MAASTRICHT ET LA RECESSION
Depuis que la crise s’installe et que ses conséquences se font sentir avec d’autant plus de force que le mot récession n’est plus évitable, certaines voix se font entendre pour réclamer l’affranchissement des critères de Maastricht… Faut)-il les suivre ? il semble que non. L’économie mondiale traverse, à n’en pas doute, des moment très difficiles, mais pour guérir un malade, on ne lui permet tout ; bien au contraire, on resserre le traitement qui n’est jamais très agréable.
Quand vous allez voir un médecin parce que vos glandes endocrines, ou vos poumons, ou pire votre cœur ne va pas bien, il ne faut pas s’attendre à qu’il vous dise de continuer à vivre comme auparavant. Au contraire, il va vous soumettre à un strict régime jusqu’à ce que les causes du mal disparaissent. Or, ces causes ne disparaîtront pas comme par enchantement. Par conséquent, ouvrir les vannes ou son carnet de chèques ne ferait que stimuler les déficits.
D’ailleurs, on ne comprend pas très bien ce débat puisque l’Etat français, par exemple, a déjà commence de soutenir massivement son économie en soutenant le bâtiment, les banques et la consommation. Le problème est que de telles mesures creusent les déficits et la dette. Comment faire pour résoudre cette véritable quadrature du cercle ?
Comme je le disais dans mon article d’hier, il faut renouer avec un cercle plus vertueux et bannir à tout jamais le cercle vicieux qui nous a conduits là où nous sommes. Il faut aussi traduire en justice les soi disant golden boys qui ont inondé le marché de produits financiers de plus en plus opaques. Un exemple : racheter des créances déjà provisionnées, les introduire en bourse et spéculer sur elles… Et quand on pense que des fons de pensions les ont achetées avec pour conséquence la mise en danger des retraites de leurs mandants Bravo !