kippour, l’exposition de Picasso et des maîtres au Grand Palais à Palais, le retour du redoux ou toute autre chose, c’est la crise qui domine dans nos écrans de télévision, nos radios et les unes de nos journaux. C’est en fait la pire des punition, nous sommes châtiés par où nous avons péché : le sacre de l’argent roi, l’omniprésence de l’aisance matérielle etc…
Or, que vivons nous aujourd’hui ? L’effondrement de ce type de développement et de cet idéal de vie. Certes, il faut de l’argent pour vivre, une certaine aisance matérielle, mais dans des limites acceptables par ou compatibles avec la dignité humaine.
Prenons le cas critique de l’immobilier. La spéculation y était reine depuis des décennies : impossible pour un citoyen moyen d’avoir acquis un toit au-dessus de sa tête. Des millions d’être qui usent précocement leurs tissus par près de trois heures de transports quotidiens, aller-retour, entre le lieu de travail et la maison…
Je n’opte pas pour une étatisation de l’économie, ni pour quelque dirigisme économique que se soit, mais tout de même ! Il faut un minimum de régulation, surtout quand on sort les cadavres des coffres des banques… Chaque jour qui passe met au jour un nouveau désastre, une nouvelle catastrophe. Je me souviens d’une phrase, passée inaperçue de Madame Christine Lagarde qui demandait, au cœur de l’été, que les banques disent la vérité sur l’étendue des dégâts. Vox clamans in deserto (qol qoré ba-midbar). Sans écho. Rien. Et voilà où nous en sommes…